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Les figure de style

Publié le 10/01/2011

Extrait du document

1.    Les figure d’analogie et de substitution

Personnification

 Les arbres sur la route fuyaient

Comparaison

La terre est bleue comme une orange

       Comparé              outils logique               comparant

Métaphore

La terre est une orange  

Pas d’outils logiques 

Métaphore filée

Se déroule sur  plusieurs phrases

Métonymie

Le contenant pour le contenu

Je bois un verre = lait

Rétention d’information

L’effet pour la cause

                 Il a montrée les dents  = colère /rire

Le lieu pour la personne

                OM de Marseille  = footballeur

Synecdoque

Je vois la voile à l’horizon 

                Le bateau

La partie  pour le tout 

Périphrase

Dire en plusieurs mots ce qu’on peut dire en un

Mr le président de la république française = Nicolas Sarkozy

                                       Fonction publique                homme privé 

 

Allégorie

Personnification d’une notion abstraite ( porte toujours une majuscule  )

2.    Les figure d’oppositions

Antithèse

Le contraire de la phrase dans la même phrase (deux expression qui s’oppose dans un même texte   )

 

L’oxymore

 

Le claire –obscure

Le soleil noir

Chiasme

 

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger

 

L’antiphrase

C’est dire le contraire de ce que l’on pence en suggèrent l’inverse   (ironie) ( spécialiste de l’antiphrase : Les prof / les hô politique )

 

3.    Les figure d’amplification & d’atténuation

Anaphore

Répétions en début de vers ou de phrase 

 

Graduation

Accumulation avec ordre croisant ou décroisant

Accumulation

Pas d’ordre

L’hyperbole

Exagération

L’euphémisme

Atténue  une situation douloureuse 

Litote

Dire moins pour suggéré plus

Va, je ne te hais point = je t’aime  

« en somme c'était tout ce qu'on ne comprenait pas.

Ca ne pouvait pas continuer » p.12.

Ici perce l'ironie. La dénonciation de la guerre se fait par le biais de ces deux outils que sont la dérision et le cynisme, utilisés crescendo, pour qualifier la chose : « une formidable erreur » P.12, « une immense universelle moquerie », p.12,« cette imbécillité infernale » p.13, « une croisade apocalyptique » (p.14) ; puis le même jugement réapparaît demanière plus ramassé page 14 « cette abomination » ? Qu'il y avait méprise ? Abominable erreur ! » à l'aide d'unpassage de l'adjectif au nom pour énoncer la même idée. De la bêtise, l'on glisse vers la folie.

Le lexique change : « délire » page 15 – ces monstres – un accès qui sous-entend « un accès de folie », « jusqu'à la mort de tous les fous ».

page 15.

Ainsi de la simple bêtise humaine,coupable d'erreur ou d'imbécillité, l'on glisse vers le délire de la folie collective, celle des autres, celles deshommes, collectivité dont le narrateur s'abstrait.

« leur délire, ces monstres ». L'incompréhension ordinaire traverse toute cette séquence ; le lecteur retrouve cette idée après la scène de l'obus meurtrier, p.18, « Puisqu'ils ne veulent rien comprendre à rien, c'est ça qui sera avantageux et pratiquequ'ils soient tous tués très vite….

» (Et le combat cessa, faute de combattants). Notons cependant que ce sont les autres qui ne comprennent pas ; lui, Bardamu, comprend des choses. « Jamais je n'avais compris tant de choses à la fois » dit-il page 19. b) L'incompréhension peut se doubler d'un cynisme certain qui refuse tout pathétique : page 14 « Donc pas d'erreur ? Ce qu'on faisait à se tirer dessus……….

Défendu ! » C'était même reconnu, encouragé par les genssérieux…… » Après l'étonnement, faussement feint, le narrateur acquiert une certitude : celle de la mort au boutde la guerre.

« On y passerait tous ».

Il utilisera d'ailleurs, à plusieurs reprises, une assertions qui connote la mêmeidée « La vérité de ce monde, c'est la mort ». D'autant plus que cette erreur monumentale est organisée du plus haut qui soit, par le général des Entrayes : « Continuez Colonel, vous êtes sur la bonne voie ! » P.14. Cynisme cruel face à la mort de Barousse, P.17 : « C'était un bonne nouvelle.

Tant mieux ! C'est une bien grande charogne en moins dans le régiment ! (puis plus bas, sur la même page), elle avait l'air de servir à quelquechose la guerre ! p.17 Cette scène cynique se double d'un écho lors de l'arrivée au camp de Bardamu quand il annonce la mort du colonel .

La réplique est acerbe ! de la part du brigadier Pistil… et aussitôt à la place du pain du maréchal des logis, c'est la « bidoche » qui est évoquée page 20 « va donc, eh carotte, toujours à la distribution avec Empouille etKerdoncuff à la distribution de bidoche, c'est derrière l'église que ça se passe….

» c) le dénigrement ou la dépréciation de la guerre, pour en minimiser la valeur morale, et pour en montrer l'indignité ; le narrateur considère alors les soldats comme des sales gosses P.16 « C'est à la mitrailleuse qu'ilpoursuivaient à présent leurs sottises » p.16 Mais la banalisation ne la rend pas moins cruelle.

Ainsi, le maréchaldes logis qui a été tué ne l'a pas été au champ de bataille, ou au combat, face aux allemands, mais il a été tué enremplissant une tache élémentaire – pour ne pas dire alimentaire – comme si le tragi-comique faisait irruption là.« Il a été tué en allant chercher le fourgon à pain sur le route des Étrapes, mon colonel ! » p.16.

D'ailleurs, ladernière réplique du colonel corrobore la petitesse de l'événement : « Et le pain ? » qu'un soldat soit mort, à laguerre rien de plus normal ! – mais que le pain ne puisse arriver au campement, là, cela fait désordre. C'est le même processus qui apparaît à la mort du colonel ; il s'est agi du pain pour le maréchal, il est question de la viande pour le colonel, la hiérarchie militaire est respectée.

Mais c'est la même indifférence un peusadique P.20 «C'est pas les colonels qui manquent » alors que la bonne viande, elle, elle se fait rare.

Ladédramatisation de l'événement est poussée au maximum par Bardamu en comparant le « scoop meurtrier» quiaurait donné 4 colonnes et une photographie, alors qu'à présent, on en arrivait au fait divers qui n'intéressepersonne « il était trop tard pour que ça intéresse encore.

» page 20.

Il y avait eu déjà trop de morts pour qu'ons'en émeuve encore.

La mort faisait partie du quotidien.

D'ailleurs page 13, une formule le dit explicitement : « Cessoldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout en nous entourant de mille morts, on s'en trouvait commehabillés.

» Même mort, le colonel demeure source de dénigrement ; il est comparé à une vedette du music-hall qui remplirait un cabaret.

« sa cuirasse, son casque et ses moustaches » n'ont pas impressionné Bardamu.

Il apparaîtque le courage et la bravoure chez le soldat, même gradé, relève davantage d'une obéissance aveugle et bornée pour Bardamu que d'un quelconque héroïsme ou patriotisme.. »

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