L'assouplissement de la répression
Publié le 22/02/2012
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La mort de Staline le 5 mars 1953 autorise enfin une libéralisation du régime à laquelle aspirent la société et le Parti dans sa grande majorité.
Pour les nouveaux dirigeants, il s'agit prioritairement de mettre fin à la terreur de masse.
Pour ce faire, les instruments de la répression, les organes de la sûreté d'État, sont profondément réorganisés.
Le ministère de l'intérieur, le -MVD- perd, à la suite de l'arrestation et l'exécution de son chef Beria, la gestion du système concentrationnaire. Bientôt, l'amnistie du 27 mars 1953 scelle la quasi disparition des camps staliniens -il subsiste des camps de travail-, 1,2 million de détenus sont libérés.
Le ministère de la sécurité d'État le -MGB- rebaptisé comité de la sécurité d'État -KGB- perd d'importantes prérogatives. Ainsi, les dirigeants locaux du KGB sont placés sous l'autorité des secrétaires généraux du Parti.
Quant aux troïka, tribunaux spéciaux jugeant sans appel des affaires relevant de la police politique, elles sont définitivement supprimées. Le code pénal est assoupli.
« La légalité socialiste » succède au régime d'exception.
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