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Le sommet de Copenhague

Publié le 24/02/2011

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La conférence de Copenhague a été la 15e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Elle a eu lieu à Copenhague, au Danemark, et a eu lieu du 7 au 18 décembre 2009. Beaucoup de pays y ont participé, des pays riches et des pays pauvres, en tout 192. L'accord de Copenhague devra prendre suite au protocole de Kyoto, en 1997, qui s'achèvera en 2013. En tout 175 pays avaient ratifié le protocole de Kyoto ; les États-Unis ont toujours refusé de le signer, alors qu'ils émettent à eux seuls 1/4 des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Ce sommet de 2009 a donc pour but de régler tous les problèmes rencontrés suite au protocole de Kyoto. La planète connaît une période de changement climatique global, l'augmentation des émissions de CO2 par an depuis 2000 est de 3.5 %. Cela a de nombreux impacts sur la biodiversité en effet la liste des espèces menacées ne cesse d'augmenter, sur la santé humaine, sur le niveau des océans, dans les 100 prochaines années le niveau des mers pourrait s'élever d'un mètre et aussi sur la température à la surface de la terre qui augmente elle aussi fortement, l'activité humaine en est la principale responsable. Or pour atténuer ces effets il faudrait réduire de 50 à 85 % les émissions globales de gaz à effet de serre, en 2050. Ces objectifs doivent être scellés lors de ce sommet. L'accord de Copenhague devra comporter les éléments suivants : *  Baisse de 25 à 40 % des réductions de gaz à effet de serre d'ici 2020 *  Aide des pays industrialisés envers les pays en voie de développement pour qu'ils utilisent de plus en plus d'énergie renouvelables Bilan La déception est générale à l'issue du Sommet de Copenhague. Après deux semaines de négociations, la Conférence des Parties a écrit un texte d'un accord préparé par un groupe de 26 pays, mené par les États-Unis, l'Inde, la Chine, le Brésil et l'Afrique du Sud. Le texte de l'accord : Il comprend 5 points principaux. *  La limitation de la hausse des températures à 2° d'ici à 2050. *  La réduction des émissions des gaz à effet de serre en fonction du choix fait par chacun des pays industrialisés. *  L'aide à l'adaptation des pays en développement aux impacts du changement climatique. En premier lieu, l'Union Européenne, le Japon et les États-Unis se sont engagés pour verser respectivement 10, 11 et 3.6 milliards de $. Ensuite il est envisagé, d'ici 2020, d'apporter une aide de 100 milliards par an. *  L'absence de contrainte légale pour les engagements pris et de vérification par une organisation mondiale, dont la création n'est pas à l'ordre du jour. Les pays devront faire une déclaration aux Nations unies concernant leur situation tous les deux ans. *  La reconnaissance de l'importance de la réduction des émissions dues à la déforestation. Des mesures sont prévues pour financer la protection des forêts par des fonds venant des pays développés. Les plus grands échecs de ce sommet sont la Chine et l'Inde qui ont refusés d'être soumis à des objectifs contraignants, l'Europe qui a été incapable de s'unifier et de trouver une position commune et a montré son faible niveau d'influence sur la scène internationale. La négociation de Copenhague a montré le rôle incontournable des deus pays les plus pollueurs de la planète, les Etats-Unis et le Chine. Les deux pays ont été désignés comme les principaux responsables de l'échec du sommet, et de ce fait tant que ces deux pays ne s'engagent pas fermement pour réduire leurs émissions, on ne peut obtenir de résultats puisqu'ils pèsent pour plus de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Les deux pays échappent ainsi à tout objectif contraignant. La Chine s'est notamment opposée à la mise en place de mesures de vérification de l'application de l'accord. Les écologistes disent que c'est un échec lamentable. Dans le monde entier, associations et partis écologistes sont unanimes : cet accord ne va pas assez loin. 

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