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La préface du Spleen de Paris

Publié le 20/02/2011

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Les poèmes que j’ai choisis sont les suivants : « L’Etranger «, « Les fenêtres «, « N’importe où hors du monde «, « La chambre double « et « Enivrez-vous «.Si j’ai choisi ces poèmes, c’est parce qu’à travers eux on distingue deux thèmes importants chez Baudelaire : le temps et l’ailleurs.

 

A travers ses poèmes, on remarque que Baudelaire craint le temps, que son obsession est de vouloir l’arrêter. Dans « La chambre double «, il arrive à l’arrêter l’espace de quelques instants et à s’immerger dans un autre monde où la solitude et l’ennui ont disparu. Quand le temps s’arrête, il se retrouve lui-même, il est en paix avec lui-même, il oublie sa misérable vie. Il est en pleine béatitude et selon lui il prend connaissance de « la vie suprême «. Seulement il arrive un moment où le temps reprend sa course folle et où la réalité refait surface. Il reprend alors conscience de la solitude et de l’ ennui qui sont les siens. Il replonge dans le monde réel, triste et lugubre où chaque seconde, chaque minute, chaque heure se fait ressentir pour montrer que le temps passe vite.  « Le temps règne ; il a repris sa brutale dictature «. Cependant Baudelaire a compris qu’il ne pouvait l’arrêter, il a donc trouvé un moyen pour se jouer de lui, « pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps « qu’on retrouve dans « Enivrez-vous « : s’enivrer. Il faut s’enivrer pour ne plus être conscient de la réalité, pour oublier le temps qui passe. L’ivresse est le remède contre le temps quelque soit la manière de s’y employer, que se soit « de vin, de poésie ou de vertu «.

On peut aussi remarquer  que Baudelaire fait une fixation sur « l’ailleurs «, sur tous  les endroits autres que ceux où il se trouve. Il veut toujours être là où il n’est pas  mais ne sait où aller et où se trouve cet ailleurs. Dans « Les fenêtres «, l’ailleurs se situe de l’autre côté de sa fenêtre. A travers elle, il y voit un autre monde, un monde inconnu. Il  peut voir  des personnes dont il refait l’histoire  et cela lui permet de se sentir vivre à travers un autre monde et d’autres personnes. On peut faire un certain rapprochement avec son obsession  pour le temps car on peut en déduire qu’il préfère vivre à travers les histoires des autres pour échapper au temps qui passe dans sa propre vie. Cependant le poème qui marque le plus ce désir d’être ailleurs est «  N’importe où hors du monde «. Dans ce poème Baudelaire énonce des lieux qui sont de plus en plus loin sur terre mais tous ce que veut son âme c’est aller « n’importe où pourvu que se soir hors de ce monde « pour échapper à la misère, à l’ennui, à la solitude qui font le quotidien de Baudelaire. Il n’est jamais bien nulle part et il croit toujours qu’il serait mieux ailleurs que là où il est. Il voudrait aller n’importe où pourvu que se soit ailleurs même si cela est inaccessible  comme dans « L’étranger «. Dans « L’étranger « il est question d’un homme qui n’aime qu’une seule choses, les nuages au loin, là bas. C’est justement parce que les nuages sont insaisissables et inaccessibles qu’il les aime. 

       Baudelaire était un poète incompris, délaissé, seul face au reste du monde. Il se trouvait dans une profonde détresse où il devait faire face à des ennuis matériels, à des déficiences physiques, aux tourments de sa vie amoureuse. Il craignait par-dessus tout la marque du temps sur sa vie, avec une obsession précoce de la vieillesse et de la mort. Il  ne cessait de vouloir être ailleurs, c’était un éternel insatisfait qui s’exprimait à travers la plume plutôt qu’à travers la parole. Devant cette oppression du monde que Baudelaire ressentait, il tente désespérément de s’évader vers les sphères de l’idéal, mais sans cesse le réel vient arrêter ses élans et prononce le refus «  d’un monde où l’action n’est pas la sœur du rêve «. Baudelaire est un poète hanté par l’’Idéal et qui ne pouvait l’atteindre car « le Spleen était devenu le maître de son âme «.

« et d'autres personnes.

On peut faire un certain rapprochement avec son obsession pour le temps car on peut en déduire qu'il préfère vivre à travers les histoires des autres pour échapper au temps qui passe dans sa propre vie.

Cependant le poème qui marque le plus ce désir d'être ailleurs est « N'importe où hors du monde ».

Dans ce poème Baudelaire énonce des lieux qui sont de plus en plus loin sur terre mais tous ce que veut son âme c'est aller « n'importe où pourvu que se soir hors de ce monde » pour échapper à la misère, à l'ennui, à la solitude qui font le quotidien de Baudelaire.

Il n'est jamais bien nulle part et il croit toujours qu'il serait mieux ailleurs que là où il est.

Il voudrait aller n'importe où pourvu que se soit ailleurs même si cela est inaccessible comme dans « L'étranger ».

Dans « L'étranger » il est question d'un homme qui n'aime qu'une seule choses, les nuages au loin, là bas.

C'est justement parce que les nuages sont insaisissables et inaccessibles qu'il les aime.

Baudelaire était un poète incompris, délaissé, seul face au reste du monde.

Il se trouvait dans une profonde détresse où il devait faire face à des ennuis matériels, à des déficiences physiques, aux tourments de sa vie amoureuse.

Il craignait par-dessus tout la marque du temps sur sa vie, avec une obsession précoce de la vieillesse et de la mort.

Il ne cessait de vouloir être ailleurs, c'était un éternel insatisfait qui s'exprimait à travers la plume plutôt qu'à travers la parole.

Devant cette oppression du monde que Baudelaire ressentait, il tente désespérément de s'évader vers les sphères de l'idéal, mais sans cesse le réel vient arrêter ses élans et prononce le refus « d'un monde où l'action n'est pas la sœur du rêve ».

Baudelaire est un poète hanté par l'’Idéal et qui ne pouvait l'atteindre car « le Spleen était devenu le maître de son âme ».. »

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