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Les effets de la peste dans La Peste de Camus

Publié le 09/11/2012

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Les effets de la peste La peste eut pour premier effet d’obliger les concitoyens à agir comme s’ils n’avaient pas de sentiments individuels. On avait décidé de fermer les portes de la ville, aucun contact ne doit s’établir entre la ville pestiférée et le reste du monde, Oran est exclue de l’univers. La ville était en exil, mise en quarantaine. Des mères et des enfants, des époux étaient bouleversés par la soudaine séparation. Le seul moyen de communiquer avec les êtres aimés qui étaient dehors était le télégramme avec lequel on ne pouvait pas exprimer toute l’intensité des tourments des cœurs endeuillés. Pour éviter que les lettres puissent devenir les véhicules de l’infection, l’échange de lettres entre Oran et d’une autre ville fut interdit. Les communications téléphonique étaient totalement suspendues pendant quelques jours et seulement réservés aux appelles de secours. Les Oranais comprenaient que la séparation avec les êtres chers risquaient de durer longtemps et qu’ils avaient peut-être négligé l’essentiel en s’abordant dans des tâches quotidiennes. Pour revoir les êtres aimés auxquels on a jamais montré tous ses sentiments, les habitants demandent si le retour de ceux qui étaient partis avant l’épidémie pouvait être autorisé. Mais très rapidement ils comprirent le danger auquel ils exposaient leurs proches. Des hommes qui se croyaient légers en amour retrouvaient une constance, toute la ville essayait de montrer à leurs proches les sentiments les plus forts. Mais à ce moment, l’effondrement de leur courage, de leur volonté et de leur patience était si brusque qu’il leur semblait qu’ils pourraient plus jamais remonter de ce trou. Chaque habitant demeure hantait par ses propres souvenirs, assailli par ses angoisses personnelles. Les gens se reprochent leurs erreurs passées.  Les Oranais prennent conscience de leur exil, « la peste fut notre affaire à tous « dit le narrateur. Cette épidémie mettait les habitants devant un fait accompli, il fallait abandonner les anciennes certitudes, le conformisme des habitudes et être moins égoïste. Les gens se rendaient compte de l’absurde et voulaient sortir le combattre avec les moyens d’une lutte ou d’une révolution. Tout le monde était devenue un prisonnier de la peste qui ne faisait pas de distinction de classes sociales, des mots comme faveur ou exception n’avais plus de sens, même si les hommes cherchaient à se distinguer les uns des autres, à prouver leur supériorité en manifestant leur pouvoir d’achat. La peste apportait l’égalité, elle frappait tout le monde et elle excluait le privilège. Les habitants ne parvenaient plus à s’exprimer, les mots qui d’abord étaient sortis tout saignants de leurs cœur se vidaient de leur sens.
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« habitudes et être moins égoïste. Les gens se rendaient compte de l'absurde et voulaient sortir le combattre avec les moyens d'une lutte ou d'une révolution. Tout le monde était devenue un prisonnier de la peste qui ne faisait pas de distinction de classes sociales, des mots comme faveur ou exception n'avais plus de sens, même si les hommes cherchaient à se distinguer les uns des autres, à prouver leur supériorité en manifestant leur pouvoir d'achat.

La peste apportait l'égalité, elle frappait tout le monde et elle excluait le privilège.

Les habitants ne parvenaient plus à s'exprimer, les mots qui d'abord étaient sortis tout saignants de leurs coeur se vidaient de leur sens.. »

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