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le barbier de Seville acte 2 scène 4

Publié le 17/10/2012

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  Le texte dont nous allons traiter est un extrait de la comédie Le Barbier de Séville"de Beaumarchais, écrite en 1775. Il s'agit d'une pièce en quatre actes, bien que cinq à l'origine, premier volet de la trilogie Le Roman de la famille Almaviva, suivie du Mariage de Figaro(1778)et de La mère coupable(1792). En 1775, Louis XVI, vingt ans, est roi de France depuis un an. Il s'entoure ainsi de ministres compétents dont Turgot, ministre des finances qui propose de nombreuses réformes destinées à améliorer l'économie du pays. C'est dans ce contexte de changement que paraît la comédie de Beaumarchais, d'abord boudée puis adulée, marquée par l'esprit réformiste du siècle. Nous allons étudier plus exactement l'acte II scène IV de l'œuvre, nous penchant ainsi sur cette scène de confrontation entre deux des personnages principaux, Rosine et Bartholo. L’intérêt principal de cet acte est de montrer par quels moyens la comédie met en forme cette confrontation en Rosine et Bartholo. C'est pourquoi l'on pourra dans un premier temps analyser l'intrigue, puis mettre en évidence les caractères des personnages et enfin il conviendra de traiter le comique . D'une première lecture on remarquera que Beaumarchais met en évidence l'intrigue de cet acte, à savoir le fait que Bartholo soupçonne le complot ce qui rendra la tache plus difficile à faire pour le Comte, le valet et Rosine. En effet tout au long du texte on voit que Bartholo se doute de la vérité et essaye de faire avouer Rosine par tous les moyens possibles comme on le voit avec "J'aime mieux craindre sans sujet que m'exposer sans précaution. Tout est plein de gens entreprenants,d'audacieux... N'a-t-on pas, ce matin encore, ramassé lestement votre chanson pendant que j'allais la chercher? Oh!je..." ou l'on remarque que Bartholo sait que quelqu'un et non le vent a emporter le papier, et se sert de l'interrogation pour la faire avouer ainsi que des points de suspension pour l'inviter à répondre. En outre Bartholo décide de sécuriser sa maison pour empêcher Figaro ou quiconque de recommencer , "tout cela n'arrivera plus ; car je vais faire celer cette grille", rendant la tache moins facile à Figaro et au Comte. On verra ensuite que le comique sert beaucoup à la dispute dans ce texte et l'on en retrouve ainsi plusieurs formes. Premièrement du comique de situation, en effet Bartholo, le trompeur, se retrouve à son tour tromper par le valet figaro, ainsi celui fait part de son inquiétude avec "Ah malédiction ! l'enragé, le scélérat corsaire de Figaro ! Là, peut on sortir un moment de chez soi sans être sûr en y entrant ... ?" ou l'on note qu'il se sent démuni et impuissant, comme on l'observe aussi lorsqu'il nous fait part du fait qu'il a réussi à lui tout seul " à écloper toute sa maison" et a faire de son "antichambre une place d'arme" concédant ainsi à Figaro qu'il est le plus malin ce coup ci . Les énumérations et accumulation des forfaits de Figaro ainsi que la ponctuation expressive de ses phrases montrent son admiration vis à vis du valet. Deuxièmement on remarquera du comique de mots, plus exactement de répétition. En effet Bartholo pour piéger Rosine répéte ce qu'elle dit, notamment avec " Le vent, le premier venu !..." lui montrant qu'il connait la supercherie et que ce qu'elle dira n'a pas d'importance, ajoutant au comique de la scène. Enfin on trouve du comique de scène avec la "bataille" verbale entre Rosine et Bartholo, le spectateur ne sachant pas qui aura finallement le dernier mots. En effet entre Rosine qui nie les faits au début puis s'emporte pour mettre le spectateur de son coté avec " Faites mieux ; murez les fenêtres tout d'un coup; d'une prison à un cachot, la différence est si peu de chose!" ou l'ironie prône, et Bartholo qui l'assène d'insinuation, " n'a-t-on pas encore ce matin ramassé lestement votre chanson" pour la faire avouer puis qui réussi à la piéger " Oh le méchant vieillard !", on ne sait qui gagnera.

« On verra ensuite que le comique sert beaucoup à la dispute dans ce texte et l'on en retrouve ainsi plusieurs formes.

Premièrement du comique de situation, en effet Bartholo, le trompeur, se retrouve à son tour tromper par le valet figaro, ainsi celui fait part de son inquiétude avec "Ah malédiction ! l'enragé, le scélérat corsaire de Figaro ! Là, peut on sortir un moment de chez soi sans être sûr en y entrant ...

?" ou l'on note qu'il se sent démuni et impuissant, comme on l'observe aussi lorsqu'il nous fait part du fait qu'il a réussi à lui tout seul " à écloper toute sa maison" et a faire de son "antichambre une place d'arme" concédant ainsi à Figaro qu'il est le plus malin ce coup ci .

Les énumérations et accumulation des forfaits de Figaro ainsi que la ponctuation expressive de ses phrases montrent son admiration vis à vis du valet.

Deuxièmement on remarquera du comique de mots, plus exactement de répétition.

En effet Bartholo pour piéger Rosine répéte ce qu'elle dit, notamment avec " Le vent, le premier venu !..." lui montrant qu'il connait la supercherie et que ce qu'elle dira n'a pas d'importance, ajoutant au comique de la scène.

Enfin on trouve du comique de scène avec la "bataille" verbale entre Rosine et Bartholo, le spectateur ne sachant pas qui aura finallement le dernier mots.

En effet entre Rosine qui nie les faits au début puis s'emporte pour mettre le spectateur de son coté avec " Faites mieux ; murez les fenêtres tout d'un coup; d'une prison à un cachot, la différence est si peu de chose!" ou l'ironie prône, et Bartholo qui l'assène d'insinuation, " n'a-t-on pas encore ce matin ramassé lestement votre chanson" pour la faire avouer puis qui réussi à la piéger " Oh le méchant vieillard !", on ne sait qui gagnera.. »

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