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Le corps féminin dans la publicité

Publié le 28/02/2012

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Sachez d’abord que ce dessin résulte d’une recherche pour mon projet de fin d’année pour l’Arts.P. En premier lieu j’ai voulu évoquer ici, ma haine très prononcée pour une boîte carrée en plastique que l’on nomme communément « télévision « et qu’aujourd’hui une grande majorité de personne juge indispensable à son quotidien. Puis par ailleurs, c’est l’exploitation de la femme pour nourrir le matraquage publicitaire et l’enfermement dans un modèle imposé que j’ai voulu démontrer.

 

Une télévision pour dénoncer l’objet qui, par excellence, contribue à l’abrutissement des masses.

La télévision nous renferme, nous isole de la réalité du monde extérieur dans lequel nous vivons. Le lien qui nous unis à ce petit écran est par nature et de toute évidence hypnotique. Devant l’écran notre intellect dort et nos corps s’amollissent. Contrairement aux idées reçues, la télévision ne repose pas du tout ! Elle est comme un opium dont on dépend très rapidement.

Nous perdons de ce fait toute capacité à réfléchir, à analyser. La télévision se définie alors en tant que véritable directeur de conscience (elle me dit ce qu’il faut penser, ce que je dois consommer…) L’individus est systématiquement spolié de sa pensé. On peut donc affirmer sans hésitation  qu’il s’agit bien là d’une forme d’aliénation.

Influencer ? Manipuler ? En vérité, le réel devient pour nous ce que l’on veut bien nous faire voir. Nous sommes in extenso sous l’emprise des médias. Notre esprit est modeler, éduquer par cet instrument de sujétion.

 

L’utilisation d’un corps de « nana « parce que l’image des femmes est omniprésente dans l’univers médiatique, et plus particulièrement publicitaire.

La publicité inonde notre société de l’image de la femme servant les intérêts de la pub. Cette représentation se dégrade très sérieusement. Dans nos téléviseurs, dans la rue…partout elle est présente. Corps dénudés, poses suggestives, regards incitateurs, vêtement parfois provocants … voilà ce que l’on voit à longueur de journées.

Etre toujours parfaites, avoir une plastique irréprochable…la femme est représentée pour ses facultés physique et non intellectuelle (un exemple récurent dans les clips et plus particulièrement dans ceux des rappeurs américains) et du coup hyper dévalorisée.

Plus précisément la femme et son corps sont énormément exploités à travers la publicité. La nudité, la sexualité, les charmes de la femme en général sont devenus des éléments incluant de ce milieu pour promouvoir à une réussite. La femme doit plaire, séduire, provoquer le désir et cette notion les publicitaires l’on bien assimiler. Elle devient alors un réel appât et instigateurs  des arguments de vente.

De plus, dans cette « course au sexisme spectaculaire «, les publicités renvoient également de façon répétitive les femmes au rôle de ménagères passives cloîtrées dans leurs intérieurs. Une dangereuse instrumentalisation donc, de le femme qui n’est pas sans conséquence sur sa propre considération au sein de notre société. Ce que l’on pourrait appelé le stéréotype de la femme objet. Elle enferme celles-ci dans un modèle imposé.

Or si l’homme est bien sûr lui aussi touché par ce conditionnement culturel (doit être fort, viril, protecteur …), la femme semble occupé une place primordiale en tant que support privilégiés de valeurs et de pratiques de normes sociales !

 

La femme est donc reconnue en ce sens que comme objet de plaisir ou sujet domestique. Où qu’elle soit, où qu’elle aille, sa dépendance ne varie pas. Elle demeure esclave du regard de l’homme.

 

 

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