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le rouge et le noir

Publié le 19/01/2016

Extrait du document

 L’action se situe à Paris.   Dans ce chapitre, qui est une continuité du chapitre 8 précédent, les personnages, en particulier Mathilde et Julien évoluent parmi les invités au bal de M. de Retz. Cet événement a lieu dans le magnifique hôtel particulier de celui-ci. Julien, transformé en dandy, découvre pour la première fois la vie de salon et écoutent les conversations d’un groupe d’admirateurs sur la beauté des femmes présentes dont Mathilde qui est la reine de la soirée. En apercevant le comte Altamira, conspirateur libéral, condamné à mort, Mathilde médite sur ce qui distingue un homme et pense que la peine de mort est la seule grandeur qui ne s’achète pas. Mais la jeune femme s’ennuie ; elle attend Julien Sorel avec qui elle souhaite s’entretenir. Elle l’aperçoit dans un autre salon alors qu’il parle de Danton avec Altamira. Consciente de sa désinvolture elle s’immisce dans la conversation des deux hommes. Julien et Mathilde vont s’affronter au travers de leurs regards.   Structure :   Nous avons choisi de découper ce texte en 5 paragraphes :   1er paragraphe : « Mais M. Sorel ……….. a redoublé d’orgueil. »   Mathilde observe Julien ; elle analyse les changements physiques opérés.   2ème paragraphe : « Julien se rapprochait …………….. Danton était un homme ! »   Julien se rapproche ; mais il continue sa conversation avec le comte d’Altamira.   3ème paragraphe : « Ô ciel ! …………… fort peu poli. »   Mathilde s’immisce dans la conversation des deux hommes.   4ème paragraphe : « Julien attendit ………………. Empressement marqué. »   Julien et Mathilde s’affrontent au travers de leurs regards.   5ème paragraphe : « Lui, ……………… avec Julien. »   Mathilde commente les réactions de Julien et pour pallier à l’ennui décide de suivre la conservation de celui-ci et du condamné à mort   Analyse :   1ère partie :   1er paragraphe : « Mais M. Sorel …………. a redoublé d’orgueil. »   Mathilde observe Julien ; elle analyse les changements physiques opérés.   Quand Mathilde aperçoit Julien, il lui semble qu’il a changé, qu’il a perdu son ton de « froideur impassible » (ou marmoréen), c’est une expression singulière pour caractériser une personne ; en effet « Etre impassible » signifie être assez maître de soi pour ne pas laisser paraître ses souffrances physiques ou ses émotions.   Ici, Julien est décrit comme un homme qui semble avoir perdu cette maîtrise de soi qui suppose des efforts permanents, en effet ce ton de froideur impassible n’est pas un état naturel ; il repose sur le désir de paraitre conforme à une situation donnée. Julien est un calculateur qui agit dans le seul but de réaliser l’objet de sa quête initiale : la réussite sociale. On remarquera que Mathilde définit ce ton comme « si naturel » ce qui est contraire à la définition première. De plus il n’a plus l’air d’un anglais. Cette formule il n’a plus l’air, que l’on trouve à cinq reprises dans le texte, décrit les différents états dans lesquels Julien veut paraitre : « ne plus avoir l’air anglais », « avoir l’air méchant », « dire d’un air extraordinaire », « avoir un air orgueilleusement humble » et « avoir quelque de l’air de … ». Tout cela n’est que faux semblant.   Mathilde décrit son regard comme un feu sombre, il veut impressionner. Il parait ressembler à « un prince déguisé », motif du paraître.   Dans cette partie Mathilde décrit un jeune homme qui n’a rien de réel, dont le jeu est de paraître pour aboutir à ses fins.   2ème partie :   2ème paragraphe : « Julien se rapprochait …………….. Danton était un homme ! »   Julien se rapproche ; mais il continue sa conversation avec le comte d’Altamira.   Dans cet extrait, le point de vue du narrateur (point de vue omniscient) est focalisé sur Mathilde. Elle est totalement subjuguée par le charisme que semble dégager Julien, elle cherche « ces hautes qualités ». 

«  Mathilde commente les réactions de Julien et pour pallier à l'ennui décide de suivre la conservation de celui-ci et du condamné à mort   Analyse :   1ère partie :   1er paragraphe : « Mais M.

Sorel ………….

a redoublé d'orgueil.

»   Mathilde observe Julien ; elle analyse les changements physiques opérés.   Quand Mathilde aperçoit Julien, il lui semble qu'il a changé, qu'il a perdu son ton de « froideur impassible » (ou marmoréen), c'est une expression singulière pour caractériser une personne ; en effet « Etre impassible » signifie être assez maître de soi pour ne pas laisser paraître ses souffrances physiques ou ses émotions.   Ici, Julien est décrit comme un homme qui semble avoir perdu cette maîtrise de soi qui suppose des efforts permanents, en effet ce ton de froideur impassible n'est pas un état naturel ; il repose sur le désir de paraitre conforme à une situation donnée.

Julien est un calculateur qui agit dans le seul but de réaliser l'objet de sa quête initiale : la réussite sociale.

On remarquera que Mathilde définit ce ton comme « si naturel » ce qui est contraire à la définition première.

De plus il n'a plus l'air d'un anglais.

Cette formule il n'a plus l'air, que l'on trouve à cinq reprises dans le texte, décrit les différents états dans lesquels Julien veut paraitre : « ne plus avoir l'air anglais », « avoir l'air méchant », « dire d'un air extraordinaire », « avoir un air orgueilleusement humble » et « avoir quelque de l'air de … ».

Tout cela n'est que faux semblant.   Mathilde décrit son regard comme un feu sombre, il veut impressionner.

Il parait ressembler à « un prince déguisé », motif du paraître.   Dans cette partie Mathilde décrit un jeune homme qui n'a rien de réel, dont le jeu est de paraître pour aboutir à ses fins.   2ème partie :   2ème paragraphe : « Julien se rapprochait ……………..

Danton était un homme ! »   Julien se rapproche ; mais il continue sa conversation avec le comte d'Altamira. . »

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