La victoire des Alliés

Les premières défaites de la Wehrmacht sur le front russe et l'entrée en guerre des États-Unis, le 8 décembre 1941 font progressivement basculer la guerre. La défaite de l'Allemagne, désormais forcée de se battre sur tous les fronts, devient inéluctable. À l'été 1943, les Anglo-Saxons et les Français sont maîtres de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient. En septembre, l'Italie, principal partenaire d'Hitler en Europe, capitule. En Russie, l'Armée rouge repousse régulièrement la Wehmarcht, au prix d'un incroyable carnage humain. Moscou lance une grande offensive en juin 1944, envahit en quelques mois la Biélorussie et les Pays baltes, pénètre en Finlande et fonce sur la Pologne. L'Armée rouge s'empare parallèlement des dictatures balkaniques qui, pour l'essentiel, sont tombées à l'automne. Les Anglo-Saxons débarquent en Normandie le 6 juin 1944, et remontent vers le Nord. En janvier 1945, les Alliés sont aux portes de l'Allemagne. Certains soldats russes, ivres de vengeance, appliquent la loi du Talion une fois franchies les frontières du Reich : pillages et viols se multiplient, alors que des centaines de milliers d'Allemands se jettent sur les routes, fuyant l'avancée des armées ennemies. Les soldats alliés découvrent alors, horrifiés, l'abomination des camps de concentration. Le cauchemar touche à sa fin : le 25 avril, Russes et Anglo-saxons sont àBerlin. Hitler se suicide le 30. À minuit, le 8 mai 1945, l'Allemagne nazie capitule. La Seconde guerre mondiale aura causé la mort de plus de 50 millions d'êtres humains.