Devoir de Philosophie

Le Père Goriot

Publié le 31/07/2010

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Honoré de Balzac, né en 1799 à Tours, a fait des études de droits et philosophie, il est destiné à une carrière juridique. Mais passionné par la lecture de romans, il arrive a convaincre sa famille de le laisser s'essayer à l'ecriture. Bien qu'il eut des difficultées finacières et qu'il fut endetté toute sa vie d'où l'importance qu'il accorde à l'argent. Il deviendra un ecrivan romancier celèbre. A l'âge de 35 ans, il decide d'ecrire le Père Goriot en s'inspirant, dit-il, d'un fait divers. Balzac nous permet de comprendre les déchéances qui peuvent arriver à certaines classes et la montée évidente des classes plus riches, les différences de moeurs et d'opinions et les oppositions qui existent entre ses classes. Le Père Goriot marque une étape importante de la Comédie Humaine de Balzac (ensemble de 137 oeuvres dans lesquels, Balzac reprenait les mêmes personnages) Personnages : Le debut du roman commence par la description de la pension Vauquer, qui n'est autre que le nom de la directrice Mme Vauquer. Plusieurs pensionnaires y logent : • Eugène de Rastignac, venu à Paris pour y étudier le droit. À la maison Vauquer, il rencontre Vautrin, qui va lui proposer des marchés pour faire fortune. Toutefois Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu'au bout les conseils criminels de Vautrin. Très vite il fait son chemin dans les hautes hiérarchies sociales. Chaque relation lui apporte quelque chose de différent, et elles l'aident toutes à progresser dans sa quête. Il va connaître une relation amoureuse avec Delphine de Nucingen, fille du Père Goriot. • Le père Goriot , 69 ans, ancien négociant et commerçant, il a fait fortune en vendant ses farines au bon moment profitant de la disette pendant la periode de la Révolution pour les vendre a un prix avantageux. Resté veuf avec deux filles, il se ruine pour le bonheur de ses dernières qui le laisse indiférent. L'une deviendra comtesse de Restaud et l'autre baronne de Nucingen. Le père Goriot, lui, va voir sa fortune et son mode de vie se deteriorer au fil des années. De plus aucuns des gendres de ses filles n'acceptent de l'accueillir. Il reside donc à la pension Vauquer, il y mourera dans l'ignorance à la fin du roman. • Vautrin, ancien forçat très épris de revanche sociale. • Victorine Taillefer, une fille que son père a déshéritée après la mort de sa mère, au profit de son frère, mais elle récupérera son héritage après la mort de son frère. Elle vit pauvrement avec une parente, Mme Couture • Mlle Michonneau, femme avide et peu morale • Poiret , c'est un homme qui contribue aux conversations en répétant toujours ce que les autres viennent de dire. • Bianchon, medecin, il est ami a Rastignac. La composition : Parties: Personnage principale: Pages: Type: I) Une pension bourgeoise Le cadre 110 pages description II) L'entrée dans le monde Rastignac 89 pages recit III) Trompe la mort Vautrin 74 pages recit IV) La mort du père Père Goriot : 73 pages fin tragique Résumé : le roman continue avec le parcour de Rastignac.Grâce à sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et tombe sous le charme de la Comtesse Anastasie de Restaud. C'est par la suite qu'il va decouvrir ému jusqu'aux larmes les mystère du Père Goriot. Celui-ci n'avait pas bonne reputation. Mais dorénavant Eugène décide d'apporter son soutien au Père Goriot car il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles. Eugène de Rastignac ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui donner leurs dernières économies. Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer (locataire de la pension) tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir. Mais le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la Vicomtesse de Beauséant . II l'accompagne au Théâtre-Italien, où il se fait présenter Delphine de Nucingen . Il fait une cour à celle-ci. De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine. Emu, le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer de fréquenter la jolie baronne. Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant. Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières. Elle lui confie que son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune ressource personnelle. Elle avoue aussi l'échec de son mariage avec le baron et les sacrifices qu'elle et sa sœur ont imposés à leur père. Lorsque Rastignac apprend la nouvelle au Père Goriot. Le vieil homme est désespéré que sa fille aient des soucis financiers. Il souhaite saisir la justice pour lui permettre de retrouver sa fortune. Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il dépense beaucoup d'argent. Il constate combien l'argent est essentiel pour s'imposer dans la haute société parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler. Au jardin des plantes, M. Poiret et Mlle Michonneau rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leur indique la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un tatouage à l'épaule. A la pension Vauquer, Victorine laisse entrevoir à Eugène les sentiments qu'elle éprouve pour lui tandis que Vautrin poursuit secrètement la préparation du meurtre de son frère. Mlle Michonneau devient certaine que Vautrin est le forçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter. Le même jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine. Le père Goriot va être victime d'un grave malaise suite au resurgissement des manques financiers de ses deux filles. Bianchon, l'étudiant en médecine, ami de Rastignac, analyse les symptômes qui frappent le vieux Père Goriot et diagnostique une grave crise d'apoplexie. Par la suite, Eugène annoncera à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se montre indifférent à son sort. Seuls Rastignac et son ami Bianchon seront là pour accompagner les derniers moments du vieil homme, bien qu'il souhaitait voir ses deux filles une dernière fois. Elles seront tristement abscentes. Le Père Goriot est un roman d'apprentissage. En effet, au fil du roman, Balzac nous enseigne, à travers Eugène de Rastignac, la dure réalité de la vie parisienne. L'emprise de l'argent et de l'ambition pousse les personnages de ce roman à agir sans scrupules, dans une société où la cruauté est importante. Et où les sentiments ne sont jamais sincère. Le thème dominant dans ce roman est celui de la paternité, ou encore la passion. Car le Père Goriot, c'est avant tout l'homme qu'un amour sans limites, isole, détruit. Balzac dénonce la corruption et les injustices de la société, cette oeuvre est une véritable leçon de morale. Titre de l'oeuvre : Goriot a donné son nom à l’œuvre, et son patronyme a été accolé à l’appellation de père. Cette dénomination a deux origines. La première est peu flatteuse. Elle est due à la minable jalousie de Madame Vauquer, à sa vengeance mesquine, à sa sournoise cruauté : elle entend faire endosser à un innocent la responsabilité des déboires financiers qui ont fait suite aux impayés de la comtesse de l’Ambermesnil. Cette dénomination familière traduit la baisse de considération, puis le mépris déguisé de l’hôtesse qui perçoit la baisse des revenus de son pensionnaire : « Malheureusement, à la fin de la deuxième année, monsieur Goriot justifia les bavardages dont il était l’objet, en demandant à madame Vauquer de passer au second étage, et de réduire sa pension à neuf cents francs. Il eut besoin d’une si stricte économie qu’il ne fit plus de feu chez lui pendant l’hiver. La veuve Vauquer voulut être payée d’avance, à quoi consentit monsieur Goriot, que dès lors elle nomma le père Goriot. Ce fut à qui devinerait les causes de cette décadence. « La seconde que le lecteur averti découvre progressivement est plus élogieuse. Elle correspond au projet de Balzac. Elle est une qualification absolue : Goriot est fondamentalement un père. Il n’existe que comme père. Balzac entend peindre dans ce personnage la passion paternelle. Cette vertu poussée à l’extrême devient un martyre. Comme toute passion, elle est aveuglement et côtoie la folie. Balzac veut faire œuvre de moraliste en étudiant un beau spécimen de vertu dégénérée. Balzac cultive le paradoxe en montrant magistralement que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions. Goriot s’enfonce peu à peu dans sa monomanie, perdant tout contact avec le réel lorsqu’il ne s’agit plus du bonheur de ses filles. Sa déchéance est d’autant plus pathétique que le pauvre père s’illusionne et qu’il se trompe radicalement dans sa conception de la paternité. Pour lui, l’idéal du père est de satisfaire les moindres caprices de ses enfants. Son éducation est non seulement laxiste, mais de plus elle se trompe sur les moyens de parvenir au bonheur familial. Il donne sans cesse l’impression de vouloir acheter l’affection de ses filles. Finalement il est rejeté par ses gendres comme un être peu fréquentable car il n’a pas su inspirer le respect et s’est dépossédé du seul bien qui le rendait aimable. De même il s’expose à l’ingratitude de ses filles qui ne voient en lui que le pourvoyeur de leur vicieuse paresse, de leur inconséquente futilité. Faute de leur avoir appris la frustration, la valeur du manque, Goriot ne leur a pas permis d’accéder à une autonomie affective. Sa passion fusionnelle a infantilisé ses enfants.

 

« car il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles.Eugène de Rastignac ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit à sa mère et à ses sœurspour leur demander de lui donner leurs dernières économies.Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer(locataire de la pension) tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune filled'un héritage fabuleux.

Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin unecommission de deux cent mille francs.

Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pactediabolique.

Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir.Mais le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la Vicomtesse de Beauséant .

II l'accompagne au Théâtre-Italien, où il se fait présenter Delphine de Nucingen .

Il fait une cour à celle-ci.De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine.Emu, le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer defréquenter la jolie baronne.

Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant.Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières.Elle lui confie que son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune ressource personnelle.Elle avoue aussi l'échec de son mariage avec le baron et les sacrifices qu'elle et sa sœur ont imposés à leur père.Lorsque Rastignac apprend la nouvelle au Père Goriot.

Le vieil homme est désespéré que sa fille aient des soucisfinanciers.

Il souhaite saisir la justice pour lui permettre de retrouver sa fortune.Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il dépense beaucoup d'argent.

Il constate combien l'argent estessentiel pour s'imposer dans la haute société parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler. Au jardin des plantes, M.

Poiret et Mlle Michonneau rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leurindique la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom detrompe-la-mort.

Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien untatouage à l'épaule.A la pension Vauquer, Victorine laisse entrevoir à Eugène les sentiments qu'elle éprouve pour lui tandis que Vautrinpoursuit secrètement la préparation du meurtre de son frère.

Mlle Michonneau devient certaine que Vautrin est leforçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter.

Le même jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine.Le père Goriot va être victime d'un grave malaise suite au resurgissement des manques financiers de ses deux filles.Bianchon, l'étudiant en médecine, ami de Rastignac, analyse les symptômes qui frappent le vieux Père Goriot etdiagnostique une grave crise d'apoplexie.Par la suite, Eugène annoncera à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se montre indifférent à son sort.Seuls Rastignac et son ami Bianchon seront là pour accompagner les derniers moments du vieil homme, bien qu'ilsouhaitait voir ses deux filles une dernière fois.

Elles seront tristement abscentes. Le Père Goriot est un roman d'apprentissage.

En effet, au fil du roman, Balzac nous enseigne, à travers Eugène deRastignac, la dure réalité de la vie parisienne.

L'emprise de l'argent et de l'ambition pousse les personnages de ceroman à agir sans scrupules, dans une société où la cruauté est importante.

Et où les sentiments ne sont jamaissincère.Le thème dominant dans ce roman est celui de la paternité, ou encore la passion.

Car le Père Goriot, c'est avanttout l'homme qu'un amour sans limites, isole, détruit.Balzac dénonce la corruption et les injustices de la société, cette oeuvre est une véritable leçon de morale. Titre de l'oeuvre : Goriot a donné son nom à l'œuvre, et son patronyme a été accolé à l'appellation de père.

Cette dénomination a deuxorigines.La première est peu flatteuse.

Elle est due à la minable jalousie de Madame Vauquer, à sa vengeance mesquine, àsa sournoise cruauté : elle entend faire endosser à un innocent la responsabilité des déboires financiers qui ont faitsuite aux impayés de la comtesse de l'Ambermesnil.

Cette dénomination familière traduit la baisse de considération,puis le mépris déguisé de l'hôtesse qui perçoit la baisse des revenus de son pensionnaire : « Malheureusement, à lafin de la deuxième année, monsieur Goriot justifia les bavardages dont il était l'objet, en demandant à madameVauquer de passer au second étage, et de réduire sa pension à neuf cents francs.

Il eut besoin d'une si stricteéconomie qu'il ne fit plus de feu chez lui pendant l'hiver.

La veuve Vauquer voulut être payée d'avance, à quoiconsentit monsieur Goriot, que dès lors elle nomma le père Goriot.

Ce fut à qui devinerait les causes de cettedécadence.

»La seconde que le lecteur averti découvre progressivement est plus élogieuse.

Elle correspond au projet de Balzac.Elle est une qualification absolue : Goriot est fondamentalement un père.

Il n'existe que comme père.

Balzac entendpeindre dans ce personnage la passion paternelle.

Cette vertu poussée à l'extrême devient un martyre.

Commetoute passion, elle est aveuglement et côtoie la folie.

Balzac veut faire œuvre de moraliste en étudiant un beauspécimen de vertu dégénérée.

Balzac cultive le paradoxe en montrant magistralement que le chemin de l'enfer estpavé de bonnes intentions.

Goriot s'enfonce peu à peu dans sa monomanie, perdant tout contact avec le réellorsqu'il ne s'agit plus du bonheur de ses filles.

Sa déchéance est d'autant plus pathétique que le pauvre pères'illusionne et qu'il se trompe radicalement dans sa conception de la paternité.

Pour lui, l'idéal du père est desatisfaire les moindres caprices de ses enfants.

Son éducation est non seulement laxiste, mais de plus elle setrompe sur les moyens de parvenir au bonheur familial.

Il donne sans cesse l'impression de vouloir acheter l'affectionde ses filles.

Finalement il est rejeté par ses gendres comme un être peu fréquentable car il n'a pas su inspirer lerespect et s'est dépossédé du seul bien qui le rendait aimable.

De même il s'expose à l'ingratitude de ses filles qui ne. »

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