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Explication de texte Le Barbier de Séville Acte II Scène 7

Publié le 29/09/2018

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dernière réplique (lignes 29-30). En outre Bartholo se voit en mauvaise posture. Dans cette scène, il rencontre deux opposants contre aucun adjuvant. De plus, ces opposants sont de rang inférieur à lui étant ses valets. Bien qu’étant le maître et disposant donc d’une autorité incontestable, ses valets se permettent de lui répondre : d’abord L’Eveillé à la ligne 8 (« Est-ce que c’est quelqu’un donc, monsieur Figaro ? ») puis La Jeunesse aux lignes 11-12 (« Eh mais, monsieur, y a-t-il... y a-t-il de la justice ? »). Le médecin est obligé de se justifier face à des personnes qui sont à son service, il perd de sa superbe, se met en colère et est contraint de s’expliquer (lignes 13-14 : « De la justice ! C'est bon entre vous autres misérables, la justice ! Je suis votre maître, moi, pour avoir toujours raison. », lignes 16 à 19 « Quand une chose est vraie ! Si je ne veux pas qu’elle soit vraie, je prétends bien qu'elle ne soit pas vraie. Il n'y aurait qu'à permettre à tous ces faquins-là d'avoir raison, vous verriez bientôt ce que deviendrait l'autorité. »). Le personnage de Bartholo, le barbon, est un personnage mauvais, le public s’amuse alors à le voir contrarié, par de simples valets et un barbier de surcroit !
Cette scène qui regroupe de nombreux procédés comiques est comme un intermède durant le déroulement de l’action. Elle permet aux spectateurs de rire et se divertir. La scène 7 de l’acte II du Barbier de Séville est un bel exemple de saynète.

« repose sur ce paradoxe entre le nom des valets et leur personnalité.

De plus, Beaumarchais présente Bartholo comme un personnage colérique et sa colère alimente le comique de la scène.

Enfin, le comique de la scène repose aussi sur la situation dans laquelle sont placés les personnages.

En effet, le destin leur a tous joué un mauvais tour et ce destin porte le nom de Figaro.

Le barbier a fait la barbe au médecin et à ses valets.

Le rusé a dupé tout le monde sans que ceux-ci ne puissent s’opposer à lui.

Figaro a administré un sternutatoire à La Jeunesse et un somnifère à L’Eveillé, diminuant ainsi la vigilance des valets que Bartholo avait chargé de surveiller sa pupille, Rosine, dont il est amoureux.

Figaro réussit ainsi à parler à Rosine, provoquant la colère de Bartholo qui voit ses dispositifs de sécurité déjoués.

Bartholo est aussi hors de lui car, en s’y prenant ainsi, il se voit contraint de faire soigner ses serviteurs par la main même de l’homme qui les a mis dans cet état et donc, la dette du barbier serait remboursée par ses services sans qu’il ait eu à rembourser le moindre sou, comme le médecin l’indique dans sa dernière réplique (lignes 29-30).

En outre Bartholo se voit en mauvaise posture.

Dans cette scène, il rencontre deux opposants contre aucun adjuvant.

De plus, ces opposants sont de rang inférieur à lui étant ses valets.

Bien qu’étant le maître et disposant donc d’une autorité incontestable, ses valets se permettent de lui répondre : d’abord L’Eveillé à la ligne 8 (« Est-ce que c’est quelqu’un donc, monsieur Figaro ? ») puis La Jeunesse aux lignes 11-12 (« Eh mais, monsieur, y a-t -il...

y a-t -il de la justice ? »).

Le médecin est obligé de se justifier face à des personnes qui sont à son service, il perd de sa superbe, se met en colère et est contraint de s’expliquer (lignes 13-14 : « De la justice ! C'est bon entre vous autres misérables, la justice ! Je suis votre maître, moi, pour avoir toujours raison.

», lignes 16 à 19 « Quand une chose est vraie ! Si je ne veux pas qu’elle soit vraie, je prétends bien qu'elle ne soit pas vraie.

Il n'y aurait qu'à permettre à tous ces faquins-là d'avoir raison, vous verriez bientôt ce que deviendrait l'autorité.

»).

Le personnage de Bartholo, le barbon, est un personnage mauvais, le public s’amuse alors à le voir contrarié, par de simples valets et un barbier de surcroit ! Cette scène qui regroupe de nombreux procédés comiques est comme un intermède durant le déroulement de l’action.

Elle permet aux spectateurs de rire et se divertir.

La scène 7 de l’acte II du Barbier de Séville est un bel exemple de saynète.. »

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