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Lalo, Édouard - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Lalo, Édouard - compositeur de musique. Lalo, Édouard (1823-1892), compositeur français apprécié notamment pour la richesse de son orchestration. Né à Lille, Édouard Lalo y apprend le violon et le violoncelle au conservatoire, puis, à l'âge de seize ans, part à Paris continuer ses études musicales, contre la volonté de son père. Il s'y lie d'amitié avec Delacroix. Hormis deux symphonies (détruites, semble-t-il, par le compositeur), ses premières compositions sont destinées à un petit effectif vocal ou instrumental, avec notamment six Romances populaires (1849), puis six Mélodies, sur des poèmes de Victor Hugo (1856), deux Trios avec piano (v. 1850 et 1852) et différentes pièces pour violon et piano. En 1855, il participe à la création du quatuor Armingaud, dont l'ambition est de promouvoir les oeuvres des maîtres allemands. Quatre ans plus tard, il compose son propre Quatuor à cordes (1859). Son premier opéra, Fiesque, date de 1866 ; jamais porté à la scène, il alimentera d'autres oeuvres, comme le Divertissement pour orchestre (1872) ou la Symphonie en sol mineur (1886). Les années 1870 sont particulièrement fécondes : outre deux Concertos, pour violon (1873) et pour violoncelle (1877), Lalo écrit ses deux plus célèbres opus, la Symphonie espagnole (1874) et l'opéra le Roi d'Ys (1875-1881). Ce dernier n'est cependant créé que tardivement -- mais triomphalement --, en 1888. En revanche, le ballet Namouna (1882), commandé par l'Opéra de Paris, reçoit un accueil mitigé, entre huées du public et enthousiasme de confrères tels Debussy, Fauré ou Chabrier. Il s'est maintenu au répertoire sous forme de suites d'orchestre. Lalo a contribué, à la fois comme interprète et comme compositeur, au renouveau de la musique de chambre en France. Son Quatuor à cordes révèle la forte influence de Beethoven, mais est aussi empreint d'une vigueur rythmique bien personnelle. Contemporaine de Carmen de Bizet, sa Symphonie espagnole pour violon et orchestre est une des premières oeuvres orchestrales françaises à faire appel au folklore espagnol et à ses rythmes de danses. Cet intérêt pour les folklores se retrouve dans la Fantaisie norvégienne (1878), dans la Rhapsodie norvégienne (1879), dans le Concerto russe (1879), mais aussi dans la « légende bretonne « du Roi d'Ys, dont Lalo renonce volontairement à faire un « drame lyrique « wagnérien. Privilégiant les formes brèves, il y fait preuve d'une grande invention mélodique et rythmique, soutenue par une riche écriture harmonique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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