L'amour nous délivre-t-il du mal ?
Publié le 30/12/2004
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PLAN DETAILLE Première partie : L'amour compris d'une part comme passion d'autre part comme égoïsme loin de nous libérer du mal nous y plonge. 1.1 La passion est un dérèglement qui n'a rien de moral et qui incite l'individu à mal agir. « Le penchant sexuel est aussi appelé amour (au sens le plus strict du terme), et, en fait, c'est le plus grand plaisir des sens qui puisse résulter d'un objet. Ce n'est pas simplement un plaisir sensible que l'on peut prendre à certains objets qui plaisent dans la réflexion qui s'opère sur eux (l'aptitude à éprouver ce plaisir s'appelle donc goût), mais un plaisir que l'on peut prendre en jouissant d'une autre personne, et qui relève de la faculté de désirer, à son plus haut degré même : la passion. On ne peut le rattacher ni à l'amour de bienfaisance ni à l'amour de bienveillance (car tous deux détournent plutôt de la jouissance charnelle), mais c'est un plaisir d'un genre particulier, et l'ardeur qu'il suscite n'a proprement rien de commun avec l'amour moral, bien qu'il puisse s'y lier étroitement, lorsque la raison pratique intervient avec ses conditions restrictives. « KANT, Doctrine de la vertu, P1 L1 S1. 1.2 L'amour de soi, ou égoïsme, pousse l'homme à ne rechercher que ce qui est en accord avec son intérêt privé. Or ce comportement est celui de l'homme pervers.
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