Le Sacre Du Printemps HDA

Histoire des Arts Première partie, Le Sacre du Printemps Le Sacre du Printemps est un ballet qui dure 40 minutes composé entre les années 1910 et 1913 par Igor Stravinsky et originellement chorégraphié par Vaslav Nijinski. Ce ballet est destiné pour un orchestre symphonique immense. La musique est composée en mesures de sept temps, ce qui était très peu courant à l'époque de la première représentation en 1913 à Paris et qui a d'ailleurs choqué. Il existe aujourd'hui plus de deux cents versions connues du Sacre du Printemps dont une, chorégraphiée par la célèbre Pina Bausch que nous avons étudié en classe. Dans la version de Pina Bausch que nous avons analysé avec les professeurs, la chorégraphie est un questionnement sur la complémentarité entre hommes et femmes. Les femmes, apeurées car les hommes doivent en choisir une pour un sacrifice. Les danseurs dans le ballet sont en formation géométrique (triangle, carré, cercle) au début en groupes séparés hommes/femme puis en groupes mixtes. Tous les danseurs sont habillés couleur chair mais une des danseuses porte comme un drap rouge qui symboliserait le passage de l'hiver au printemps, l'abandon du passé. La femme qui sera choisie pour le sacrifice portera une robe rouge (en rapport avec le drap cité précédemment) qui rappelle la mort, le sang et de facto, donne une dimension dramatique et triste au ballet qui normalement est sensé représenté l'arrivée du printemps. La renaissance, la nature qui revit. Seconde Partie, Pratique Après l'étude de l'oeuvre de Stravinsky, nous avons eu la chance de pratiquer pour la première fois des exercices d'expressions corporelles. Le premier exercice « O Passo «, (« le pas « en portuguais) était sur la pratique de la danse sur une variété de temps différents ( 2, 3, 4). Le professeur nous a départagé en groupes et nous a attribués à chacun une « formule « de mesures à effectuer uniquement avec les pieds (refrains et couplets). Le résultat fut très moyen du fait d'un manque extrême de coordination mais toute la classe faisait de son mieux pour essayer de donner un rendu correct à l'oreille. La seconde activité pratique que nous avons faite était l'exercice du « damier «. Les élèves ont chacun une place attribuée comme si l'on était sur un échiquier. Puis, avec la coordination la plus parfaite pour éviter les chutes, nous devions faire dans cet ordre, un pas un avant, revenir, en arrière, revenir, à droite, revenir, à gauche et enfin revenir à sa place attribuée de l'échiquier imaginaire. La venue de ces deux intervenants en cours d'EPS pour étudier une oeuvre mondialement connue et des exercices d'expression corporelle fut une première pour moi. Ce fut une expérience intéréssante et conviviale surtout pour la seconde partie. Samuel SOUCI 3ème5