LA VIE SENSIBLE
Publié le 13/05/2012
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Par vie sensible, on désigne l'ensemble des phénomènes cognitifs et dynamiques déterminés dans le sujet psychologique par des excitations venues des objets matériels externes ou qui ont pour fin des objets sensibles externes. Cette double série de phénomènes, spécifiquement distincts, mais en relation mutuelle constante, définit toute la vie psychique des animaux. En l'homme, la vie sensible est elle-même informée, pénétrée et partiellement gouvernée par la vie intellectuelle. Mais les phénomènes sensibles, cognitifs et dynamiques, n'en conservent pas moins leur spécificité propre, qui autorise, sous le bénéfice d'une notion précise de leur insertion fonctionnelle dans le dynamisme total du sujet psychologique, à les étudier en euxmêmes et pour eux mêmes.
Liens utiles
- Si l'homme s'abandonnait au mouvement de sa nature sensible, s'il n'y avait ni loi sociale ni loi morale, ces explosions de sentiments violents seraient l'ordinaire de la vie.
- La société irriguée par Internet ne serait pas nécessairement porteuse d'une amélioration sensible de la qualité de la vie. Serge Proulx, la Révolution Internet en question
- « On a souvent vu en Rabelais le représentant typique de la Renaissance française [...]. L'accord exceptionnel d'un tempérament et d'une époque explique sans doute en partie la réussite de Rabelais, dont la pensée et l'œuvre sont étroitement liées aux milieux très divers qu'il a connus, à ses expériences multiples tirées d'un vaste savoir et d'une vie très riche. Attentif à l'actualité, il a été sensible à tous les mouvements intellectuels de son temps. Esprit lucide et généreux, tout
- Vous expliquerez, discuterez et commenterez cette conception du roman : L'idéalisation du sentiment, qui fait le sujet, en laissant à l'art du conteur le soin de placer ce sujet dans les conditions et dans le cadre de réalité assez sensible pour le faire ressortir. (G. SAND, Histoire de ma vie)
- Un jeune homme rend visite au châtelain de Ferney. « Ame sensible », il connaît le tourment des aspirations vagues et des dissolvantes tristesses : il se sent désarmé devant les obligations de la vie. Voltaire, au cours d'une conversation que vous reproduirez, commente le mot de Candide : « Il faut cultiver notre jardin. »