Le tourisme de masse
Publié le 03/12/2011
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Il n’y a pas si longtemps, voyager à même la province de Québec consistait en une expédition de taille. Aujourd’hui, jouer à saute-mouton d’un continent à l’autre est l’un des jeux les plus pratiquer à travers le globe. Depuis 1960, un phénomène est né de la flagrante augmentation des touristes à travers le monde ; le tourisme de masse. Certains affirment que ce phénomène est positif et d’autres le trouve négatif. Qui a raison? En ce qui me concerne, je le trouve néfaste.
Pour bien fonder une opinion, nous nous devons d’entrevoir toutes les possibilités. De nos jours, l’argent mène le monde et elle mène également le «monde du tourisme». Certes, il y a des avantages économiques reliés à cet pratique, mais mon cœur est vert et je trouve impensable de salir des années d’histoire et de ne pas respecter les populations sur leurs propres territoires.
Nous sommes tous au courant de la maladie chronique de la terre. Presque tous les pays, essaie, à sa manière, de faire quelques gestes pour l’aider à guérir. Un des problèmes majeurs qui menace l’intégrité des endroits les plus populaires sur la terre est, d’abord, la pollution et la dégradation des lieux. Ne trouvez-vous pas cela étrange? En vacances, les voyageurs se croient-ils tous permis? Oublient-ils d’apporter leurs bonnes habitudes dans leurs valises?
Déjà en partant, il faut être conscient que «20 % des Gaz à Effet de Serre responsable du réchauffement de la planète proviennent des déplacement touristiques: en avion»1. Il faut aussi savoir que les hôtels, les villas et autres les endroits où nous résidons lors de nos séjours sont souvent les plus beaux emplacements des villes et du fait même ne sont pas accessibles à la population locale, ce qui est très injuste.
Tout le monde rêve secrètement de visiter Venise. Malheureusement, certaines personnes se demandent si cette ville sera un jour «une fantôme, hantée uniquement par les touristes?»2 puisque depuis 30 ans la moitié de ses résidents sont partis à cause des conditions insalubres.
Il n’y a pas seulement les déchets physiques qui résultent des passages de voyageurs. Lorsque l’on rend visite à un ami, il nous invite à nous sentir comme chez nous, lorsque nous allons en voyage, les hôteliers nous invites, également, à nous sentir comme chez nous. Le seul problème c’est que les habitants de Cancun, par exemple, n’ont pas nécessairement la même notion de «comme chez nous». La consommation d’énergie et d’eau abusive utiliser dans les hôtels polluent l’eau, mais prive, également, la population locale de ceux-ci.
Les gens ne veulent pas nécessairement mal faire, mais des conséquences sont irrémédiables lorsque 700 000 visiteurs2 laissent leurs équipements et déchets sur le plus haut dépotoir au monde, le mont Everest. Des nombreux pays portent les plages de la mer méditerrané, par conséquent les baigneurs en profitent pour prendre du soleil sans se douter qu’ils sont en train d’écrire le destin des côtes et des écosystème de cet mer, surtout lorsque l’on s’est que la crème solaire tuent littéralement les coraux.
La déforestation causé par les nouvelles infrastructures liés au tourisme sur le Machu Picchu, la dégradation des tombeaux égyptiens dû au souffle des surpopulations qui le visite et les nombreux autres exemples, prouve, selon moi, que le tourisme en excès est mauvais.
Si quelques prêtes pouvaient évangéliser des peuples en entier, imaginez ce que des milliers de voyageurs peuvent faire sur des populations locales! L’acculturation est, selon le dictionnaire Larousse « [L’] Adaptation d'un individu ou d'un groupe à la culture environnante». La culture environnante des habitants des pays visités par les nombreux voyageurs est pratiquement devenu celle des arrivants. Les vacanciers sont tellement présents dans les sites historiques, les plages, les marchés… que nous avons l’impression que ce sont les résidents qui sont les vacanciers. Les chocs culturels que les populations vivent sont très distincts. Certains vont développer de la jalousie et d’autres vont même devenir violent. Un peu partout, plusieurs accidents malheureux se sont produits en Égypte, en Espagne, en Tasmanie où un homme a sauvagement tué une trentaine de tourisme après avoir eu une discussion avec eux. 3
Une autre conséquence est une perte de la langue culturelle. Pour se trouver des emplois plus payant, les hommes et les femmes vont apprendre l’anglais, le français, l’allemand, l’italien… et vont délaisser la leur. Les autochtones vont même abandonnés certaines fêtes folkloriques en conséquence à l’influence du tourisme et du manque de temps personnel.4 Ce qui est très décevant puisqu’en voyageant nous souhaitons découvrir les cultures d’ailleurs. Le tourisme à la surhausse est négatif puisqu’il a causé dans le passé des événements déplorables en conséquence au choc des cultures et continuent de détruire le patrimoine culturelle.
En conclusion, les dommages causés par le tourisme de masse sur l’environnement et les populations sont très nuisibles. Il est malheureux de penser que peut-être un jour, nous n’allons plus pouvoir visité des lieux historiques qui ont marqué l’histoire ou pouvoir s’ouvrir sur de nouvelles cultures. Une pratique accrue du tourisme durable devrait s’imposer. Comme cela, nous ne priverons pas les générations futures au droit au voyage et aux découvertes. Pratiquez-vous ce genre de tourisme?
1http://www.ammado.com/nonprofit/46037/articles/844
3http://etudescaribeennes.revues.org/733
4http://www.ammado.com/nonprofit/46037/articles/844
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