La reconnaissance de l'autre fait-elle de lui mon semblable ?
Publié le 16/03/2004
Extrait du document
Cette thèse est
l'affirmation qu'un individu ne prend conscience de soi qu'à la faveur d'un
processus au cours duquel il aperçoit un autre individu comme étant lui-même
une conscience de soi identique à la sienne. Un individu qui reconnaît un
autre se connaît lui-même comme conscience de soi (Hegel). L'autre est ainsi
son égal. Il y a dès lors Moi et Autrui, et les deux sont semblables, ils
sont égaux.
C'est la thèse de la moralité subjective car il s'agit de reconnaissance des
consciences de soi : un Moi qui reconnaît un Moi.
[]
1. Exposez :
L'expérience
historique
montre que
les hommes,
individuellement
ou
collectivement,
ne sont pas
spontanément
portés vers
autrui. Il a
fallu
instituer
l'État et
vouloir
constituer
ensemble une
communauté
pour que la
reconnaissance
des
personnes
s'opère.
2. Commentez
: En brisant
la solitude
naturelle
des
individus,
l'État a
créé des
liens entre
eux et les a
contraint
aux respects
mutuels des
personnes et
des droits.
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