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Le Tour du monde en quatre-vingt jours

Publié le 08/12/2013

Extrait du document

Jules Verne (1828-1905), est un écrivain français dont une grande partie des œuvres est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction. Il est lié à l'éditeur par un contrat de vingt ans. Mais, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses voyages extraordinaires qui compteront 68 volumes et paraîtront pour une partie d'entre eux dans le Magasin d'éducation et de récréation destiné à la jeunesse. L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier et en 2011 il est l'auteur de langue française le plus traduit dans le monde.  Dans l’extrait à l’étude d’un de ces voyages extraordinaires tiré du livre Le Tour du monde en quatre-vingt jours, montrez l’opposition entre les bêtes et la locomotive, et les réactions diverses que suscite cet obstacle chez les voyageurs. Cette analyse littéraire traitera d’abord du fait que les bêtes et la locomotive sont présentées comme étant ennemies et, ainsi que, la puissance du train est inférieure à celle des ruminants. Ensuite,  certaines personnes abord train vont décider d’attendre patiemment tandis que, Passepartout est furieux par le délai que cet obstacle cause.               Au début de cet extrait, Mr. Fogg, Mrs. Aouda et leurs compagnons se trouvent dans le train entrain de regarder le paysage  lorsque tout-à- coup le train commence à ralentir sa vitesse et finit par s’arrêter à cause qu’un grand troupeau de bisons est entrain de traverser les voies du train. Lorsque cet incident arrive les bêtes et la locomotive sont opposées et ennemies.  «Parfois, un grand troupeau de bisons, se massant au loin, apparaissait comme une digue mobile. » (L.8-9) Ici, l’utilisation de la comparaison met en évidence le grand troupeau de bisons qui était comme un barrage fortifié empêchant le train de passer. L’auteur travaille dans cet extrait avec le champ lexical de la guerre et ceci est aussi visible dans la deuxième citation : « Ces innombrables armées de ruminants opposent souvent un insurmontable obstacle au passage des trains. »  (L. 10-11)  Cette opposition met en évidence l’impossibilité de surmonter cet obstacle car les bêtes sont trop nombreuses. En lien avec ce qui précède, la puissance des ruminants est plus grande que celle de la locomotive du train. « La machine, après avoir modéré sa vitesse, essaya d’engager son éperon dans le flanc de l’immense colonne mais elle dut s’arrêter et devant l’impénétrable masse. » (L.18-21) Cette métonymie à pour but d’expliquer que même après avoir ralenti la vitesse de la machine, le conducteur essaya de passer la locomotive du train à travers la partie latérale du troupeau d’animaux. Cette tentative sans succès, occasionna au train de s’arrêter.  La description de cette situation continue par : « C’est un torrent de chair vivante qu’aucune digue ne saurait contenir. » (L. 32-33)  Ainsi que, grâce à cette habile utilisation de l’hyperbole, il est clair qu’il y avait tant de ruminants que même le train n’aurait pas pu les contenir.  Bref, présentées comme des ennemies les bêtes et la locomotive veulent tous deux poursuivre leur chemin mais le train est contraint de s’arrêter à cause de la puissance des ruminants.                    Deuxièmement, cet obstacle suscite diverses réactions chez les passagers.  Par exemple, certaines personnes abord du train décident de patienter : «Mais celui qui devait être le plus pressé de tous, Phileas Fogg, était demeuré à sa place et attendait philosophiquement qu’il plût aux buffles de lui livrer passage. » (L.35-37) Phileas Fogg attendait sagement dans sa place qu’il plait aux buffles de lui livrer le passage. Dans la phrase précédente, les buffles sont personnifiés à cause du verbe plaire; ce qu’impliquerait que les animaux aient des sentiments. « Le mécanicien n’avait point tenté de renverser l’obstacle, et avait prudemment agi. » (L.48-49) Quelle subtilité que cette métonymie apporte à la phrase car il aurait été cruel et pas aussi esthétiquement beau de dire qu’il n’a même pas tenté d’écraser les bêtes. Passepartout aurait préféré que le chauffeur écrase les ruminants car il était furieux par le délai que cet obstacle causait.  «Passepartout était furieux du retard que causait cette agglomération d’animaux. Il eût voulu décharger contre eux son arsenal de revolvers. » (L.38-40)   Deux hyperboles existent dans cette citation et les deux suscitent des images légèrement exagérées.  Passepartout était furieux parce que le troupeau d’animaux causait un retard dans leur itinéraire donc il dit que s’il aurait  eu ses revolvers avec lui il aurait mitraillé les bêtes pour dégager le chemin. Bref, ceux qui attendaient patiemment étaient sages car si la locomotive avait déraillée, le train serait resté en détresse. Si cela s’était produit Passepartout passerait d’un état de furie à un état d’hystérie.                   Enfin, Jules Verne a voué  sa vie à écrire des romans d’aventure et de science-fiction. C’est à l’aide des quêtes autour du monde que des personnages intrigants et drôles vont entreprendre; ainsi qu’en introduisant des volets géographiques et culturels dans des romans comme Le Tour du monde en quatre-vingt jours que nous sommes capables d’apprécier son œuvre.  Cet extrait met en évidence l’opposition et la rivalité entre les bêtes et la locomotive. Ainsi que la puissance des ruminants est vastement supérieure à celle que le train possède. Les réactions suscitées par les passagers du train sont diverses : certains décident d’attendre patiemment et autres sont furieux par la cause du délai. Cet auteur a exploité le thème de l’exploration dans plusieurs de ses romans comme dans : Les Enfants du capitain Grant (1868), Michel Strogoff(1876), L'Étoile du sud (1884), etc. Tous ces romans ont quelque chose en commun, les quêtes qu’entrainent les personnages principaux à faire le tour du monde.                                                                                                                    850 mots

« ruminants est plus grande que celle de la locomotive du train.

« La machine, après avoir modéré sa vitesse, essaya d'engager son éperon dans le flanc de l'immense colonne mais elle dut s'arrêter et devant l'impénétrable masse. » (L.18-21) Cette métonymie à pour but d'expliquer que même après avoir ralenti la vitesse de la machine, le conducteur essaya de passer la locomotive du train à travers la partie latérale du troupeau d'animaux.

Cette tentative sans succès, occasionna au train de s'arrêter.

 La description de cette situation continue par : « C'est un torrent de chair vivante qu'aucune digue ne saurait contenir. » (L.

32-33)  Ainsi que, grâce à cette habile utilisation de l'hyperbole, il est clair qu'il y avait tant de ruminants que même le train n'aurait pas pu les contenir.  Bref, présentées comme des ennemies les bêtes et la locomotive veulent tous deux poursuivre leur chemin mais le train est contraint de s'arrêter à cause de la puissance des ruminants.                    Deuxièmement, cet obstacle suscite diverses réactions chez les passagers.  Par exemple, certaines personnes abord du train décident de patienter : «Mais celui qui devait être le plus pressé de tous, Phileas Fogg, était demeuré à sa place et attendait philosophiquement qu'il plût aux buffles de lui livrer passage. » (L.35-37) Phileas Fogg attendait sagement dans sa place qu'il plait aux buffles de lui livrer le passage.

Dans la phrase précédente, les buffles sont personnifiés à cause du verbe plaire; ce qu'impliquerait que les animaux aient des sentiments.

« Le mécanicien n'avait point tenté de renverser l'obstacle, et avait prudemment agi. » (L.48-49) Quelle subtilité que cette métonymie apporte à la phrase car il aurait été cruel et pas aussi esthétiquement beau de dire qu'il n'a même pas tenté d'écraser les bêtes.

Passepartout aurait préféré que le chauffeur écrase les ruminants car il était furieux par le délai que cet obstacle causait.  «Passepartout était furieux du retard que causait cette agglomération d'animaux.

Il eût voulu décharger contre eux son arsenal de revolvers. » (L.38-40)   Deux hyperboles existent dans cette citation et les deux suscitent des images légèrement exagérées.  Passepartout était furieux parce que le troupeau d'animaux causait un retard dans leur itinéraire donc il dit que s'il aurait  eu ses revolvers avec lui il aurait mitraillé les bêtes pour dégager le chemin.

Bref, ceux qui attendaient patiemment étaient sages car si la locomotive avait déraillée, le train serait resté en détresse.

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