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Lehár, Franz - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Lehár, Franz - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Lehár, Franz (1870-1948), compositeur austro-hongrois, un des maîtres de l'opérette viennoise. Né à Komárno (Hongrie, aujourd'hui Slovaquie), Franz Lehár a pour premier professeur son père, chef de musique militaire. À douze ans, il entre dans les classes de violon et de solfège au conservatoire de Prague et prend ses premiers cours de composition. Appelé dans l'armée autrichienne en 1889, il joue d'abord sous la direction de son père, puis devient chef de musique militaire. Dès 1896, il rêve d'abandonner l'armée pour la composition, mais il doit attendre 1902 et le succès de ses marches (Jetzt geht's los!) et de ses valses (Asklepios, Gold und Silber) pour enfin quitter l'uniforme. 2 UNE VEUVE JOYEUSE TRIOMPHALE Franz Lehár écrit alors ses premières opérettes, alternant succès et échecs. L'année 1905 marque un tournant décisif, grâce à la Veuve joyeuse (Die lustige Witwe), qui triomphe à Vienne lors de sa création, puis conquiert toute l'Europe en moins de cinq ans. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, Franz Lehár est le roi de l'opérette viennoise, grâce au Comte de Luxembourg (Der Graf von Luxemburg, 1909) ou à Amour tzigane (Zigeunerliebe, 1910). 3 UN MONDE EN ÉVOLUTION Après-guerre, Franz Lehár connaît encore de beaux succès, tel le Pays du sourire (Das Land des Lächelns, 1929), mais l'heure de l'opérette viennoise est passée et le public européen se laisse séduire par le jazz ou par les comédies musicales américaines. Franz Lehár compose quelques musiques de films et une comédie musicale, Giuditta (1934) ; il s'occupe de l'adaptation de ses opérettes pour le cinéma et crée sa propre maison d'édition en 1935. Survient la Seconde Guerre mondiale ; la prédilection de Hitler pour la Veuve joyeuse et l'apparente indifférence de Lehár à l'égard de la situation politique sont fatales à sa réputation. Lehár part vivre en Suisse et ne revient qu'en 1948 en Autriche, où il meurt quelques mois plus tard. Ses opérettes séduisent par leurs valses tendres et charmeuses, leurs mélodies attrayantes et généreuses pour la voix ; Franz Lehár sait faire bon usage des mélodies populaires traditionnelles et d'instruments étrangers au grand orchestre romantique, comme le célesta ou la balalaïka. Dans la Veuve joyeuse, la qualité et la crédibilité du livret assurent, en outre, à l'oeuvre entière une homogénéité parfois absente de ses autres opérettes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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