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L'avare

Publié le 06/04/2011

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Commentaire : Comédie en cinq actes et en prose de Molière, pseudonyme de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), L’Avare fut créé à Paris au théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668, et publié à Paris chez Jean Ribou en 1669. Les sources de l’Avare étaient trop «classiques» ou apparentes pour que la pièce pût espérer un succès de scandale. Molière s’inspire largement de l’Aulularia [la Marmite] de Plaute, dont il avait déjà imité l’Amphitruo quelques mois auparavant. Au dramaturge latin, il demande le personnage du ladre (Euclion) qui cache un trésor puis se le fait voler par un esclave, celui de l’amoureux accusé du forfait mais croyant qu’on lui reproche d’avoir ravi le cœur de Phédrie (fille d’Euclion), les mots fameux  de l’acte I: «les autres [mains]» et le «sans dot». Molière a trouvé chez son confrère Boisrobert — la Belle Plaideuse (1655) — la scène où sont mis en présence le père usurier et le fils emprunteur, ainsi que l’idée de compter dans la somme prêtée tout  un lot de marchandises inutilisables. Harpagon, par ruse, fait avouer à Cléante, son fils, qu’il aime Mariane; le vieillard prétend imposer ses droits. Une pseudo-conciliation tentée par maître Jacques, cuisinier-cocher d’Harpagon, n’aboutit qu’à aggraver la rupture entre le père et le fils. Sur  ces entrefaites, La Flèche — valet de Cléante — s’empare de la cassette où Harpagon cache son trésor. C’est alors que prend place le monologue du protagoniste de la pièce. Il s’agira de voir en quoi ce monologue s’intègre à la pièce, et les ressorts sur lesquels il fonctionne. Nous verrons dans une première partie....

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