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Le chêne et le roseau commentaire

Publié le 10/01/2011

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Le chêne et le roseau de Jean Anouilh est une fable du milieu du XXème siècle, celle-ci est une véritable parodie de la fable de Jean de la Fontaine portant le même nom.   Dans ce commentaire nous verrons les preuves de l’imitation de Jean Anouilh.

 

Le chêne et le roseau de Jean Anouilh est une imitation, ce n’est pas seulement le titre que Anouilh reprend mais aussi les personnages et même l’histoire (mort du chêne), on pourrait même allez jusqu’à la longueur de ces fables qui sont très similaires. Il reprend aussi la personnification de ces personnages bien que ceux-ci ne représente pas la même chose. En effet Anouilh ne fait pas que reprendre inutilement la fable de la Fontaine, il change la fonction des personnages, la morale de l’histoire, tout est inversé cela nous indique aussi que la morale de al Fontaine à cette époque n’est plus de mise les  mentalités ainsi que le monde a changé).

 

Dans la fable de la Fontaine le Chêne représente quelqu’un de trop fier voire arrogant, sûr de son pouvoir, de sa force: «Cependant que Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête.» , qui en vient même jusqu’à ce moqué de l’aspect des autres plus chétif: «Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau». La Fontaine montre la domination du Chêne par ses moquerie mais aussi grâce à son «temps de parole» celui-ci est beaucoup plus long que celui attribué au roseau. de plus c’est lui qui engage le dialogue: «Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature».

Tandis que dans la fable de Anouilh le chêne est fier mais pas arrogant bien que la philosophie du roseau de plier l’échine lui échappe il ne se permet pas de se moquer de lui. Ici le dialogue est «équitable» le chêne parle autant que le roseau. 

De plus dans ces deux fables le Chêne meurt mais ce sont les attitude de ceux-ci qui ont diriger la morale 

 

Le Roseau de la Fontaine est très humble et répond à la fausse compassion du Chêne, à ses moqueries par des phrases brèves, il est très soumis. Mais malgré cela il réussi tout de même à inversé les roles: «Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici; Contre leurs coups épouvantables; Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin» grâce a cette phrase le roseau semble mettre le Chêne en position de faiblesse.

Tandis que dans la fable de Anouilh le roseau est hypocrite il veut qu’on le voit comme une victime : «Que nous autres, petites gens,Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents, Dont la petite vie est le souci constant», alors que lors de la mort du chêne il se réjouit de sa mort, étant lui vivant et l’autre presque mort il se sent comme plus fort : «On sentait dans sa voix sa haine; Satisfaite. Son morne regard allumé.» 

 

Anouilh en plus de changer l’histoire de la fable de la Fontaine va en changer la morale (source même de la fable). Dans la Fontaine c’est le chêne, représentant d’une personne forte, pleine de pouvoir beau, quelqu’un de magnifique en tout sens. Mais cette personne est fière, elle se vante, et surtout se dresse devant tout, même ce qui est plus fort que lui (ce qui causera sa perte). Tandis qu’à l’opposé le Roseau lui chétif qui courbe devant chaque choses mais qui lui reste en vie. La possible morale de cette fable serait : la loi du plus fort n’est pas toujours la meilleur (cette fable lui sert donc aussi correction a la fable du loup et de l’agneau ou la loi du plus fort est la meilleur ou du moins l’emporte), parfois l’humilité , courbé l’échine est une bien meilleure solution afin de survivre.

Anouilh lui a une tout autre vision des choses, chez lui le Chêne qui est le même que chez la Fontaine bien que plus humble, est vue comme le «héros». Il aura le mot de la fin : «Lui dit : « Je suis encore un chêne ».», cette phrase montre la fierté du chêne a avoir vécu comme il l’a fait. Tandis que le roseau est lui très perfide il courbe le dos devant toute choses ce qui le rend lâche. Ici la morale serait plutôt : plier devant un obstacle (courber l’échine) n’est pas une solution il faut affronter les problèmes et tenir bon quitte a en mourir pour ses idées. Mourir sans regret.

 

Une dernière chose sépare ces deux fables, c’est le mode d’écriture. La fable d’Anouilh utilise un langage courant «aux marmots», de plus les personnages contrairement à dans la fable de le Fontaine savent qu’ils sont dans une fable « N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ? La morale en est détestable» et il critique directement la morale de la Fontaine. Tandis que la Fontaine ne montre pas qui il vise dans sa fable. Et ses personnages sont présenter comme de véritable personne : le «Chêne» et le «Roseau» s’écrivent avec une majuscule. 

 

La fable de la Fontaine et celle de Anouilh diffèrent en tout points personnages, morale, mode d’écriture. Ce sont deux personnes de deux époques différentes et qui ont chacun eu une vie différente. Bien qu’il diffèrent autan l’un de l’autre il sont tous deux choisi la fable pour passer leur message. Mon avis de la vie se rangerais plus sous la morale de Anouilh, bien que je ne suis pas entièrement d’accord avec lui. Je refuse de m’écraser devant qui que ce soit je veux vivre ma vie comme je l’entend en harmonie avec tous si tout le monde faisait cette effort sans se préoccuper que de soit (sans se laisser marché sur les pied) on vivrais tous bien. Si une fable était écrit à notre époque en reprenant ces deux fable quel en serait la morale??

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