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Les formes de l'exploitation agricole dans les six premiers pays ayant formé le Marché commun

Publié le 23/12/2011

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Le « Bulletin d'information du ministère de l'Agriculture « du 28 juillet a indiqué les résultats d'une enquête statistique menée sur le « mode de faire valoir « dans les six pays de la C.E.E. initiale. 

- En France le mode de faire valoir direct représente 52 % du total de la surface agricole exploitée, le fermage représentant 45 % et le métayage moins de 3 %.

- En Allemagne et en Italie, le mode de faire valoir direct atteint un pourcentage nettement plus élevé qu'en France : respectivement 78 '% et 70 %, alors que les Pays-Bas ont un pourcentage de faire valoir direct (51 %) à peu près égal à celui de la France et la Belgique un pourcentage de 29 % qui est le plus bas de ceux des six pays du Marché commun (C.E.E. initiale).

« Mais son emploi en France constitue une nou­ veauté.

Les qualités essentielles du béton cacahuète sont les suivantes : - d'abord une économie réalisée su; le coût de son emploi, car offrant une meilleure isola­ tion il permet de réaliser des murs nettement moins épais que ceux construits en béton clas­ sique, donc d'utiliser une quantité plus faible du matériau avec les économies qui s'ensuivent : moindres frais de transport du béton, puis moindres frais de levage par grues en raison de cette diminution d.: quantité du produit; - puis une excellente isolation thermique en raison des nombreuses bulles d'air qu'il contient, car il est criblé de trous comme une éponge; - et une forte résistance au feu, car il ne se dilate pas et, surtout, représente un fort mauvais conducteur thermique.

Le béton-cacahuète peut être obtenu à partir de l'argile ou des déchets de charbon formant les terrils.

Il est fabriqué dans le premier cas à Rennes, Strasbourg, Roumazières (Charente) et Watten (Nord); dans le second cas à Hulluch (Pas-de-Calais) et en Belgique, aux alentours de Charleroi.

En Grande-Bretagne, est quelquefois utilisée pour la construction de logements neufs une formule de béton dite « béton cellulaire sans fins » ne comportant ni sable ni agrégats fins.

L'un des avantages de ce procédé de fabrication est de permettre que toutes les opérations s'ef­ fectuent directement sur le chantier avec emploi de coffrages en acier perforé.

Des immeubles de dix étages ont ainsi été réalisés avec du « béton cellulaire sans fins », qui offre une très bonne isolation thermique.

Précisions pour les années à venir sur le programme français de centrales nucléaires' Au 16" Congrès de l'UNIPEDE (Union inter­ nationale des producteurs et· distributeurs d'énergie électrique) qui s'est tenu à La Haye à la fin du mois d'août, réunissant les spé­ cialistes de 22 pays, deux tendances se sont opposées : - l'une, développée par le professeur néer­ landais Jan Tinbergen, prix Nobel 1969, consi­ dérait avec un certain pessimisme l'avenir de l'energie nucléaire estimée dangereuse pour l'en­ vironnement, donc pour l'homme, et par consé­ quent forme d'énergie qu'il ne fallait envisager que comme une solution provisoire ne devant s'étendre, et cela de façon la plus limitée pos­ sible, que sur une ou deux générations; - l'autre tendance, beaucoup plus optimiste, a été soutenue par un groupe important de pro­ ducteurs d'électricité : aucun accident nucléaire, ont-ils dit, n'a jusqu'ici affecté la population environnante et même le personnel d'exploi­ tation.

Ce qui n'empêche pas d'essayer d'bar- moniser à l'échelle internationale les règles de sécurité des centrales nucléaires, et notamment le problème des déchets radioactifs; car le prix de revient du kWh d'énergie nucléaire est com­ pétitif, et libérera davantage les pays industriels sans pétrole de l'emprise économique des pays qui en détiennent les puits.

Aussi, Jes produc- · teurs d'électricité estiment-ils qu'il faut réaliser au plus tard en 1980 une usine européenne d'enrichissement de l'uranium naturel.

La ques­ tion apparaît être en bonne voie puisque Elec­ tricité de France et ses partenaires étrangers ont commencé à étudier les projets présentés par Urenco et Eurodif pour la construction d'une telle usine européenne.

Par ailleurs, au milieu du mois de septembre, le ministère français du Développement indus­ triel et scientifique, répondant à la question écrite d'un parlementaire, a indiqué que la puis­ sance des centrales nucléaires françaises devant être en service en 1985 serait de l'ordre de 30 000 MW (mégawatts), y compris les 2 500 MW qui sont déjà en service.

D'ici une douzaine d'années, trente unités nouvelles d'une puis­ sance unitaire de 900 à 1 200 MW, seront instal­ lées en France.

Dans certains cas, les unités pouvant être groupées par quatre réduiront d'au­ tant le nombre des sites de centrales nucléaires.

E.D.F.

estime que la durée d'amortissement sera d'une vingtaine d'années pour les centrales nucléaires actuellement en voie d'établissement, alors que pour les centrales thermiques clas­ siques, cet amortissement est de l'ordre de trente ans.

Premières réactions nucléaires en chaîne sur le réacteur surgénérateur ..

PHENIX ,.

Le réacteur nucléaire à neutrons rapides « Phénix », qui est un réacteur surgénérateur, installé à Marcoule à 30 kilomètres d'Avignon, a « divergé » le 31 août, ce qui veut dire qu'au cœur de ce réacteur, ont commencé les premières réactions nucléaires en chaîne.

Rappelons qu'un réacteur nucléaire est du type « surgénérateur » quand il produit plus de combustible qu'il n'en consomme.

La cons­ truction du réacteur « Phénix :o;, prototype des centrales atomiques de l'avenir, a coûté plus de 600 millions de francs.

Le communiqué du commissariat à l'Energie atomique annonçant la divergence a ajouté : « cette réalisation a débuté au printemps 1968 et les premiers travaux sur le site de Marcoule à la fin de 1968 ».

« C'est en janvier 1973 que le réacteur avait été mis en sodium (car ce sont 1 400 tonnes de sodium fondu qui assurent son refroidis­ sement) ».

« Les essais qui auront lieu au cours du quatrième trimestre permettront la montée en puissance de la centrale « Phénix » et son couplage au réseau E.D.F.

auquel elle fournira une puissance électrique de 250 mégawatts.

». »

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