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« Le meilleur des mondes » (original : « Brave new world ») - Aldous Huxley

Publié le 30/07/2010

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I - Biographie de l’auteur : Aldous Huxley (1894-1963)

L’homme : Aldous Huxley est un romancier britannique, né le 26 juillet 1894 dans une famille appartenant à l’élite intellectuelle de son pays. Il voit sa mère, sa sœur et son frère mourir dès son enfance avant d’être atteint à 16 ans d’une grave maladie des yeux qui le rend presque aveugle. Il obtient un diplôme à Oxford où il rencontre de nombreux écrivains dont notamment D.H.Lawrence. En 1919 il épouse Maria Nys qui lui donne un fils. En 1937, il part s’installer à Hollywood où on lui refuse la citoyenneté américaine. En 1955, sa femme Maria décède. Il se remarie l’année suivante avec Laura Archera, elle-même auteur. Il meurt en le 22 novembre 1963 (le jour de l’assassinat de J.F.Kennedy) des suites d’un cancer de la gorge. L’écrivain : Aldous Huxley termine son premier roman (non publié) à l’âge de 17 ans. Bien qu’il soit plus connu comme romancier et essayiste, il a aussi écrit des nouvelles, de la poésie, des récits de voyage et des scénarios de film pour Hollywood. Dans son œuvre, A. Huxley laisse transparaître son scepticisme et son pessimisme par rapport à la société. Il critique les usages, les normes sociales, les idéaux et se préoccupe des applications potentiellement nuisibles à l'humanité du progrès scientifique. Il a proclamé dans ses romans avec une ironie méprisante la faillite des valeurs chrétiennes et démocratiques. Huxley tenta de trouver des réponses à ses questions sur la tragique dualité de l'homme, sur l'avenir de l'espèce humaine. En 1931, influencé par l’ampleur de la crise financière qui touche le monde entier, il rédige en quatre mois « Le meilleur des mondes « qui connaît un succès international. Alors que ses premières œuvres étaient dominées par la défense d'un certain humanisme, il s'intéresse de plus en plus aux questions spirituelles, et particulièrement à la parapsychologie et à la philosophie mystique, un sujet sur lequel il a beaucoup écrit (il est connu pour avoir réalisé sur lui-même des expériences de drogues psychédéliques dans la recherche de l’illumination). Il publie notamment les romans « Les portes de la perception « (1954) et « Le ciel et l’enfer « (1956), relatifs à ce thème. Il écrit également « Retour au meilleur des mondes « qui paraît en 1958, roman où il analyse à nouveau la société avec un point de vue encore plus pessimiste que 30 ans plus tôt dans « Le meilleur des mondes «. Pour de nombreux intellectuels, A. Huxley était considéré à la fin de sa vie comme l'un des phares de la pensée contemporaine. En 1959, il se voit décerner le Award of Merit for the Novel par l’académie américaine des Arts et des Lettres. Ses œuvres ont été régulièrement inscrites dans la liste d’étude des cours de philosophie britannique moderne dans les lycées et universités d’Amérique. II – Résumé du roman

Première phrase : « Un bâtiment gris et trapu de trente-quatre étages seulement. « Dernière phrase : « Sud-sud-ouest, sud, est… « Résumé : Contexte L'histoire débute à Londres , en l'an 632 de Notre Ford . Le monde est dominé par un Etat Mondial, puissance supranational, seul un nombre marginal de personnes non-civilisées sont regroupées dans des « réserves de sauvages «. Les sociétés anciennes ont été détruites par un conflit de grande ampleur appelé "Guerre de Neuf Ans". Dans cette société, la reproduction vivipare a totalement disparu ; les êtres humains sont tous fécondés dans des centrec d'incubation et de conditionnement. Les traitements que subissent les embryons au cours de leur développement déterminent leur future position dans la hiérarchie sociale. Une fois enfants, les jeunes humains reçoivent un enseignement hypnopédique, c’est-à-dire par le sommeil, qui les conditionne parfaitement durant leur sommeil. La société est séparée en cinq castes avec d’abord les Alpha, l'élite dirigeante. Ils sont programmés pour êtres grands, beaux et intelligents et relativement autonome. Les Bêta forment une caste de travailleurs intelligents, conçus pour occuper des fonctions assez importantes. Les Gamma constituent la classe moyenne voire populaire. Les Delta et les Epsilon forment enfin les castes inférieures ; ils sont faits pour occuper les tâches ingrates dans la société. Chacune de ces castes est divisée en deux sous-castes : Plus et Moins. Toute personne n’est conçu que de façon à être heureuse de sa situation et pour préserver cet état de bonheur, les gens utilisent du soma. Le Soma est une sorte de drogue se consommant en comprimé et qui, à forte dose, plonge dans un état second de bien-être. Le Soma ne provoque pas les mêmes effets secondaires dangereux des drogues actuelles (héroïne, ectazy). Cette société rend tabou le sujet de la viviparité : l'allusion à la maternité, à la famille ou encore au mariage font rougir de honte aussi bien les jeunes que les adultes. La sexualité y apparaît comme un simple loisir : chaque individu possède simultanément partenaires sexuels, et la durée de chaque relation est extrêmement courte. Les femmes utilisent de nombreux moyens de contraception, dits "exercices malthusiens", afin de contourner tout risque de reproduction qui échapperait au conditionnement réglementaire. Chacun des membres de la société est conditionné pour être un bon consommateur et est obligé de participer à la vie sociale. La solitude et l’abstinence sexuelle sont rares et mal vues. Histoire Dans cette société futuriste, le personnage clé du début de l’histoire est Bernard Marx, un alpha dont le programme génétique a en partie échoué, il souffre de sa différence. Il est en marge de la société, il refuse le Soma, ainsi que la plus part des principes de sa société. En tentant de séduire une jeune femme, Lenina Crowne, Bernard obtient un droit de passage pour lui-même et pour Lénina à destination d'une Réserve à Sauvages. Il présente ce voyage à Lénina comme un rendez-vous galant. Le couple rencontre Linda, une femme qui vécut autrefois dans l'État Mondial et qui, par accident, s’est retrouvée dans la réserve et a donné naissance à un enfant, John. Fasciné par Bernard et surtout par Lénina, John souhaite voir le monde civilisé. Bernard obtient finalement l’autorisation d’emmener Linda et John à Londres avec lui. En confrontant Linda et John à l’homme qui les a laissées là-bas quelques années auparavant le directeur du centre d’incubation et de conditionnement, Mr Tomakin, Bernard provoque un scandale vu la honte que représente le fait d’avoir un enfant. Certains individus de la caste supérieure sont en admiration devant le jeune homme qui devient rapidement leur coqueluche. Pourtant un jour John refuse imprévisiblement de participer à une soirée mondaine organisée par Bernard qui a invité toute la haute société. Le sauvage, d’abord fasciné par ce nouveau monde se rend finalement compte qu’il n’adhère pas à ses valeurs d'origine, avec notamment l'impossibilité de construire une relation exclusive et «classique« avec Lénina, chose qu'il désire pourtant absolument. Quant à Bernard, il perd la petite notoriété acquise grâce à John, redevenant à nouveau en marge de la société. Malgré cela, John sympathise rapidement avec Helmholtz Watson, un ami de Bernard lui aussi différent du reste de la société. Ils se voient souvent pour des discussions intellectuelles. Un jour, Linda, qui a consommé une énorme quantité de soma depuis son retour à Londres, meurt. Sur son lit de mort, John se met en colère, choqué par l’indifférence des infirmières et de jeunes enfants venant briser son moment de recueillement pour être conditionner à la mort. Par la suite, John tente de dissuader des deltas de prendre du Soma en jetant des comprimés mais les deltas l'attaquant. Par la suite la police intervient et arrête John ainsi que Bernard et Helmholtz qui viennent de le rejoindre. Ils sont conduits dans le bureau de Mustapha Menier (sa Forderie) où ils débattent longuement de l’évolution de la société, du bonheur, de la liberté, de la religion, ou enc ore de la stabilité sociale. L’administrateur finit par leur expliquer qu’ils se doivent de se retirer sur une île, où vivent d’autres marginaux comme eux, au nom de l’équilibre social. Contrairement à Watson et Marx, John a choisi un vieux phare, en espérant pouvoir y vivre paisiblement. Mais la solitude lui est impossible car il est redevenu malgré lui un objet de curiosité, et même plus: un objet de culte. Des hommes et des femmes viennent le voir se fouetter lors des séances d’auto purification. Et durant l’une de ces séances John attaque Lénina qui s’est mêlée à la foule. Effrayé par ce qu'il a fait, dégoûté de lui-même et fataliste sur l’impossibilité d’être tranquille, il finit par se pendre dans son phare. III - Portrait des personnages principaux

- Bernard Marx (Alpha plus) Bernard est un marginal. Il est petit, moins beau que la majorité des Alphas et souffre de sa laideur. De plus, il est considéré comme asocial. (Du fait de son exclusion, une rumeur circule prétendant que lors de sa conception en éprouvette l'injection d'alcool dans son pseudo sang, traitement réservé aux fœtus des classes inférieures, ce qui justifierait son physique ingrat.) Il n’a pas les mêmes goûts que ces concitoyens, il aime par exemple les promenades. Il a une sensibilité différente, éprouve une sorte de conscience individuelle inexistante chez les autres. Bernard est critique sur la société et ses principes comme la mise en commun du corps avec Forster parlant de Linda comme un bout de viande. Néanmoins il veut au fond ressembler aux autres comme le prouve le moment où, quand John suscite un intérêt important et que les autres commencent à s’intéresser à lui, il change de comportement, et devient un individu commun et snobant notamment Watson. Après la perte de sa notoriété, il redevient comme au début et renoue avec ses anciennes amitiés. . Bernard est un exemple d’inadaptation qui représente bien les failles de cette société. Le fait qu’il se comporte normalement quand il devient connu prouve que sa déviance n’est due qu'à sa mauvaise intégration à la société. - John, dit « le Sauvage « Agé d’une vingtaine d’année, John est le fils naturel de Linda et du directeur du centre d’incubation et de conditionnement de Londres. Il apparaît comme un beau jeune homme blond (qui plaît notamment à Lenina), et comme un individu aux capacités de compréhension et de réflexions relativement développées. Il a été éduqué dans un village indien, et n'a pas subi le conditionnement de la société de l’Etat Mondial. Son enfance dans la communauté indienne a été difficile car il est mis un peu à l’écart à cause de sa mère. Linda a essayé de l’éduqué en lui apprenant à lire mais sa culture d’origine est celle des indiens Malpais. Il connaît bien l’Œuvre de Shakespeare, manifeste des sentiments ainsi que certaines valeurs morales telles que l’abstinence et la fidélité qui contrastent avec en opposition avec les valeurs de la société. Il a des préjugés favorables sur Londres, mais peut juger cette société d’un œil différent Idéalisant d'abord Londres, il découvre vite l’aliénation collective de ce monde. Son opinion de Londres se dégrade tout au long de son séjour dans le monde civilisé, c’est sa relation avec Lenina qui en est un peu le fil fil conducteur. Attiré par Lenina, il comprend finalement qu’elle n’éprouve qu’un désir sexuel et non de l’amour. Il analyse alors les relations humaines dans cette civilisation comme dérisoires, très pauvres. Finalement John se rend compte que ce monde n’est pas pou lui et qu’il ne pourra jamais y vivre heureux. - Lénina Crowne (Bêta) Lenina est une femme aux cheveux châtains, très belle et avec beaucoup de charme. Elle a néanmoins des tendances relationnelles hors normes : elle est restée longtemps avec Henry Foster, sans avoir d’autres relations, et son attirance pour Bernard Marx ne s’est pas faite avec les critères de sa société, elle est avec lui parce qu’il est petit et faible et est intriguée par sa différence sans pour autant la comprendre. Cependant l’ampleur de son conditionnement est trop grand pour qu’elle puisse sortir des limites imposées par la société Elle respecte parfaitement la doctrine hypnopédique, se montrant notamment outrée quand John lui explique le mariage. - Helmholtz Watson (Alpha plus) Watson est un bel homme, sportif, compétent dans son métier, il plaît aux femmes, il a en apparence tous les critères physiques et intellectuels d’un Alpha plus. Mais pourtant il se sent différent car c’est un être trop intelligent pour apprécier les plaisirs insipides de ce monde, il a aussi l’impression d’être sous-employé. L’impression de Helmoltz par rapport à son travail s’affine tout au long de l’histoire, au début il a une impression assez vague de vide dans son travail puis il comprend qu’il y a un manque de sentiments profonds dans cette société. - Linda (Bêta) Au moment du récit, Linda est une vieille femme, obèse et dégradée par l’alcool. Contrairement aux membres de cette société, les outrages du temps n'ont pas été évités par les traitements scientifiques. Elle présente les signes de la vieillesse, et cela car elle a vécu une partie de sa vie dans une réserve de sauvages, sans le confort et les techniques modernes de la civilisation. Elle a été bien conditionnée et n’a pas jamais réussi à comprendre les indiens, ainsi elle a vécu en retrait. Bien que le fait d’être mère de John soit une honte pour elle, Linda aime son fils, se chargeant notamment de son éducation, mais ne peut témoigner directement son affection du fait de son conditionnement. On ne note pas d’évolution psychologique de sa part comme en témoigne son retour à la civilisation où, vivant toujours renfermée chez elle, elle se drogue au soma pour le restant de ses jours, jusqu’à en mourir. - Mustapha Menier (Alpha plus) Cet Alpha est l’administrateur mondial de l’Europe occidentale, de part son statut il fait parti des hommes les plus important de l’Etat Mondial. Comme Watson, il est trop intelligent pour avoir sa place dans la société, il aurait pu choisir de s’exiler mais à préférer prendre le poste d’administrateur. Il est très cultivé et a notamment accès a toute les œuvres censurées dans la société. Pour lui, garant de l’ordre, le système de fonctionnement de l’Etat Mondial avec ses techniques de conditionnement, ses doctrines etc., est nécessaire à la stabilité. Il constate que les civilisations précédentes se sont détruites à cause des trop grandes libertés individuelles qu’elles laissaient. IV - Schéma actanciel

Les deux personnages principaux sont : - Bernard Marx, qui cherche à s’intégrer dans la société malgré ses difficultés ; - John, qui veut découvrir une société dans laquelle il des préjugés favorables ; Les adjuvants sont : Lenina, Linda, Watson. Les opposants sont : Tomakin (directeur du centre d’incubation et de conditionnement) et Mustapha Menier. V - Thèmes abordés dans l’œuvre et impressions personnelles

Définitions : - Utopie : Le terme d'utopia est un néologisme grec composé du préfixe grec privatif u et du mot topos qui signifie lieu. Le sens d'utopie est donc, approximativement, « sans lieu «, « qui ne se trouve nulle part «. Dans le langage courant actuel, " utopique " veut dire impossible ; une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, a priori, hors de notre portée. L'utopie (eutopia) est la description d'une société idéale. Elle procède d'ailleurs d'une tradition que l'on fait remonter à La République de Platon. Plus spécifiquement l'utopie est un genre littéraire s'apparentant au récit de voyage mais ayant pour cadre des sociétés imaginaires. - Contre-Utopie : Les contre-utopies ne sont pas le contraire des utopies, mais des utopies en sens contraire. Elles en récupèrent fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner contre son bénéficiaire, par menacer ce qui constitue proprement son humanité. Et elles le prouvent toujours de la même manière, en poussant la logique jusqu’à son terme, en imaginant l’utopie enfin achevée, close, parfaite, et en soulignant quelles seraient les conséquences, grotesques ou terribles, de cette “ perfection ”. Par le biais de la caricature, elles démasquent le double jeu de l’utopie, les cauchemars dissimulés sous les merveilles promises. Lien avec la biologie Dans ce roman, outre l’aspect philosophique, la relation avec la science de la vie est très bien développée. On aborde le thème de la génétique et du clonage avec les centres d’incubation et de conditionnement où les fœtus sont fécondés dans des éprouvettes, où leur développement est totalement sous contrôle, faisant ainsi de l’homme un produit fabriqué à la chaîne, comme une machine. On distingue deux phases dans la création d’un individu avec d’abord la fécondation durant laquelle on règle les paramètres de taille, beauté, capacité physique… Puis une seconde phase de conditionnement où les individus encore bébés sont soumis à des méthodes hypnopédiques (relation avec la mémoire et le subconscient) et à des expériences difficiles, comme celle avec les fleurs où les bébés reçoivent une décharge électrique (cortex somato-sensoriel, mémoire tactile et visuelle) Il ne faut pas oublier que ce roman a été rédigé en 1931 et qu’à cette époque la génétique était encore quelque chose de nouveau et pas bien exploré, c’est peut-être pour cela que l’on ne parle pas concrètement de génétique.

 

Ecrit en 1931, paru en 1932  Auteur : Aldous Huxley  Genre : science-fiction  Registre : tragique (principalement)    Sommaire :  I - Biographie de l’auteur  II - Résumé du roman  III - Portrait des personnages principaux  IV - Schéma actanciel  V - Thèmes abordés dans l’œuvre et impressions personnelles

« société.

Chacune de ces castes est divisée en deux sous-castes : Plus et Moins.Toute personne n'est conçu que de façon à être heureuse de sa situation et pour préserver cet état de bonheur,les gens utilisent du soma.

Le Soma est une sorte de drogue se consommant en comprimé et qui, à forte dose,plonge dans un état second de bien-être.

Le Soma ne provoque pas les mêmes effets secondaires dangereux desdrogues actuelles (héroïne, ectazy).Cette société rend tabou le sujet de la viviparité : l'allusion à la maternité, à la famille ou encore au mariage fontrougir de honte aussi bien les jeunes que les adultes.

La sexualité y apparaît comme un simple loisir : chaque individupossède simultanément partenaires sexuels, et la durée de chaque relation est extrêmement courte.

Les femmesutilisent de nombreux moyens de contraception, dits "exercices malthusiens", afin de contourner tout risque dereproduction qui échapperait au conditionnement réglementaire.

Chacun des membres de la société est conditionnépour être un bon consommateur et est obligé de participer à la vie sociale.

La solitude et l'abstinence sexuelle sontrares et mal vues.HistoireDans cette société futuriste, le personnage clé du début de l'histoire est Bernard Marx, un alpha dont le programmegénétique a en partie échoué, il souffre de sa différence.

Il est en marge de la société, il refuse le Soma, ainsi quela plus part des principes de sa société.En tentant de séduire une jeune femme, Lenina Crowne, Bernard obtient un droit de passage pour lui-même et pourLénina à destination d'une Réserve à Sauvages.

Il présente ce voyage à Lénina comme un rendez-vous galant.

Lecouple rencontre Linda, une femme qui vécut autrefois dans l'État Mondial et qui, par accident, s'est retrouvée dansla réserve et a donné naissance à un enfant, John.

Fasciné par Bernard et surtout par Lénina, John souhaite voir lemonde civilisé.

Bernard obtient finalement l'autorisation d'emmener Linda et John à Londres avec lui.En confrontant Linda et John à l'homme qui les a laissées là-bas quelques années auparavant le directeur du centred'incubation et de conditionnement, Mr Tomakin, Bernard provoque un scandale vu la honte que représente le faitd'avoir un enfant.

Certains individus de la caste supérieure sont en admiration devant le jeune homme qui devientrapidement leur coqueluche.Pourtant un jour John refuse imprévisiblement de participer à une soirée mondaine organisée par Bernard qui a invitétoute la haute société.

Le sauvage, d'abord fasciné par ce nouveau monde se rend finalement compte qu'il n'adhèrepas à ses valeurs d'origine, avec notamment l'impossibilité de construire une relation exclusive et «classique» avecLénina, chose qu'il désire pourtant absolument.

Quant à Bernard, il perd la petite notoriété acquise grâce à John,redevenant à nouveau en marge de la société.

Malgré cela, John sympathise rapidement avec Helmholtz Watson, unami de Bernard lui aussi différent du reste de la société.

Ils se voient souvent pour des discussions intellectuelles.Un jour, Linda, qui a consommé une énorme quantité de soma depuis son retour à Londres, meurt.

Sur son lit demort, John se met en colère, choqué par l'indifférence des infirmières et de jeunes enfants venant briser sonmoment de recueillement pour être conditionner à la mort.

Par la suite, John tente de dissuader des deltas deprendre du Soma en jetant des comprimés mais les deltas l'attaquant.

Par la suite la police intervient et arrête Johnainsi que Bernard et Helmholtz qui viennent de le rejoindre.

Ils sont conduits dans le bureau de Mustapha Menier (saForderie) où ils débattent longuement de l'évolution de la société, du bonheur, de la liberté, de la religion, ou encorede la stabilité sociale.

L'administrateur finit par leur expliquer qu'ils se doivent de se retirer sur une île, où viventd'autres marginaux comme eux, au nom de l'équilibre social.

Contrairement à Watson et Marx, John a choisi un vieuxphare, en espérant pouvoir y vivre paisiblement.

Mais la solitude lui est impossible car il est redevenu malgré lui unobjet de curiosité, et même plus: un objet de culte.

Des hommes et des femmes viennent le voir se fouetter lors desséances d'auto purification.

Et durant l'une de ces séances John attaque Lénina qui s'est mêlée à la foule.

Effrayépar ce qu'il a fait, dégoûté de lui-même et fataliste sur l'impossibilité d'être tranquille, il finit par se pendre dans sonphare. III - Portrait des personnages principaux - Bernard Marx (Alpha plus)Bernard est un marginal.

Il est petit, moins beau que la majorité des Alphas et souffre de sa laideur.

De plus, il estconsidéré comme asocial.

(Du fait de son exclusion, une rumeur circule prétendant que lors de sa conception enéprouvette l'injection d'alcool dans son pseudo sang, traitement réservé aux fœtus des classes inférieures, ce quijustifierait son physique ingrat.)Il n'a pas les mêmes goûts que ces concitoyens, il aime par exemple les promenades.

Il a une sensibilité différente,éprouve une sorte de conscience individuelle inexistante chez les autres.

Bernard est critique sur la société et sesprincipes comme la mise en commun du corps avec Forster parlant de Linda comme un bout de viande.Néanmoins il veut au fond ressembler aux autres comme le prouve le moment où, quand John suscite un intérêtimportant et que les autres commencent à s'intéresser à lui, il change de comportement, et devient un individucommun et snobant notamment Watson.

Après la perte de sa notoriété, il redevient comme au début et renoueavec ses anciennes amitiés.

.Bernard est un exemple d'inadaptation qui représente bien les failles de cette société.

Le fait qu'il se comportenormalement quand il devient connu prouve que sa déviance n'est due qu'à sa mauvaise intégration à la société.- John, dit « le Sauvage »Agé d'une vingtaine d'année, John est le fils naturel de Linda et du directeur du centre d'incubation et deconditionnement de Londres.

Il apparaît comme un beau jeune homme blond (qui plaît notamment à Lenina), etcomme un individu aux capacités de compréhension et de réflexions relativement développées.Il a été éduqué dans un village indien, et n'a pas subi le conditionnement de la société de l'Etat Mondial.

Sonenfance dans la communauté indienne a été difficile car il est mis un peu à l'écart à cause de sa mère.

Linda aessayé de l'éduqué en lui apprenant à lire mais sa culture d'origine est celle des indiens Malpais.

Il connaît bien. »

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