L'avare

L’Avare

Dans l’Avare, Molière instruit son public par le rire. En effet, dans l’acte V, scène 7, il divertit en même temps qu’il amène le public à la réflexion. Le dramaturge présente une caricature d’un avare par l’exagération dans les paroles et les gestes du personnage principal. En effet, on y retrouve le comique de mots. Harpagon s’adresse à son argent tel à un ami cher. Sa conception de l’argent le rend ridicule et la perte de celui-ci l’ensevelit dans une folie démesurée. Folie qui l’amène à exprimer un attachement affectueux pour son argent. Celui-ci est identifié à « mon cher ami (….) il m’est impossible de vivre. » (l.10 et l.13). La personnification de l’argent par Harpagon témoigne de son grand amour pour la richesse, il ne vit que pour elle. Le personnage est alors ridiculisé voire perçue tel un fou par l’auditoire.