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LE DENOUEMENT, Thérèse Raquin.

Publié le 15/05/2011

Extrait du document

raquin

 

 

Analyse du texte :

Ce texte est extrait d’un roman d’Emile Zola, auteur naturaliste de la fin du XIVe siècle. Ce passage narre le suicide de Thérèse et Laurent. Zola nous conduit donc à un dénouement à la fois dramatique et tragique, dramatique par l’aspect théâtral, le discours narratif et la condensation de l’action ; tragique par le fait que Zola nous montre la mort comme une délivrance pour les personnages, les termes mélioratifs utilisés pour désignés la mort, et l’allégorie de Mme Raquin et la référence à la catharsis.

 

Introduction.

Zola, auteur naturaliste du XIXe siècle, publie Thérèse Raquin en 1868, avec un but scientifique : celui de montrer le comportement étrange lorsqu'un tempérament sanguin est au contact d'un tempérament nerveux. Dans cet extrait , Zola nous décrit la fin de Thérèse et Laurent, les deux amants et meurtriers de Camille, devant être, au départ, deux meurtres prémédités, mais qui se transformeront en deux suicides. La scène se déroulant sous les yeux jugeurs de Mme Raquin.

Nous montrerons tout d’abord que la description de l’extrait correspond à un dénouement, premièrement dramatique, mais qui, par extension, deviendra par la suite un dénouement tout aussi tragique.

 

  1. Un dénouement dramatique.

Cet extrait de Thérèse Raquin nous offre un exemple très représentatif du dénouement dramatique.

Dans ce passage, le narrateur adopte le point de vue omniscient, et créé aussi un effet de théâtre.

Ici, on constate que le narrateur connaît parfaitement les sentiments de Thérèse et Laurent : " cette sensation étrange qui prévient de l'approche d'un danger fit tourner la tête aux époux " ; avec un renforcement de la charge émotionnelle dans la fin de l'extrait : " resta glacé ", "bouleversé " ; qui sont même parfois désignés par la 3e personne du pluriel : " muets et froids " , "ils se sentirent las et écoeurés " , " ils éprouvèrent un grand besoin de néant " ... On a aussi une description de l'action, on voit tout : " Il enleva la carafe des mains de sa femme " , " ils s'examinèrent pendant quelque secondes " ...

Le narrateur donne ainsi au lecteur une impression théâtrale, la sensation que la scène se passe devant lui, mise à part les pensées des personnages.

La narration, est centrée sur l'action. Elle est enrichie de verbes d'action tous au passé simple. Le regard est aussi très présent grâce au champs lexical de la vue.

 

 

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