Devoir de Philosophie

La salle aux statues du Roman de Tristan par Thomas

Publié le 12/09/2006

Extrait du document

Thomas d'Angleterre serait l’auteur de cette version courtoise de Tristan et Iseut, une version qui vise l‘état psychologique des personnages. Nous savons très peu de chose sur lui. Il était contemporain d’Henri II d’Angleterre, de Villehardouin, Marie de France et d’Aliénor d’Aquitaine. Il était probablement un clerc lettré anglo-normand qui écrivit sa version de Tristan vers 1170. Malheureusement, à cause des intempéries seuls 3 000 vers de son manuscrit nous sont parvenus. Cet extrait ce situe dans la légende après la séparation des amants, et le mariage de Tristan avec Iseut aux blanches mains. Ce mariage ne sera jamais consommé. Iseut est retourné vivre à Tintagel avec le Roi Marc, son mari. Tristan est dans une salle où se trouvent d’extraordinaires statues représentant Brangain et Iseut, ainsi que d’autres personnages de la légende. L’héros qui a du mal à supporter l’absence de la reine, tente d’apaisé sa peine et sa mélancolie en se confiant aux statuts. Ce passage est très particulier, cette scène n’apparait que dans cette version de la légende. Comment Tristan souffre de l’amour qu’il éprouve pour Iseut ? Il sera étudié la souffrance et le délire de Tristan dans ce passage. Dans un premier temps, il est évident que Tristan souffre. L’énumération «les souffrances, les douleurs, les peines et les tourments «  (l1à 2) (traduit de la langue d’oïl : « e lor travaus e lor dolurs e lor paignes e lor ahans « vers 1096 dans la version originale) insiste sur la douleur du héros. Ce sont des mots très forts, lourds de sens, par exemple le mot tourment vient de torture. Le mot ‘travaus’ en ancien français, signifiait une chose pénible, une souffrance. De nos jours cette signification a changé. Les termes comme « détresse « (l.3) « s’irrite « (l.3) « calomnies « (l.11) « haine « (l.16) viennent appuyer l’idée de la douleur. Ce passage relève du registre pathétique, le champ lexical de la douleur en est la preuve. Dans ce passage les sentiments de souffrances, de regret de Tristan sont clairement exprimé. Et il relève également du registre élégiaque vu que Tristan exprime son regret et sa mélancolie « Il voit l’expression qu’avait son visage au moment où son amant la quittait « (l. 24) et « il pleure et implore sa pitié « (l.25). Une autre marque du registre élégiaque, est que le texte d‘origine est un poème écrit en vers avec des rimes suivies. Dans ce passage Tristan se plain : « c’est à vous que je me plains « (l.19). Il idéalise son passé avec Iseut en se souvenant le moment de leur séparation. Le texte d’origine a un aspect de lyrisme plaintif. Dans l’extrait le preux chevalier inspire la pitié. De plus, Tristan souffre de la solitude. Il est seul dans cette salle, sa seule compagnie ce sont les statuts auxquelles il parle.  « Tout ce qui lui travers l’esprit, il le dit à la statue « (l.21). Sa douleur est un fardeau qu’il ne peut porter tout seul. Mais il ne peut l’alléger en se confiant à une personne vivante. Donc il utilise les statues pour se libérer un peu, sans devoir se confier à une personne vivante qui le jugerai et qui pourrait le punir. « car il ne sait à qui il puisse confier son amour « (l.29). Ceci rappelle la légende du roi Midas. Comme Tristan se confit aux statues, l’esclave qui connait le secret du roi se confit à un trou qu‘il a creusé dans la terre, car il ne peut répéter le secret à une personne vivante. Le mot en ancien français pour confit c’est « descovrir «, qui fait pensé au mot découvrir, confit une chose en un sens c’est empêcher qu’elle soit découverte. Comme en réalité, Tristan ne peut pas parler directement à Iseut. Il utilise Brigain comme intermédiaire. Celle-ci, est tout au long de la légende est une adjuvent, elle a toujours aidé le couple. Ici la statue est incapable de transmettre le message à la vrai Iseut. Apparament, le fait de se confier au statues atténue momentanément la souffrance de Tristan. Mais encore Tristan est torturé par l’amour qu’il éprouve pour Iseut. La distance qui les sépare, l’accable. Il ne sait vivre sans elle, mais il ne peut vivre avec elle. Cette réalité est dur à accepter pour l’héros. Les termes et expressions comme « les plaisirs « (l.1), « les amours passionnées « (l.1), « il la couvre de baisers « (l.4), « désirs « (l.8), « son amants « (l.24), « lui ouvrir son cœur « (l.28) « sa joie d’aimer « (l.29) prouvent que le thème de la passion amoureuse est bien présent dans ce passage. Tristan soupçonne la reine d’avoir un autre amant que lui. « Il redoute le beau Cariado, craignant que la reine se mette à l’aimer « (l.9). Le terme « l’inconstance « (l.19) traduit du texte d’origine du mot « trischerie « (vers 1125), montre bien que l’amant parle d’une infidélité de la part d’Iseut. Iseut appartient à Tristan et Tristan appartient à Iseut. « et vient contempler la main d’Yseut, qui tend l’anneau d’or (l.22)…Il se souvient de la promesse qu’il lui fit lors de cette séparation « (l.24) L’anneau d’or, fait penser à une alliance symbole d’un amour éternel. La promesse que des mariés se font lors d’un mariage c’est de s’aimer l’un, l’autre jusqu’à la mort. Tristan et Iseut sont symboliquement mariés, même s’ils sont séparés. Si la reine trompait le chevalier, ce serait nier sa raison d’être. Cette idée torture Tristan. Iseut lui manque terriblement. Dans un deuxième temps, Tristan est dans une folie, il délire. Les mots comme « rêver « (l.5), « divaguer « (l.8), « esprit « (l.21), « folles pensés « (l.26) et « insensés « (l.26) le montre. Il est possible de voir plusieurs explications à ce texte. Soit Tristan parle réellement à des statues, qu’il croit réel, ce qui est complétement absurde. Il serait en train d’halluciner. Soit cette scène est une matérialisation de l’imagination de Tristan. Une sorte de mise en scène d’un monologue intérieur. Les statues seraient l’image des personnes qu’il voit dans ses pensées, à qui il s’imagine parler. Ou encore le jeune homme fait un cauchemar : il veut parler à Iseut mais il ne peut pas car elle est une statue. Le cauchemar et le délire ont un point commun : ils font tout les deux partis de l’imagination. Le preux chevalier est incohérent dans sa façon d’agir. Au début il accuse à tort Cariado. « De faux soupçons lui minent le cœur. Il redoute le beau Cariado « (l.8) Il n’a aucune preuve, aucune raison de penser que Cariado est l’amant d’Iseut. Mais après réflexion, il réalise que ses acusations sont infondées. « Il pleure et implore sa pitié pour avoir conçu d’aussi folles pensés « (l.25). Ceci est le sujet de son délire « Quand il s’abandonne à de telles divagations, il manifeste sa haine à la statue d’Yseut « (l.15) Il se fâche contre Iseut car il pense qu’elle pourrait être infidèle. Il n’a aucune raison de se fâcher contre elle, puisqu’elle n’est même pas là. Ceci ne fait aucun sens. En fait l’héros est frustré par le fait qu’il est loin de sa belle et il a peur qu’elle l’oublie. Il tente de trouver un bouc émissaire mais en vain, puisque la cause de leur séparation n’est pas une personne. Et puis, les statues sont des hallucinations. Il parle à la statue de Brangain comme s’il parlait à Brangain.  « il vient alors contempler l’autre statue, il s’adresse à Brangain et lui dit : Belle, c’est à vous que je me plains de l’inconstance d’Yseut « (l.17) Le jeune homme ne s’adresse pas à Brangain, même s’il est convaincu qu’il s’adresse à elle. L’auteur dit qu’il s’adresse à Brangain, pour que le lecteur entre dans le délire du personnage. Tristan ne voit pas la frontière entre la réalité et le délire. Peut-être qu’il voit vraiment des statues, cependant il ne voit certainement pas la vrai Iseut et Brangain. Les statues sont des illusions. Dans ce texte, les statues font références à des légendes mythologiques, comme le mythe de Pygmalion et Galacté. Comme Pygmalion, Tristan est amoureux de la statue d’Iseut est il souhaiterait qu’elle soit vivante. Ceci aurait été une solution au problème de Tristan. Finalement, Tristan est prisonnier de son propre délire. À la fin de l’extrait il réalise son état ce qui le plonge dans une plus grande souffrance. « alors il pleure et implore sa pitié pour avoir conçu d’aussi folles pensées ; il sait bien qu’il s’est laissé abuser par des soupçons insensés « (l.25) Le délirant se rend compte que ses accusations contre Cariado et Iseut sont folles, mais il demande pardon à l’image d’Iseut. Il ne réalise qu’une partie de sa folie puisqu’il ne se rend pas compte qu’il parle à des statues et non aux personnes ! C’est comme s’il refusait de reconnaitre qu’il devient fou. Il refuse d’être heureux sans Iseut, ne veut pas aimer une autre qu’il peut avoir. Il s’obstine causant sa propre souffrance. L’amour l’a rendu aveugle et la folie le détruit. En conclusion, Tristan délire parcequ’il souffre, et il souffre parcequ’il aime Iseut qui ne peut pas avoir. Cet amour impossible le torture et va l’entraîner jusqu’à la mort. Ce texte répond à des questions sur l’amour impossible, la jalousie dans un couple, la fin de la passion, la solitude, la souffrance à cause de l’amour et le délire. Ce texte médiéval est encore d’actualité. Ce texte se refère à d’autre mythe comme Pygmalion et Galatée. C’est un texte rich en thème et en sens.

« mais il ne peut pas car elle est une statue.

Le cauchemar et le délire ont un point commun : ils font tout les deux partis del'imagination.

Le preux chevalier est incohérent dans sa façon d'agir.

Au début il accuse à tort Cariado.

« De faux soupçons luiminent le cœur.

Il redoute le beau Cariado » (l.8) Il n'a aucune preuve, aucune raison de penser que Cariado est l'amant d'Iseut.Mais après réflexion, il réalise que ses acusations sont infondées.

« Il pleure et implore sa pitié pour avoir conçu d'aussi follespensés » (l.25).

Ceci est le sujet de son délire « Quand il s'abandonne à de telles divagations, il manifeste sa haine à la statued'Yseut » (l.15) Il se fâche contre Iseut car il pense qu'elle pourrait être infidèle.

Il n'a aucune raison de se fâcher contre elle,puisqu'elle n'est même pas là.

Ceci ne fait aucun sens.

En fait l'héros est frustré par le fait qu'il est loin de sa belle et il a peurqu'elle l'oublie.

Il tente de trouver un bouc émissaire mais en vain, puisque la cause de leur séparation n'est pas une personne. Et puis, les statues sont des hallucinations.

Il parle à la statue de Brangain comme s'il parlait à Brangain.

« il vient alorscontempler l'autre statue, il s'adresse à Brangain et lui dit : Belle, c'est à vous que je me plains de l'inconstance d'Yseut » (l.17) Lejeune homme ne s'adresse pas à Brangain, même s'il est convaincu qu'il s'adresse à elle.

L'auteur dit qu'il s'adresse à Brangain,pour que le lecteur entre dans le délire du personnage.

Tristan ne voit pas la frontière entre la réalité et le délire.

Peut-être qu'ilvoit vraiment des statues, cependant il ne voit certainement pas la vrai Iseut et Brangain.

Les statues sont des illusions.

Dans cetexte, les statues font références à des légendes mythologiques, comme le mythe de Pygmalion et Galacté.

Comme Pygmalion,Tristan est amoureux de la statue d'Iseut est il souhaiterait qu'elle soit vivante.

Ceci aurait été une solution au problème de Tristan. Finalement, Tristan est prisonnier de son propre délire.

À la fin de l'extrait il réalise son état ce qui le plonge dans une plus grandesouffrance.

« alors il pleure et implore sa pitié pour avoir conçu d'aussi folles pensées ; il sait bien qu'il s'est laissé abuser par dessoupçons insensés » (l.25) Le délirant se rend compte que ses accusations contre Cariado et Iseut sont folles, mais il demandepardon à l'image d'Iseut.

Il ne réalise qu'une partie de sa folie puisqu'il ne se rend pas compte qu'il parle à des statues et non auxpersonnes ! C'est comme s'il refusait de reconnaitre qu'il devient fou.

Il refuse d'être heureux sans Iseut, ne veut pas aimer uneautre qu'il peut avoir.

Il s'obstine causant sa propre souffrance.

L'amour l'a rendu aveugle et la folie le détruit. En conclusion, Tristan délire parcequ'il souffre, et il souffre parcequ'il aime Iseut qui ne peut pas avoir.

Cet amour impossible letorture et va l'entraîner jusqu'à la mort.

Ce texte répond à des questions sur l'amour impossible, la jalousie dans un couple, la finde la passion, la solitude, la souffrance à cause de l'amour et le délire.

Ce texte médiéval est encore d'actualité.

Ce texte se refèreà d'autre mythe comme Pygmalion et Galatée.

C'est un texte rich en thème et en sens.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles