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Les études pour devenir avocat

Publié le 05/02/2012

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Afin de prétendre au métier d’avocat, un étudiant doit avoir obtenu un Baccalauréat de n’importe quelle filière, néanmoins, il est fortement conseillé de passer par un Baccalauréat général, c'est-à-dire soit scientifique, soit économique, soit littéraire.                                                                                 Ensuite, il faut obtenir au minimum un Master 1, c'est-à-dire être BAC+4, même si un Master 2 est souvent plus approprié et choisi par les étudiants.                                                                                               Après, l’obtention d’un master de droit, il faut s’inscrire à un Institut d’études judiciaires (IEJ), afin de préparer en un an l’examen très sélectif d’entrée à l’école d’avocat dans un centre régional de formation professionnelle d’avocats (C.R.F.P.A). On peut en trouver un dans de nombreuses grandes villes telles que Paris, Lyon, Toulouse ou Nice. De plus, il en a même un dans le Faculté de droit de Toulon, dont l’inscription coûte environ 350 euros. L’examen d’entrée peut être présenté que trois fois et le pourcentage de réussite est entre 30 et 35%.

Depuis septembre 2005, la formation des étudiants au sein de l’école d’avocat a été réformée, elle coûte environ 1 600 euros et ne peut pas se faire à Toulon, mais dans une grande ville française comme Paris, Marseille, Bordeaux ou Toulouse. Désormais, une fois admis, les élèves suivent une formation de 18 mois, soit d’un an et demi, subdivisée en trois modules différents de 6 mois chacun :      - Le premier module comprend une formation commune de base, pour acquérir les fondamentaux.                                                                                                                                                                                   - Le second module quant à lui, est consacré à un projet pédagogique individuel (PPI).                     - Enfin, le dernier module concerne un stage que l’étudiant doit effectuer au sein d’un cabinet d’avocat. 

Au terme de ces 18 mois de formation, les élèves passent un concours de sortie de fin de formation, afin d’obtenir le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (C.A.P.A), dont le pourcentage de réussite se situe entre 48 et 49%. Afin d’alléger le concours de sortie du C.A.P.A très lourd à organiser pour les Ecoles d’avocats et très coûteux pour la profession, les épreuves techniques sont, depuis le 18 juin 2010, soumises à un contrôle continu et la déontologie renforcée, dans le cadre d’un concours du C.A.P.A composé d’une épreuve d’admissibilité et de deux épreuves d’admission :                    - L’épreuve d’admissibilité est une épreuve écrite en déontologie sous la forme d’un questionnaire d’une cinquante de questions pratiques à choix multiples, appelant le candidat à une véritable réflexion dans la matière. L’élève serait admis à passer les épreuves d’admission s’il parvenait à obtenir un pourcentage élevé de réponses justes, entre 75 et 80 %. En cas d’échec à la première session d’examen, l’élève dispose d’une session de rattrapage.                                                        - Les deux épreuves d’admission : la première composante est une note de contrôle continu qui permet de renforcer l’importance des 18 mois de formation, dans des matières comme la plaidoirie et expression orale,  la procédure civile, la procédure pénale, d’autres matières transversales (langues, techniques de communication, etc.) et la rédaction d’actes. Cette note de contrôle continu compte pour 60 % à 70 % de la note finale, où le contrôle de l’assiduité y est intégré.                                                                                                                                                                                                  La seconde composante est un grand Oral, qui dure, après un temps de préparation d’une heure, une trentaine de minutes. Il porte sur la déontologie et sur l’exercice professionnel, suivi d’un entretien portant sur les rapports de stages que l’élève a toujours l’obligation de déposer à la suite de son stage en cabinet d’avocat et de son stage en juridiction ou en entreprise (PPI). La note obtenue par l’élève compte pour 30 à 40 % de sa note finale. 

Dès son obtention, ils peuvent solliciter leur inscription au tableau du barreau de la ville de leur choix. Les jeunes avocats doivent à cette occasion prêter serment devant une Cour d’appel aux termes : « Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ». Par ailleurs, le nouvel avocat doit effectuer un stage de deux ans, l’un devant obligatoirement être effectué dans un cabinet d’avocat et l’autre dans n’importe quel service juridique.                                                                                                                                                                              Par la suite, trois options s’offrent aux jeunes diplômés :                                                                                            - Etre recruter comme salarié dans un cabinet d’avocat préexistant.                                                  - Devenir collaborateur d’un cabinet, en ayant la possibilité de développer sa propre clientèle.                                                                                                                                                                                          - Ouvrir directement son propre cabinet, ce qui est peu fréquent. 

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