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le désir selon spinoza

Publié le 17/01/2013

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spinoza
Le désir selon SPINOZA (En lien avec la notion de LIBERTE) D'abord lire la BIOGRAPHIE de SPINOZA + le résumé de sa doctrine : . dans Le monde de Sophie . dans le AàZ . dans le MANUEL p. 414-415 Questions : 1. Dans quel pays a-t-il vécu ? Quel autre philosophe y a vécu également ? Pourquoi ? 2. De quelle religion est SPINOZA ? Est-il intégré à sa communauté ? Pourquoi ? 3. Sa philosophie aura-t-elle du succès de son vivant ? Comment survivra- t-il 4. SPINOZA est-il rationaliste ? OUI/NON. Expliquez et justifiez sa conception de la Raison. 5. SPINOZA est-il panthéiste ? OUI/NON. Expliquez et justifiez sa conception de la Nature et de Dieu. 6. SPINOZA est-il moniste ou dualiste ? OUI/NON. Expliquez et justifiez. 7. En quoi SPINOZA réutilise-t-il la manière de réfléchir et d'écrire de DESCARTES dans le Discours de la Méthode, par exemple ? 8. En quoi SPINOZA réutilise-t-il l'argument ontologique sur l'existence de Dieu de DESCARTES ? 9. En quoi pourrait-on le comparer à une des philosophies post- socratiques, et pourquoi ? 10. En quoi SPINOZA croit-il au déterminisme ? Quelle est sa conception de la Liberté ? Extrait n°1 : le renversement spinozien L'essence d'une chose réside dans l'effort pour persévérer dans son être. Cet effort, rapporté à l'esprit et au corps et accompagné de conscience, se nomme désir. Il en résulte une double conséquence. D'une part le désir n'est pas manque mais affirmation et conservation de soi ; d'autre part nous ne désirons pas une chose parce quelle est bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons. Proposition IX L'Esprit, en tant qu'il a tant des idées claires que des idées confuses, s'efforce de persévérer dans son être pour une certaine durée indéfinie, et est conscient de cet effort qu'il fait. Démonstration L'essence de l'Esprit est constituée d'idées adéquates et d'idées inadéquates (comme nous l'avons vu dans la proposition 3 de cette partie), et par suite (par la proposition 7 de cette partie) tant en tant qu'il a les unes qu'en tant qu'il a les autres, il s'efforce de persévérer dans son être ; et ce (par la proposition 8 de cette partie) pour une certaine durée indéfinie. Et comme l'Esprit (par la proposition 23 partie 2) à travers les idées des affections des corps est nécessairement conscient de soi, l'Esprit est donc (par la proposition 7 de cette partie) conscient de son effort. CQFD Scolie Cet effort, quand on le rapporte à l'Esprit seul s'appelle Volonté ; mais quand on le rapporte à la fois à l'Esprit et au Corps, on le nomme Appétit, et il n'est, partant, rien d'autre que l'essence de l'homme, de la nature de qui suivent nécessairement les actes qui servent à sa conservation ; et par suite l'homme est déterminé à les faire. Ensuite, entre l'appétit et le désir il n'y a pas de différence, sinon que le désir se rapporte généralement aux hommes en tant qu'ils sont conscients de leurs appétits, et c'est pourquoi on peut le définir ainsi : le Désir est l'appétit avec la conscience de l'appétit. Il ressort donc de tout cela que, quand nous nous efforçons à une chose, quand nous la voulons ou aspirons à elle, ou la désirons, ce n'est pas parce que nous jugeons qu'elle est bonne ; mais au contraire, si nous jugeons qu'une chose est bonne, c'est précisément parce que nous nous y efforçons, nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons. Spinoza, Éthique, Partie III, trad. B. Pautrat, éd. Le Seuil, 1988, p. 219 QUESTIONS : 1. En quoi on retrouve ici une influence des Mathématiques et du cartésianisme dans l'écriture ? 2. Pourquoi peut-on parler de renversement spinozien du désir ? Extrait n°2 : le désir de l'Autre « Du fait que nous imaginons qu'un objet semblable à nous [...] est [...] affecté d'un certain affect, nous sommes par là affectés d'un affect semblable. « Plus précisément : « Cette imitation des affects s'appelle pitié quand elle concerne la tristesse ; mais si elle est relative au désir, elle s'appelle émulation, celle-ci n'étant donc rien d'autre que le désir d'une chose provoquée en nous par le fait que nous imaginons que d'autres êtres semblables à nous ont le même désir. «

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