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les mouvements littéraires

Publié le 17/02/2014

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L'Humanisme - xvie siècle [modifier] L’humanisme est une attitude philosophique qui met l’Homme et les valeurs humaines au cœur de ses questionnements. Redécouvrant les grands textes de l'Antiquité, le mouvement humaniste affirme sa foi dans les capacités de connaissance que possède l'être humain. L'humanisme insiste sur les "trois P" : pédagogie, philosophie et philologie, et affirme donc la valeur de l'éducation humaniste (à travers l'apprentissage des langues par exemple) ion monastique. Ce mouvement a lieu à l'époque de la renaissance. Écrivains représentatifs : Pétrarque, Érasme, François Rabelais, Michel de Montaigne. Quelques oeuvres à retenir : Gargantua et Pantagruel de François Rabelais. La Pléiade - xvie siècle [modifier] Les membres de la Pléiade imitent les auteurs gréco-romains dans le but de les dépasser. Ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature. Désireuse d'exploiter toutes les ressources de la langue française, l'école de la Pléiade développe une poésie fondée sur l'imitation des modèles antiques. Écrivains représentatifs : Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Pontus de Tyard, Jacques Pelletier du Mans, Rémy Belleau, Jean-Antoine de Baïf et Étienne Jodelle. Puis Jean Dorat, à la suite de la mort de Jacques Pelletier du Mans. Baroque - xvie et xviie siècles [modifier] Mouvement qui concerne tous les arts, tous les pays d’Europe (né en Italie). Suite à la période de troubles qu'a été le XVIe siècle, les baroques créent une littérature faisant la part belle aux illusions, aux métamorphoses, et à l'instabilité. On est en présence d'un "monde renversé", caractérisé par de nombreux oxymores. La protubérance, l'étrangeté et le registre pathétique sont caractéristiques du mouvement, qui se veut libéré. Ainsi, le baroque veut nous faire changer notre vision du monde, en nous faisant comprendre que tout est éphémère, que le changement est naturel. Écrivains représentatifs : Théophile de Viau, Saint-Amant, Tristan L'Hermite, Madeleine de Scudéry. Quelques oeuvres représentatives : L'Illusion comique de Corneille, Stances et sonnets de la mort de Jean de Sponde. Classicisme - xviie siècle [modifier] Le classicisme apparaît en partie en réponse à l'exagération baroque, mais surtout en conséquence de la réglementation et de la codification de la culture initiée par le pouvoir politique (Richelieu,Mazarin, Louis XIV) qui créé des académies comme l'Académie française. Ce mouvement impose des codes et des règles aux genres littéraires afin d'atteindre la perfection, recherchée par les classiques. Ces derniers prennent pour modèles les Anciens, c'est-à-dire les Grecs et les Romains de l'Antiquité. Le classicisme cherche à expliquer les passions de ses héros et héroïnes par la raison. Les classiques veulent emporter l'adhésion du lecteur, le "réformer" en lui inculquant une morale, et jugent ce but irréalisable si le lecteur est attaqué, provoqué ou choqué : ainsi furent crées les règles de la bienséance et de la vraisemblance. Écrivains représentatifs : Nicolas Boileau, Jean Racine, Jean de La Fontaine, Madame de La Fayette, Molière, et Corneille qui passe du baroque au classicisme. Une phrase mémotechnique permet d'ailleurs de se remémorer les noms des grands auteurs classiques avec facilité : "La corneille perchée sur la racine de la bruyère boit l'eau de la Fontaine Molière",la Fontaine Molière existant réellement, phrase qu'il faut comprendre ainsi : "La Corneille perchée sur la Racine de La Bruyère, Boileau de La Fontaine Molière" Les Lumières - xviiie siècle [modifier] Les Lumières tirent leurs noms du combat qu'elles mènent contre l'obscurantisme. Les Lumières sont un mouvement philosophique du XVIIIe siècle qui essaye de propager le savoir à tous. Née dans les salons intellectuels, la philosophie des Lumières s'appuie sur les découvertes scientifiques pour développer l'esprit critique et lutter contre toutes les formes de préjugés. On assiste à une remise en question du pouvoir royal, et les principes de la démocratie et de l'égalité pour tous prennent de l'importance à cette époque : des concepts comme la souveraineté du peuple, la séparation des trois pouvoirs, l'abolition de l'esclavage sont nés grâce à la philosophie des Lumières. Écrivains représentatifs : Montesquieu, Denis Diderot, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Jean le Rond D'Alembert et Beaumarchais Quelques œuvres représentatives : Candide de Voltaire, De l'esprit des lois de Montesquieu, L'Encyclopédie de Diderot. Romantisme - xixe siècle [modifier] Le romantisme (vers 1820-1850), s'esquisse par la revendication des poètes du « je « et du « moi «, qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. Il évoque des formules diamétralement opposées à celle de l'art dit classique des XVIIe et XVIIIe siècles. Écrivains représentatifs : Chateaubriand, Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alfred de Musset, Gérard de Nerval, George Sand. Quelques œuvres représentatives : Hernani et Les Contemplations de Victor Hugo, Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand. Réalisme - xixe siècle [modifier] Le réalisme est un courant littéraire du XIXe siècle (vers 1830-1870) qui donna pour mission au roman d'exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel. Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité. C'est aussi décrire quelque chose mais sans donner tous les détails. Écrivains représentatifs : Balzac (1799-1850), Stendhal (1783-1842), Flaubert (1821-1880), Edmond et Jules de Goncourt Quelques oeuvres représentatives : Le Père Goriot, inclus dans le cycle de La Comédie humaine de Balzac. Naturalisme - (1870-1890) [modifier] Le naturalisme est un mouvement littéraire qui prolonge le réalisme et qui s'attache à peindre la réalité en s'appuyant sur un travail de documentation minutieuse et en s'inspirant des sciences expérimentales. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le naturalisme s'appuie en particulier sur les sciences de l'homme, et de la nature. Il entend explorer d'une manière systématique tous les milieux sociaux, en dévoilant la misère humaine. On y trouve beaucoup d'histoires d'ouvriers. Écrivains représentatifs : Émile Zola, Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans. Quelques oeuvres représentatives : Les Rougon-Macquart d'Émile Zola dont l'Assommoir et Germinal. Le Parnasse - (1855-1865) [modifier] Le parnasse est un mouvement de poètes qui réagissent contre le romantisme. Le mot parnasse "assemblée de poètes" vient de l'antiquité grecque : le mont parnasse abritait les 9 muses et Apollon. Ce mouvement se prolonge dans le Symbolisme. Écrivains représentatifs : Théophile Gautier, Leconte de Lisle, José-Maria de Heredia. Symbolisme - (1870-1890) [modifier] École poétique née dans le prolongement de la poésie de Baudelaire et en réaction contre le naturalisme et au mouvement parnassien vers 1870. Le principe est la subjectivité de la connaissance, suggérer plutôt que nommer, décrire ou raconter, mythologie, légende, Bible, la poésie utilisée comme un accès, avec des vers impairs et de la musicalité. Écrivains représentatifs : Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Maurice Maeterlinck. Surréalisme - xxe siècle [modifier] Le surréalisme (vers 1920-1945) explore de nouvelles techniques de création qui laissent le champ très libre à l'inconscient et force la désinhibition des conditionnements : écriture automatique, récits dictés pendant le sommeil forcé, cadavres exquis, sollicitation du hasard objectif. Le mouvement accorde à ses productions littéraires et plastiques, le statut d'expérimentation scientifique. Écrivains représentatifs : Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Robert Desnos, Philippe Soupault. Bien que proche des surréalistes, Jacques Prévert s'en éloigne avant de publier ce qui sera son plus grand succès : Paroles. Le nouveau roman - xxe siècle [modifier] Le nouveau roman est un mouvement (vers 1955-1965) caractérisé par la mort des personnages traditionnels c'est-à-dire les personnages caractéristiques des mouvements réalistes et naturalistes. Ces personnages possédaient une identité complète et parfaitement connue du lecteur comme Emma Bovary dans Madame Bovary de Flaubert ou les Rougon-Macquart de Zola. Écrivains représentatifs : Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Simon.  

« Écrivains représentatifs : Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Pontus de Tyard, Jacques Pelletier du Mans, Rémy Belleau, Jean-Antoine de Baïf et Étienne Jodelle.

Puis Jean Dorat, à la suite de la mort de Jacques Pelletier du Mans. Baroque - xvie et xviie siècles [modifier] Mouvement qui concerne tous les arts, tous les pays d'Europe (né en Italie).

Suite à la période de troubles qu'a été le XVIe siècle, les baroques créent une littérature faisant la part belle aux illusions, aux métamorphoses, et à l'instabilité.

On est en présence d'un "monde renversé", caractérisé par de nombreux oxymores.

La protubérance, l'étrangeté et le registre pathétique sont caractéristiques du mouvement, qui se veut libéré.

Ainsi, le baroque veut nous faire changer notre vision du monde, en nous faisant comprendre que tout est éphémère, que le changement est naturel. Écrivains représentatifs : Théophile de Viau, Saint-Amant, Tristan L'Hermite, Madeleine de Scudéry. Quelques oeuvres représentatives : L'Illusion comique de Corneille, Stances et sonnets de la mort de Jean de Sponde. Classicisme - xviie siècle [modifier] Le classicisme apparaît en partie en réponse à l'exagération baroque, mais surtout en conséquence de la réglementation et de la codification de la culture initiée par le pouvoir politique (Richelieu,Mazarin, Louis XIV) qui créé des académies comme l'Académie française.

Ce mouvement impose des codes et des règles aux genres littéraires afin d'atteindre la perfection, recherchée par les classiques.

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