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L'éducation humaniste - Montaigne

Publié le 15/01/2011

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Au seizième siècle, les penseurs humanistes cherchaient à redéfinir la place de l’homme dans l’univers ainsi que la relation entre le savoir et l’épanouissement. Montaigne, philosophe et écrivain français, remet en cause l’éducation médiévale et propose une éducation idéale dans ses essais écrit lors du seizième siècle. Mais comment Montaigne décrit-il l’éducation humaniste ? Nous allons voir dans un premier temps que l’éducation est centrée sur l’homme et offre une ouverture sur le monde, puis nous verrons qu’est-ce que l’éducation humaniste selon Montaigne.    Pour Montaigne l’éducation de l’homme ne doit pas se réaliser dans des lieux clos ni dans des locaux prédéterminer comme le prouve la première phrase « je ne veux pas qu’on emprisonne ce garçon «qui montre un refus de l’auteur qu’on enferme un homme dans un espace clos pour étudier. Cette anaphore de « je ne veux pas « vas renforcer l’idée que l’enfermement physique fonctionne dans un mode spatial. Donc l’auteur refuse l’enfermement physique de l’élève pour son éducation, mais l’auteur refuse également l’enfermement psychique.  Montaigne refuse tout ce qui rend l’homme abêtissant, comme le montre le champ lexical des animaux sauvages « barbaries, abrutissent «, où l’auteur compare les élèves à des animaux sauvages. Mais cela peut aller jusqu’à une aliénation comme le prouve le verbe « affoler « qui signifie rendre fou. L’enfermement psychique est déterminé pour que l’homme soit social. Donc Montaigne refuse aussi l’enfermement psychique qui abêtit l’homme, et l’auteur propose donc une autre éducation.  La proposition éducative de l’auteur est différente de celle de l’époque. La proposition éducative de Montaigne est basée sur le développement d’esprit et du corps, ainsi que la vie en société comme le montre le vocabulaire marquant le rattachement entre le corps et l’âme « corps, âme, l’un sans l’autre «. Donc l’auteur propose une éducation différente de celle de l’époque car il la base sur l’attachement entre le corps et l’âme, mais qu’est-ce qu’une éducation humaniste selon l’auteur ?    L’éducation humaniste est basé sur l’anthropocentrique, car c’est ce que les humanistes connaissent le mieux. L’humaniste veut analyser le monde en fonction de leur compréhension.  La philosophie est un art majeur selon Montaigne, comme le prouve l’argument d’autorité sur Platon faisant référence à la philosophie et comme le monte la conséquence exprimé sur la philosophie « la philosophie, qui, comme formatrice des jugements et des mœurs «. La philosophie est une quête de la vie entière. Le parallélisme négatif oppose la vision éducative et l’éducation issue de l’éducation médiévale. La philosophie est le moyen d’aboutir au but ultime pour l’humaniste : l’union du corps et de l’esprit comme le montre la comparaison « il ne faut) pas les dresser l’un sans l’autre, mais les conduire également comme un couple de chevaux attelés à même timon. Donc l’auteur cite que la philosophie est un art majeur, mais que pour former un homme il faut former le corps et l’esprit.  Selon Montaigne il faut construire un esprit saint dans un corps saint comme le montre le champ lexical du corps et de l’esprit « corps, âme «. Par exemple, dans le premier paragraphe Carnéade est trop intellectuel et oublie qu’il a un corps. L’humaniste pense que l’homme, c’est un tout : le corps avec l’esprit comme le montre cette phrase « ce n’est pas une âme, ce n’est pas un corps qu’on dresse, c’est un homme ; il ne faut pas en faire à deux « qsui indique que pour former un homme il faut former son corps et son esprit.    En conclusion selon Montaigne l’éducation humaniste n’est pas synonyme de renfermement physique et psychique mais doit se basée sur la formation du corps et de l’esprit ainsi que sur la philosophie étant un art majeur.

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