Devoir de Philosophie

La Morte de Maupassant

Publié le 29/07/2010

Extrait du document

maupassant

 

Introduction

Le romantisme et le réalisme sont deux courants littéraires du dix-neuvième siècle. Guy de Maupassant, qui a écrit pendant la seconde moitié du dix-neuvième siècle, est reconnu pour être un écrivain réaliste. De son roman « La main gauche « publié en 1889, Guy de Maupassant écrit en 1887, l’extrait que nous avons étudié, intitulé « La morte «, nous permettra de prouver que le personnage principal souffre du mal de vivre dû à la mort de son épouse. Je vais démontrer donc l’instabilité émotionnelle du personnage principal et aussi sa difficulté à faire son deuil. Tout d’abord, en lisant l’extrait, on s’aperçoit que le mari a beaucoup de souvenirs qui lui proviennent de sa femme puisqu’elle est décédée. En fait, l’homme est tellement bouleversé par la mort de sa femme qu’il est prêt à mettre fin à sa vie. La gradation: « Quand je revis ma chambre, notre chambre, notre lit, nos meubles, toute cette maison où était resté tout ce qui reste de la vie d'un être après sa mort, je fus saisi par un retour de chagrin si violent que le faillis ouvrir la fenêtre et me jeter dans la rue «, nous explique ces sentiments. Également, la comparaison : « J'étais là debout, frémissant, les yeux fixés sur le verre, sur le verre plat, profond, vide, mais qui l'avait contenue tout entière, possédée autant que moi, autant que mon regard passionné « et la répétition : « Oh ! le souvenir ! le souvenir ! miroir douloureux, miroir brûlant, miroir vivant, miroir horrible, qui fait souffrir toutes les tortures ! «, nous démontre bien qu’il souffre dû au fait qu’il se rappelle d’elle avec des souvenirs et aussi qu’il veut se retrouver à ses côtés donc il souffre terriblement. Nous pouvons donc dire que le mari se rappelle de nombreux souvenirs de sa femme alors il commence progressivement à vouloir faire le deuil de celle-ci. S’ajoutant à cette lente conduite tout droit vers le deuil, le mari est plus souvent déprimé que d’autre chose. On constate qu’il se sent plus solitaire et c’est à partir de cela qu’il a de la difficulté à faire son deuil. On peut le voir avec les figures de style de répétition : « J’étais seul, bien seul. Je me blottis dans un arbre vert. Je m’y cachai tout entier, entre ces branches grasses et sombres «. Aussi, on le constate : « J’errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant des tombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j’allais sans la trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle qui cherche sa route, je palpais des pierres, des croix, des grilles de fer, des couronnes de verre, des couronnes de fleurs fanées « ! Le mari est vraiment bouleversé par la mort de sa femme qu’il tombe dans l’obscurité et ne se rappelle plus de rien. Conclusion

Pour conclure, nous pouvons affirmer que cet extrait de Guy de Maupassant relate le mal de vivre dû à la mort de sa femme. Nous avons pu voir précédemment le désordre émotionnel du personnage principal et sa difficulté à faire son deuil. Ce mal de vivre nous fait ainsi comprendre que dans la vie ce n’est jamais facile de perdre un être cher, mais il ne faut pas lâcher prise et rester avec ses proches pour réussir à passer l’étape du deuil. Il serait intéressant d'observer s'il s'agit d'une constante dans les œuvres réalistes, et dans les œuvres de Maupassant en particulier.

 

Liens utiles