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Les misérables , la petite toute seule

Publié le 21/11/2011

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Victor Hugo est un écrivain mais aussi un dramaturge, homme Politique, académicien et intellectuel engagé français, il est considéré, au XIXème siècle, comme l’un des écrivains les plus importants de la langue française. Le commentaire va porter principalement sur l’un de ses romains les plus connu : Les Misérables, mais plus en particulier sur le tome II, livre III, chapitre V : «   La petite toute seul » publié en 1862, une dizaine d’année après la restauration de l’Empire par Napoléon Bonaparte. Dans une première partie nous allons voir la métamorphose du paysage réalisé par l’auteur puis dans une deuxième partie nous verrons pourquoi cet enfant est misérable et effrayé. En premier lieu nous aborderons la métamorphose du paysage telle que Victor Hugo nous la décrit. Les deux premiers paragraphes s’apparentent à une description du paysage tel que cosette le voit : « l’enfant regardait » (L.1), et à travers son « œil égaré » (L.1), le narrateur nous décrit ce qu’elle ressent. Jusqu'à la ligne 14, les verbes sont à l’imparfait, temps de la description. Ces sens sont mis en éveil et plus particulièrement sa vue qui est troublée par la lumière de la lune qui se fraye un passage dans cette « épaisse couche de brume » (L.3) : « une plaie lumineuse », cela diminue sa visibilité. Les buissons sont également « difformes », l’ouie est aussi sollicitée par le sifflement du vent : « Un vent froid soufflait de la plaine. Le bois, était ténébreux, sans aucun froissement de feuille ». Cosette est perdue dans cette forêt qu’elle ne connait pas, elle ne reconnaît même pas un astre aussi familier que : la lune. Alors que les deux premiers paragraphes s’apparentent à une description du paysage, on peut remarquer une gradation vers la peur au fur et à mesure que Cosette s’avance dans la forêt. Après « une...

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