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Le théâtre de l'absurde

Publié le 09/03/2011

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I: Caractéristiques, crises et critiques du théâtre de l'absurde Le théâtre de l'absurde n'échappe pas à la règle et possède ses propres caractéristiques, mais aussi ses propres idéaux ainsi que des valeurs qui lui sont singulières. Ainsi, cette multitude de facteurs apportent au genre du théâtre de l'absurde une identité qui lui est unique, se démarquant ainsi de tous les autres genres de théâtre de l'époque. 1.Les caractéristiques.

Représentation explicite de l'absurde, dans "La Leçon" d'Eugène Ionesco. En effet, le théâtre de l'Absurde se caractérise donc par de nombreuses conditions théâtrales, qui vont aussi bien de la mise en scène jusqu'aux idées et morales véhiculées par l'Histoire de la pièce. D'une part, on constate dans la mise en scène du théâtre de l'absurde un déni total de réalisme concernant tous les facteurs importants dans une pièce de théâtre. Ainsi, les personnages et l'intrigue en deviennent peu crédibles et participent au jeu satirique prône par le mouvement. A cela s'ajoute souvent l'imprécision concernant le cadre spatio-temporel de la pièce (Un exemple concret pourrait aisément se porter sur « Le Roi se Meurt « de Ionesco, pièce dans laquelle le cadre spatio-temporel demeure extrêmement vague.), ce qui ajoute également une touche de dérision due à cette imprécision inexpliquée. D'autre part, le théâtre de l'Absurde se permet de s'approprier et de jouer avec chacun des éléments qui forment l'identité d'une scène dans un but encore et toujours purement absurde. Ainsi, le cadre temporel par exemple, est lui même utilisé de façon grotesque et incohérente pour appuyer l'effet de ridicule ( Temps remontant en arrière, Pendule sonnant un nombre spectaculaire de fois alors que sensée sonner théoriquement seulement une fois par heure, etc...) On ne négligera également pas le langage, qui est également le fruit d'une dérision et d'une absurdité qui caractérise clairement le théâtre de l'absurde. Ainsi, le langage exprimé tout au long de la pièce par les personnages n'en demeure plus un outil de communication, mais au contraire et paradoxalement, dénonce l'incohérence et le vide présent dans la condition humaine, dont l'absurdité est constamment évoquée dans les pièces, ainsi que la vie elle-même. De plus, on notera également la faculté de la mise en scène du théâtre de l'Absurde à laisser le spectateur rechercher et analyser l'absurdité et le ridicule théoriquement présents dans ce théâtre éponyme. En effet, le metteur en scène d'une pièce absurde se contentera seulement de mettre en scène sa pièce de façon dérisoire et ridicule, mais il n'en informera en aucun cas le spectateur de cette éventuelle présence d'absurdité dans la pièce. Ainsi, il s'agit au spectateur d'en trouver les notions en analysant de façon réfléchie la subtilité de la mise en scène. Enfin, on évoquera l'une des caractéristique principale du mouvement, qui d'ailleurs n'en est pas moins étonnante, le récurrent mélange entre le registre comique et le registre tragique. Ainsi, le comique se confond de manière constante avec le tragique, ce qui apporte un effet paradoxal et inattendu sur le spectateur. Ionesco analysera d'ailleurs ce constant mélange insolite en disant: « J'ai intitulé mes comédies "antipièces", "drames comiques", et mes drames "pseudodrames" ou "farces tragiques", car, me semble-t-il, le comique est tragique, et la tragédie de l'homme est dérisoire « 2.Critiques dissimulées derrière le mouvement Ainsi, par le biais de différents facteurs et caractéristiques qui lui sont propres, le théâtre de l'Absurde se permet de porter un regard critique sur l'homme et sa condition, tout en tournant de manière systématique la mise en scène de façon dérisoire pour mieux véhiculer les idées. Le théâtre de l'Absurde dénonce ainsi le ridicule de l'homme, ainsi que l'absurdité de sa condition. Le mouvement fait ainsi s'interroger l'homme, réduit au statut de simple spectateur, dans chacune des pièces mises en scène, le but étant de lui dénoncer la triste réalité qui le condamne et le lie de manière irréversible au déclin et à une mort irréfutable. Ainsi, l'existence de l'homme est ici analysée comme complètement dénuée d'intérêt et d'utilité. Par conséquent, A quoi sert-il de vivre si cela est pour mieux mourir ? II: Samuel Beckett et Eugène Ionesco, les piliers du mouvement Particulièrement divertissant et critique, le genre du théâtre de l'Absurde se permettra de faire intervenir de nombreux auteurs de renom tels que Fernando Arrabal (Fando et Lis; 1955) , Jean Genet (Les Paravents; 2000) et Arthur Adamov ( La Parodie; 1947) , Cependant, de ce genre théâtrale, l'on retiendra deux noms qui à eux seuls régissent les fondements du théâtre de l'Absurde, Il s'agit bien évidemment d'Eugène Ionesco et Samuel Beckett. 1,Eugène Ionesco, « Roi sans couronne « du Théâtre de l'absurde Eugène Ionesco Véritable figure emblématique de « l'Absurde «, Eugène Ionesco, de son vrai nom « Eugène Ionescu « est né le 26 Novembre 1909 à Slatina, en Roumanie. Il s'éteindra le 28 Mars 1994 à Paris. Auteur Dramatique et Écrivain Français, les plus grands critiques n'hésiteront pas à lui allouer le statut non moins privilégié de « Père du Théâtre de l'Absurde «. En effet, le théâtre de Ionesco s'inscrit dans la lignée des valeurs principales véhiculées par le mouvement. Ainsi, on retrouvera sans peine dans le théâtre de Ionesco la dénonciation de la solitude de l'Homme ainsi que l'insignifiance de son existence, toujours bien évidemment palpé d'une touche de dérision qui lui est unique, afin de rendre son théâtre accessible au plus grand monde possible. Fils d'un juriste roumain travaillant dans l'administration royale, Eugène Ionesco subira de longues années de difficultés avant son ascension fulgurante. Soumis de manière constante au contexte oppressant et ravageur de la Roumanie de la Seconde Guerre Mondiale, Eugène Ionesco saisira sa chance en 1938, année durant laquelle il reçoit de l'institut de Français à Bucarest une bourse pour se perfectionner en France, et ainsi échapper à la terreur de son pays natal. Ainsi, le futur maître de l'absurde ressortira « forgé « de ce contexte de guerre, mais il en restera tout de même marqué moralement par des séquelles somme toutes non négligeables. Représentation de "La cantatrice Chauve" au Théâtre de la Huchette, à Paris Suite à cette mauvaise passe, se cristallise peu à peu l'ascension fulgurante et la renommée du, jusqu'à présent, méconnu Ionesco. C'est dans ce contexte post-guerre mondiale qu'Eugène Ionesco rédige en 1947 sa première pièce de théâtre, intitulée « La Cantatrice Chauve «, qui sera jouée pour la première fois en 1950. Malgré une oeuvre apparente clairement satisfaisante, la pièce de Ionesco ne reçoit pas le succès escompté et est reçue assez « froide « par le public. Cependant, les différentes critiques littéraires concernant l'oeuvre de Ionesco sont positives et unanimes La pièce se verra récompensée entre autres du Molière d'honneur en 1989. En 1950, il prend la décision de s'attribuer la nationalité Française et s'en suit alors la rédaction d'une succession de pièces dont le succès n'est pas à négliger, telles que « La leçon «, « Jacques ou la soumission « ou encore d'autres telle que « Le nouveau Locataire «, qui font de lui un des représentants les plus importants du théâtre de l'Absurde. Cependant, le succès sans précédant d'Eugène Ionesco se manifeste vraisemblablement en 1957, lors de la parution de sa nouvelle pièce intitulée « Rhinocéros «, dans laquelle il manifeste son dégoût pour l'omniprésence dérangeante du patriotisme et du racisme en France, orchestrée en parti par La Guerre D'Algérie d'hiver 1956. D'autres pièces écrites après celle-ci participeront également à l'entretien de sa renommée telles que « Le Roi se meurt « en 1961, ainsi que le recueil d'articles intitulé « Notes et contres-notes « paru en 1962. De ce fait, Eugène Ionesco devient un auteur comblé et extrêmement célèbre, si bien que forcé par son succès, il n'hésitera pas à se tourner davantage vers d'autres genres tels que l'oeuvre autobiographique par exemple. A terme, suite à une dépression irréversible, Eugène Ionesco mourra à Paris le 28 Mars 1994, à l'age de 84 ans, emportant à jamais avec lui le titre de « Maître incontesté du Théâtre de l'Absurde «. On notera enfin que, durant son existence, Eugène Ionesco ne cessera d'être systématiquement assimilé à son Homologue Irlandais « Samuel Beckett «. Cette admiration et cette concurrence forcée et réciproque poussera Ionesco à réagir: « En disant que Beckett est le promoteur du théâtre de l’absurde, en cachant que c’était moi, les journalistes et les historiens littéraires amateurs commettent une désinformation dont je suis victime et qui est calculée. « Ainsi, Samuel Beckett n'en demeure pas moins l'alter ego d'Eugène Ionesco autant dans son oeuvre que dans son statut privilégié de représentant du mouvement. Samuel Beckett, un pionnier de l'Absurde De même qu'Eugène Ionesco, on ne négligera pas l'importance de Samuel Beckett dans la quintessence du mouvement du Théâtre de l'Absurde. Samuel Beckett Samuel Beckett, né le 13 Avril 1906 à Dublin et mort à Paris le 22 Décembre 1989, est un écrivain, Poète et Dramaturge Irlandais dont la particularité réside dans son Bilinguisme Anglais et français. Singulier et critique, Samuel Beckett se révèle être un artiste polyvalent qui travaille sur de nombreux supports tels que le livre, la télévision mais également le Cinéma. Même si Samuel Beckett est à l'origine de nombreuses oeuvres romanesques au succès considérable telles que « Molloy «, « Malone Meurt « ou encore « L'innommable «, tout trois formant la plus célèbre trilogie romanesque de l'écrivain, son aura ainsi que ses travaux restent tout de même alloués de façon beaucoup plus représentative au domaine du Théâtre de l'Absurde. Fruit d'une enfance plutôt calme et sereine; Samuel Beckett étudie l'Italien le Français et l'Anglais au Trinity college de Dublin, durant les années 1923 et 1927. Ces brillantes études expliquent d'ailleurs clairement sa faculté à parler plusieurs langues ainsi que sa véritable plume qui lui est caractéristique et unique. L'oeuvre qui lui apportera le succès sans précédent pour lequel il est connu aujourd'hui reste tout de même « En attendant Godot « paru en 1952. Représentation de la pièce "En attendant Godot" Cette oeuvre clairement représentative de l'engouement de l'auteur pour le genre du Théâtre de l'Absurde, n'en demeure pas moins austère et minimaliste. En effet, Samuel Beckett véhicule dans cette célèbre oeuvre l'expression d'une profonde crise de confiance et d'un pessimisme non-retenu envers la condition humaine, il illustre d'ailleurs parfaitement cette désuétude de la condition humaine dans « Fin de partie «, dans laquelle « Hamm «, protagoniste principal de l'oeuvre, dit: « Vous êtes sur terre, c'est sans remède! «. Cette oeuvre dont la notoriété n'est plus à prouver lui vaudra en parti l'attribution du Prix Nobel de la littérature en 1969. Un prix Nobel que Beckett considère d'ailleurs comme inapproprié, faisant l'objet d'une « Entreprise beckettienne «, qui, du fait de l'augmentation considérable de sa notoriété grâce à l'évènement, pousse les étudiants à analyser ses différentes oeuvres, chose à laquelle il n'adhère point. Fier de son succès mais particulièrement affaibli, Beckett mourra le 22 décembre 1989, suite à un emphysème, et sera enterré, au même titre que Ionesco, au Cimetière du Montparnasse à Paris. Ainsi, suite à de nombreuses oeuvres et pièces systématiquement parues en Anglais et en Français entre 1930 et 1995, Samuel Beckett s'impose comme un des auteurs les plus célèbres du 20ème siècle et surtout comme, à l'image d'Eugène Ionesco, le pionnier du Théâtre de l'absurde. L'apogée du Théâtre de l'Absurde, fruit d'une collaboration conséquente entre de nombreux auteurs dont ces piliers du mouvement que sont Eugène Ionesco et Samuel Beckett, atteint donc clairement son paroxysme de part un entretien constant des auteurs pour l'engouement envers ce mouvement à part entière.   

« l'Absurde, Il s'agit bien évidemment d'Eugène Ionesco et Samuel Beckett. 1,Eugène Ionesco, « Roi sans couronne » du Théâtre de l'absurdeEugène Ionesco Véritable figure emblématique de « l'Absurde », Eugène Ionesco, de son vrai nom « Eugène Ionescu » est né le 26Novembre 1909 à Slatina, en Roumanie.

Il s'éteindra le 28 Mars 1994 à Paris.Auteur Dramatique et Écrivain Français, les plus grands critiques n'hésiteront pas à lui allouer le statut non moinsprivilégié de « Père du Théâtre de l'Absurde ».En effet, le théâtre de Ionesco s'inscrit dans la lignée des valeurs principales véhiculées par le mouvement.

Ainsi, onretrouvera sans peine dans le théâtre de Ionesco la dénonciation de la solitude de l'Homme ainsi que l'insignifiancede son existence, toujours bien évidemment palpé d'une touche de dérision qui lui est unique, afin de rendre sonthéâtre accessible au plus grand monde possible.Fils d'un juriste roumain travaillant dans l'administration royale, Eugène Ionesco subira de longues années dedifficultés avant son ascension fulgurante.Soumis de manière constante au contexte oppressant et ravageur de la Roumanie de la Seconde Guerre Mondiale,Eugène Ionesco saisira sa chance en 1938, année durant laquelle il reçoit de l'institut de Français à Bucarest unebourse pour se perfectionner en France, et ainsi échapper à la terreur de son pays natal.Ainsi, le futur maître de l'absurde ressortira « forgé » de ce contexte de guerre, mais il en restera tout de mêmemarqué moralement par des séquelles somme toutes non négligeables.Représentation de "La cantatrice Chauve" au Théâtre de la Huchette, à ParisSuite à cette mauvaise passe, se cristallise peu à peu l'ascension fulgurante et la renommée du, jusqu'à présent,méconnu Ionesco.C'est dans ce contexte post-guerre mondiale qu'Eugène Ionesco rédige en 1947 sa première pièce de théâtre,intitulée « La Cantatrice Chauve », qui sera jouée pour la première fois en 1950.

Malgré une oeuvre apparenteclairement satisfaisante, la pièce de Ionesco ne reçoit pas le succès escompté et est reçue assez « froide » par lepublic.

Cependant, les différentes critiques littéraires concernant l'oeuvre de Ionesco sont positives et unanimes Lapièce se verra récompensée entre autres du Molière d'honneur en 1989.En 1950, il prend la décision de s'attribuer la nationalité Française et s'en suit alors la rédaction d'une succession depièces dont le succès n'est pas à négliger, telles que « La leçon », « Jacques ou la soumission » ou encore d'autrestelle que « Le nouveau Locataire », qui font de lui un des représentants les plus importants du théâtre de l'Absurde.Cependant, le succès sans précédant d'Eugène Ionesco se manifeste vraisemblablement en 1957, lors de la parutionde sa nouvelle pièce intitulée « Rhinocéros », dans laquelle il manifeste son dégoût pour l'omniprésence dérangeantedu patriotisme et du racisme en France, orchestrée en parti par La Guerre D'Algérie d'hiver 1956.

D'autres piècesécrites après celle-ci participeront également à l'entretien de sa renommée telles que « Le Roi se meurt » en 1961,ainsi que le recueil d'articles intitulé « Notes et contres-notes » paru en 1962.De ce fait, Eugène Ionesco devient un auteur comblé et extrêmement célèbre, si bien que forcé par son succès, iln'hésitera pas à se tourner davantage vers d'autres genres tels que l'oeuvre autobiographique par exemple.A terme, suite à une dépression irréversible, Eugène Ionesco mourra à Paris le 28 Mars 1994, à l'age de 84 ans,emportant à jamais avec lui le titre de « Maître incontesté du Théâtre de l'Absurde ». On notera enfin que, durant son existence, Eugène Ionesco ne cessera d'être systématiquement assimilé à sonHomologue Irlandais « Samuel Beckett ».

Cette admiration et cette concurrence forcée et réciproque pousseraIonesco à réagir: « En disant que Beckett est le promoteur du théâtre de l’absurde, en cachant quec’était moi, les journalistes et les historiens littéraires amateurs commettent une désinformation dont je suisvictime et qui est calculée.

»Ainsi, Samuel Beckett n'en demeure pas moins l'alter ego d'Eugène Ionesco autant dans son oeuvre que dans sonstatut privilégié de représentant du mouvement. Samuel Beckett, un pionnier de l'Absurde De même qu'Eugène Ionesco, on ne négligera pas l'importance de Samuel Beckett dans la quintessence dumouvement du Théâtre de l'Absurde. Samuel Beckett Samuel Beckett, né le 13 Avril 1906 à Dublin et mort à Paris le 22 Décembre 1989, est un écrivain, Poète etDramaturge Irlandais dont la particularité réside dans son Bilinguisme Anglais et français.Singulier et critique, Samuel Beckett se révèle être un artiste polyvalent qui travaille sur de nombreux supports telsque le livre, la télévision mais également le Cinéma.Même si Samuel Beckett est à l'origine de nombreuses oeuvres romanesques au succès considérable telles que «Molloy », « Malone Meurt » ou encore « L'innommable », tout trois formant la plus célèbre trilogie romanesque del'écrivain, son aura ainsi que ses travaux restent tout de même alloués de façon beaucoup plus représentative audomaine du Théâtre de l'Absurde.Fruit d'une enfance plutôt calme et sereine; Samuel Beckett étudie l'Italien le Français et l'Anglais au Trinity collegede Dublin, durant les années 1923 et 1927.

Ces brillantes études expliquent d'ailleurs clairement sa faculté à parlerplusieurs langues ainsi que sa véritable plume qui lui est caractéristique et unique.. »

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