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Le père Goriot

Publié le 27/03/2012

Extrait du document

Présenter l'intrigue du roman et présenter le roman dans l'espace et dans le temps

 

Honoré de Balzac né à Tours en 1799, et mort à Paris en Aout 1850, est un écrivain francais.

Il a exercé pluieurs métiers, notamment critique littéraire, critique d'art, essayiste, dramaturge, journaliste, imprimeur, et bien sur, écrivain.

Il a laissé une oeuvre romanesque, nommée la Comédie Humaine qui compte parmi les plus imposantes de la littérature francaise, avec 137 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852. Parmi ces romans, il y a les fameux : « Eugénie Grandet » et « le Colonel Chabert ».

 

J'ai choisi de vous présenter le « Père Goriot » de Balzac. Ce roman d'apprentissage et éponyme a été écrit en 1834 et publié en 1835. Ce roman d'environ 400 pages est composé de 4 chp :

1 une pension bourgeoise

2 l'entrée dans le monde

3 – trompe la mort

4- La mort du père.

Il fait partie des « scènes de la vie privée » de la Comédie Humaine.

C'est un roman réaliste, puisque, comme nous l'avons vu en cours, Balzac en est le père.

Ce livre établit la base de la Comédie humaine, car c'est le 1er roman où Balzac instaure le principe de récurrence des personnages.

 

L'histoire quant à elle se déroule au XIXème siècle à Paris, plus précisement en 1819, période de la Restauration, avec Louis 18, et où le capitalisme émerge, qui aura comme conséquence la division de la société en deux classes : la bourgeoisie et le prolétariat.

Dans ce roman, le milieu sociale abordée est la bourgeoisie, la noblesse.

 

Le point de vue est omniscient.

Les thèmes de ce roman sont principalement la paternité et l'argent

Il y a également l'amour, la trahison, la condition des femmes et le mariage, la critique de la société ...

 

L'histoire se passe dans la pension bourgeoise de Mme Vauquer, dans le quartier latin. Un jour arrive un jeune étudiant en droit agé de 21 ans venant de Charente, noble et pauvre, Eugène de Rastignac.

Rapidement, il fait la connaissance des habitués des pensionnaires.

Ils ont pour nom  Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le Père Goriot.

Il y a également Sylvie et Christophe qui aide Mme Vauquer a effectué les tâches de la pension.

Eugène est très ambitieux et il rêve de s'introduire dans la haute société parisienne.

Grâce à sa cousine la vicomtesse de Beauséant, il atteint son but. C'est d'ailleurs elle qui lui conseille d'y arriver par les femmes.

 

L'intrigue principal tourne autour d'un brave homme : le père Goriot.

Au début, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage, dans l'appartement le plus cossu de la pension.

Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes.

Il finit par habité dans une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.

 

Eugène finit par découvrir la sombre histoire de Goriot qui a en faite sacrifié sa vie et sa fortune pour le bonheur de ces 2 filles : l'âiné, Anastasie, comtesse de Restaud, et la cadette, Delphine, baronne de Nucingen, avec qui Rastignac va se lié intimement. Ces 2 filles se sont mariées respectivement à un compte, très riche, et à un baron banquier. Elles ne pensent qu'à l'argent et elles ne cessent d'en demander à leur père, elle le dépouille sans se soucier de ses problèmes. Elles sont la cause de sa mort tragique.

 

Seule Eugène, très ému par la vie du père Goriot, l'aime vraiment et va l'aider. C'est d'ailleurs lui qui payera son enteremment.

 

A cet intrigue, il faudrait ajouté les histoires particulières de celle de Rastignac et de Vautrin.

 

→ Présenter les perso' principaux (physiques et morales)

Dans ce roman, il y a 2 personnage principaux. Tous logent ds la pension de mme Vauquer.

 

Le Père Goriot est le personnage centrale car il fait le lien entre les autres personnages.

 

Il s'apelle en faite Jean-Joachim Goriot et est agé de 69 ans. Il est veuf et est le plus vieux de la maison Vauquer .

Il a fait fortune pendant la Révolution. C'est un ancien commercant bourgeois. Il vendait des vermicelles. Il est apellé au début « monsieur Goriot », puis, dépossédé, il est appelé « père goriot ».

Il a consacré tout son argent et sa vie pour ces 2 filles : en effet, il dote chacune d'elle de la moitié de sa fortune. Son sentiment de paternité va jusqu'à la folie.

Il finit par mourir sans un sou.

 

Il est tout d'abord décrit physiquement :

 

A 62 ans, il en paraissait 40 et à 69 ans, en arrivant dans la pension, il est riche et vie bien de son opulence. Il est cité comme étant un « bourgeois gros et gras, frais », il a un ventre bien nourri. En effet, ce dernier est «  piriforme et proéminent », sa figure est décrote comme étant « bouffie par le contentement d’un bonheur bourgeois », et il a des « yeux bleus si vivaces ».

Trois ans après, Balzac insiste sur sa dégradation physique . Il est amaigri, ridé, il a des mollets tombants, et a les traits creusés : « son front se plissa, sa mâchoire se dessina ». Il a des yeux « ternes », qui avaient « pâli ». Il est devenu « un septuagénaire  hébété, vacillant, blafard ».

 

A son arrivée dans la pension, Goriot possède beaucoup d'objets. Balzac insiste sur le nombre, la quantité : il a tout d'abord une « armoire remplie » comportant « dix-huit chemises » et  « une garde-robe bien fournie ». Il possède également « une argenterie nombreuse ».

La description passe par des énumérations, voire des accumulations d’objets. Il insiste aussi sur la matière, la finesse des étoffes, l'importance des matières, comme l'or, les diamants, le vermeil.

Cette abondance est parfois presque grossière, avec des adjectifs comme « lourde », « grosse », et « plein ».

 

Les objets relatifs à la nourriture indique une richesse bourgeoise, on sent une origine populaire récente, ne serait-ce que par la prononciation de Goriot. La richesse disparue, il retourne à un trousseau de linge grossier.

 

Il est ensuite décrit moralement.

 

Sa richesse ne l’empêche pas d’être peu attaché à l’argent. Goriot n’est pas cupide et n'est pas égoiste, en effet il « donne » facilement à Madame Vauquer ce qu’elle demande en loyer ou en indemnité de mobilier . On voit qu’il sait vivre modestement dès que l’argent disparaît. . Il reprend facilement des habits grossiers et moins coûteux. Ce désintérêt pour les biens matériels, « son insouciante générosité à se laisser attraper » et sa gentillesse, le font passer pour naïf. Il est très sensible lorsqu'il parle de ses filles, ou lorque quelqu'un parle d'elles. Il exprome ses sentiments sans se soucier de ce que les autres pensent.

Il est franche. Mais sa dégradation se ressent également dans son caractère. Auparavant, il pouvait afficher un « gai sourire », « bon », « frais » ; il devient « triste » jusqu’à sembler « pleurer du sang ».

 

Il est décrit par le point de vue externe. Tout ce que l’on apprend de Goriot passe par ce que l’on voit ou entend.

Néanmoins, Goriot est livré aux regards des autres personnages, et notamment à celui de Madame Vauquer, qui est jalouse de lui.

Elle « admire » par exemple ces 18 chemises.

Les regards portés sur Goriot témoignent d’une société cruelle, où il est une victime.

 

A la fin du livre, il avoue quand même que ces filles sont la cause de sa misère en disant « J’ai bien expié le péché de les trop aimer. Elles se sont bien vengées de mon affection, elles m’ont tenaillé comme des bourreaux. Eh ! bien, les pères sont si bêtes !»

 

En lisant le livre, j'ai compris que le « père », dans le titre du roman « le père goriot » avait 2 significations : la 1ere est due a la jalousie et a la vangeance de mme vauquer. La seconde a pour but de faire comprendre au lecteur que Monsieur Goriot est surtout un père, un bon père. Il est décrit comme le « christ de la paternité ».

 

L'opposé du Père Goriot serait pr moi Mr Taillefer, qui est un homme insensible.

 

Puis, Eugène de Rastignac est également décrit :

 

C'est le fils du baron de Rastignac. Il habite dans une modeste chambre à Paris. C'est un héro ambitieux, idéaliste, intelligent et plutot sympathique, venant de Charente.. Il est agé de 21 ans pour Paris pour étudier le droit. Il a 2 frères et deux soeurs. Il est un fils de bonne famille, qui est digne de sa pauvreté.

Pour faire parti de la haute société, il ne voit pas d'autre moyens que l'argent.

Il sera aidé par certaines personnes; notamment Madame de Beauséant, sa cousine, se propose d'aider Eugène dans son ascension sociale en le présentant aux gens les plus réputés.

Le Père Goriot l'aide également, afin d'être plus proche de ses filles. Vautrin essaye de le convaincre que tous les moyens sont bons pour atteindre ses objectifs, ce qui peut être considéré comme une aide. Il est le seul dans cet établissement a lui tenir tête.

Il subit de terribles sacrifices de sa famille pour l'aider financièrement.

Il devient l'amant de Nuncingen, fille du père Goriot.

 

 Eugène de Rastignac a un visage « tout méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus » « Sa tournure, ses manières, sa pose habituelle dénotaient le fils d’une famille noble, où l’éducation première n’avait comporté que des traditions de bon goût. »

 Rastignac prend vite goût aux soirées parisiennes. Il se rend compte qu'il est possible de réussir dans la société à travers les femmes. Rastignac finit par accepter ses choix et la réalité de la vraie vie parisienne à la fin du livre. 

Il va vraiment sa lié d'amitié avec le père Goriot, il est devenu pour lui « l’être qui, […], représentait la Paternité. » 

 

 

De son vrai nom Jacques Collin, c'est un mystérieux pensionnaire. d'une quarantaine d'années.

Ds la 3eme partie, ns découvrons que c'est un forçat évadé du bagne de Toulon surnommée Trompe la mort qui se fait passer pr un ancien commercant. Il a bcp souffert de la société, il est devenu cruel.

Il semble très intelligent.

En effet, il veut utiliser et corrompre Rastignac pour gagner beaucoup d'argent.

Il va jusqu'à tuer le frère de Victorine Taillefer, pour en avoir une partie de sa fortune.

Il est finalement dénoncé par une des pensionnaires et arrêté dans la maison Vauquer : Son tatouage le trahit qui permettait de l'indentifier l'a trahit.

C'est un homme du peuple.

Il est décrit physiquement comme étant «un fameux gaillard ! » Il a, je cite, « les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisses ».

« Sa figure, rayée par des rides prématurées, offrait des signes de dureté que démentaient ses manières souples et liantes. » Il est « rieur » et dévoué. En effet, « Si quelqu'un se plaignait par trop, il lui offrait aussitôt ses services. ».

 

Parmi toutes les aristocrates présentes dans le roman, il y en a trois qui ressortent vraiment: les deux filles du Père Goriot, Delphine et Anastasie, et madame de Beauséant.

Celle qui est la plus importante, par rapport à son pouvoir et son influence dans la société, est madame de Beauséant, qui a les salons les plus réputés de Paris. 

Elles ont une grande influence sur Rastignac pendant toute l'oeuvre :

Mme Beauséant essaye de faire en sorte que Rastignac réussisse à faire ce qu'il souhaite de sa vie, Anastasie essaye de trouver en Rastignac un ami mais elle se rend compte qu'il est du coté de son père qui lui fait honte, et delphine essaye de refaire sa vie amoureuse et srt d'entrer ds le salon très répute de mme beauséan.

Leur rôle est principalement d'aider rastignac ds son ascension sale.

 

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