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Le sang des autres

Publié le 03/05/2012

Extrait du document

L’histoire de ce roman se déroule avant la deuxième guerre mondiale. Nous sommes à Paris et c’est l’histoire d’une jeune fille qui est tiraillé entre deux éléments : les essors existentialistes des enjeux politiques de la résistance et la responsabilité des conséquences de ses propres actions.

Dans cet extrait du livre, on oppose l’attitude du père de Jean avec celle de sa mère. Si on débute par l’attitude du père, il est principalement un homme qui à un esprit tranquille, car il ne semble pas s’en faire facilement. Il doit être impressionné ou être affecté directement pour agir. Par exemple, dans le texte, on peut lire que son père montait d’un pas tranquille des ateliers au grand appartement. Lorsque la mère tente de faire sentir avec des mots la douleur que le petit à eu sur la mort de ce dernier ou tout simplement sur que les parents devaient vivre, il semblait ne pas être affecté et que cela ne changeait guère pour sa routine et sa vie. Il continuait donc de manger tout en se disant que c’était triste, qu’il était navré, mais qu’il ne pouvait rien faire pour le ramener.

De plus, il était quelqu’un qui aimait la luxure, qui appréciait posséder beaucoup de biens matériels. Il aimait en avoir beaucoup, mais il n’avait pas le temps d’en profiter. Pourquoi? Tout simplement parce qu’il travaillait tous les jours et le soir, il lisait des livres tout en prenant des notes. Il était quelqu’un qui n’aimait pas recevoir et il sortait  que très rarement. Son père était quelqu’un d’indifférent et on pouvait facilement le lire. Par exemple, lorsqu’il est à table et qu’il mange, son indifférence est perceptible.

Par contre, l’attitude et la perception de la mère est tout autre. La mère a toujours l’air de s’excuser. Par exemple, dans l’extrait du livre, on peut lire qu’elle parlait d’un ton d’excuse aux domestiques et aux fournisseurs. De plus, elle est quelqu’un qui marchait à petits pas rapides pour nous démontrer sa nervosité et son énergie. Elle voulait en faire le plus possible pour ne pas déplaire à qui que ce soit. Pour imagé son attitude, on pourrait la comparé à un escargot, parce qu’elle est toute ramassé sur elle-même afin de mettre en évidence l’espace qu’elle accaparait.

Les perceptions de la mère sont très près de la réalité et surtout sensibles aux gens autours d’elle. On peut dire qu’elle connaissait le malaise et le remords qu’il y avait. Par exemple, cet extrait l’illustre bien : Mais sa mère connaissait, il en était sûr, ce malaise qui altérait l’éclat des plus belles journées. Lorsqu’elle annonce le décès du petit, elle regorge de compassion et de peine pour ceux qui vivent ce drame.

L’opposition entre l’attitude et la perception de ces deux personnages dans cette partie du roman est dramatiquement opposés et très différentes l’une de l’autre.

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