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Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits de roman, qui nous exposent à des scènes de meurtres.

Publié le 31/03/2017

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Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits de roman, qui nous exposent à des scènes de meurtres. Le premier extrait de Thérèse Raquin de l’auteur réaliste Emile Zola, publié en 1867. Le second texte est tiré de La condition humaine écrite par André Malraux en 1933 et le dernier texte est un passage du roman de Albert Camus dont le titre est L’étranger, il a été publié en 1942. Il s’agira ici de montrer comment la description de la nature intervient dans ces trois extraits. Nous distinguerons deux groupes : les textes A et C qui proposent la personnification d’une nature chaleureuse témoin d’un crime, et le texte B qui représente une nature angoissante qui tente de repousser le meurtre. Tout d’abord, nous pouvons remarquer que la description de la nature n’occupe pas la même place dans tous ces textes. En effet dans l’extrait de L’étranger, la nature occupe presque la moitié du texte, l’auteur en évoque tous les détails, comme lorsqu’il donne des couleurs précises : «rougeâtre» ; « brun sombre » ; «blanchâtre»… Zola étant un auteur réaliste c'est pour cela qu'il donne tant de détails, il peint le réel sans l'idéaliser. La nature intervient afin de sous-entendre la mort, sa description nous montre un côté triste, dramatique. Il personnifie même la nature en nous montrant que la campagne ressent la mort arriver, notamment grâce au champ lexical de l'obscurité et celui de la mort, ainsi qu’avec une description peu rassurante \" brouillard laiteux\". A l’inverse dans les deux textes suivants, la nature est moins décrite. En effet, André Malraux et Albert Camus s’attardent d’avantage sur la psychologie et les sentiments des personnages. Par exemple, dans le passage de La condition humaine, nous n’avons qu’une information sur le lieu de la scène : dans la ville dite «building» l.6, alors que nous connaissons les ressentis et les mouvements du personnage Tchen : «angoisse» ; hébétude» ; «mains hésitantes» ; «éleva légèrement le bras droit». En outre, La Condition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est donc pas une nature comme dans les autres textes qui est décrite mais la ville, ses buildings et leur lumière. Dans le texte Thérèse Raquin l’on assiste tout d’abord à une description de la nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu’elle provient d’un building : «La seule lumière venait du building» l.6. Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres textes de Zola et Camus qui sont des lumières naturelles qui proviennent du soleil, on assiste d’ailleurs au coucher de soleil dans le premier passage, qui donne un cadre merveilleux au texte : «Ils regardaient les dernières lueurs quitter les hautes branches». Dans ces trois extraits la nature n’est pas perçue de la même manière par le lecteur. En effet dans le texte de Camus, la nature semble belle et chaude, «bruit des vagues», «soleil», «sable», «océan», «mer», «horizon», seuls les sentiments et les pensées du personnage Meursault sont négatives. Nous pouvons remarquer un contraste entre la perception par le lecteur d’un paysage agréable et les pensées du personnage. Dans le texte Thérèse Raquin, nous remarquons une personnification de la nature : «Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. Nous pouvons comparer ce texte avec La Condition Humaine où on rencontre aussi un environnement froid et inquiétant. En effet dans le premier texte, la nature est \"d’un brun sombre taché de gris\" l.2, on nous décrit également du \"brouillard\" l.14. De même chez Malraux, où seule une\" électricité pâle\" vient percer une \"nuit où le temps n’existait plus\". Cette nuit est même qualifiée comme \"écrasée d’angoisse\" à la ligne 20. Camus fait également une personnification de la nature : «Le ciel s’ouvrait […] pour laisser pleuvoir du feu». Ces personnifications permettent au lecteur de se sentir plus proche de la nature et donc de l’environnement qui entoure les personnages, ainsi il s’identifie plus facilement à ceux-ci. Les 4 éléments de la nature sont également utilisés dans ce texte L’étranger, ce qui fait prendre conscience au lecteur de la puissance de cette dernière : « Le bruit des vagues » l.6 pour l’eau, « La brûlure du soleil » l.14 pour le feu, « le ciel s’ouvrait » l.28 pour l’air, et « le même sable » l.7 pour la ter...

« lumière.

Dans le texte Thérèse Raquin l'on assiste tout d'abord à une description de la nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6.

La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu'elle provient d'un building : «La seule lumière venait du building» l.6.

Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres textes de Zola et Camus qui sont des lumières naturelles qui proviennent du soleil, on assiste d'ailleurs au coucher de soleil dans le premier passage, qui donne un cadre merveilleux au texte : «Ils regardaient les dernières lueurs quitter les hautes branches». Dans ces trois extraits la nature n'est pas perçue de la même manière par le lecteur.

En effet dans le texte de Camus, la nature semble belle et chaude, «bruit des vagues», «soleil», «sable», «océan», «mer», «horizon», seuls les sentiments et les pensées du personnage Meursault sont négatives.

Nous pouvons remarquer un contraste entre la perception par le lecteur d'un paysage agréable et les pensées du personnage.

Dans le texte Thérèse Raquin, nous remarquons une personnification de la nature : «Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6.

Nous pouvons comparer ce texte avec La Condition Humaine où on rencontre aussi un environnement froid et inquiétant.

En effet dans le premier texte, la nature est "d'un brun sombre taché de gris" l.2, on nous décrit également du "brouillard" l.14.

De même chez Malraux, où seule une" électricité pâle" vient percer une "nuit où le temps n'existait plus".

Cette nuit est même qualifiée comme "écrasée d'angoisse" à la ligne 20.

Camus fait également une personnification de la nature : «Le ciel s'ouvrait [...] pour laisser pleuvoir du feu».

Ces personnifications permettent au lecteur de se sentir plus proche de la nature et donc de l'environnement qui entoure les personnages, ainsi il s'identifie plus facilement à ceux-ci.

Les 4 éléments de la nature sont également utilisés dans ce texte L'étranger, ce qui fait prendre conscience au lecteur de la puissance de cette dernière : « Le bruit des vagues » l.6 pour l'eau, « La brûlure du soleil » l.14 pour le feu, « le ciel s'ouvrait » l.28 pour l'air, et « le même sable » l.7 pour la ter.... »

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