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L'apparence n'a-t-elle rien à nous apprendre ?

Publié le 27/02/2008

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• Est-ce que « l'apparence » peut être conçue comme un simple « manque »? comme un « non-être »? • Sinon, qu'est-ce qu'elle peut nous apprendre ? • Réfléchir sur le dualisme « être apparent-être vraiment réel », « sensible-intelligible » que l'on retrouve dans de nombreuses philosophies depuis Platon (Cf. la célèbre allégorie de la caverne et « la réalité vraiment réelle ») jusqu'à Hegel. L'être (la réalité) « vraiment réel » étant celui de « l'intelligibilité » intégrale (qu'il s'agisse d'une logique dialectique ou non). • Bien appréhender l'enjeu philosophique (métaphysique) de la réflexion engagée par le sujet. • Consulter le livre de Jean Granier : Le Problème de la Vérité dans la philosophie de Nietzsche (Seuil), notamment le sous-chapitre intitulé Être et interprétation pages 303 à 336. Pour Nietzsche l'Être est toujours et nécessairement Être-Interprété.

« • Sinon, qu'est-ce qu'elle peut nous apprendre ? • Réfléch ir sur le dualisme « être apparent-être vraiment réel », « sensible-intelligible » que l'on retrouve dans de nom­ breuses philosophies depuis Platon (Cf.

la célèbre allégorie de la caverne et « la réalité vraiment réelle») jusqu'à Hegel.

L'être (la réalité) « vraiment réel » étant celui de « l'intelli­ gibilité » intégrale (qu'il s'agisse d'une logique dialectique ou non).

• Bien appréhender l'enjeu philosophique (métaphysique) de la réflexion engagée par le sujet.

• Consulter le livre de Jean Granier : Le Problème de la Vérité dans la philosophie de Nietzsche (Seuil) , notamment le sous-chapitre intitulé "Rtre et interprétation pages 303 à 336.

Pour Nietzsche l'Ê tre est toujours et nécessairement "Rire­ Interprété.

- Méditer ces trois textes de Nietzs che.

« La plus grande fable que l'on ait inventée est celle de la connaissance.

On voudrait savoir comment sont faites les choses en sol :or il n'y a pas de choses en soi.

A supposer même qu'il y eût un «en-soi »,un absolu, pour cette raison même il ne saurait être connu.

L'inconditionné ne peut être connu; sans quoi il ne serait plus inconditionné.

Connaitre c'est toujours entrer en relation avec quelque chose.

» Volonté de Puissance, tome I, livre I, § 175.

« Que les choses puissent avoir une nature en soi, indépendamment de l'Inter prétation et de la subjectivité, c'est une hypothèse parfaitement oiseu se; elle supposerait que l'interprétation et la subjectivité ne sont pas esentielles, qu'une chose détachée de toutes ses relations est encore u ne chose.

» Volonté de Puissance, Tome 1, livre I, § 205 « Le caractère interprétatif de tous les phénomènes, choisis et groupés par un être qui les interprète.

» Volonté de Puiss ance, Tome II, livre Ill, § 467.

• Hegel soutient, en un certain sens, que la dualité du« phé­ nomène » et de « la chose en soi )) n'est qu'un faux-sem blant, suscité par la duplication de la ré flexion : la mystérieuse « chose en soi )) ne serait-elle pas une simple illusion d'optique? Cf.

Phénoménologie de l'Esprit, Tome I, page 140.

« Ce rideau ainsi levé sur l'Intérieur, et ce qui est présent, c'est l'acte par lequel l'Intérieur regarde dans l'Intérieur.

Il est clair alors que derrière le rideau, comme on dit, qui doit recouvrir l'Intérieur il n'y a rien à voir, à molus que nous ne pénétrions nous-mêmes derrière lui, tant pour qu'il y ait quelqu'un pour voir, que pour qu'il y ait quelque chose à voir.

». »

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