Devoir de Philosophie

LES NOMS COMPOSÉS ÉCRITS EN PLUSIEURS MOTS

Publié le 27/08/2006

Extrait du document

S'ils sont formés d'un adjectif et d'un nom, tous deux prennent la marque du pluriel :

un coffre-fort, des coffres-forts ; une basse-cour, des basses-cours ; un château fort, des châteaux forts.

S'ils sont formés de deux noms en apposition, tous deux prennent la marque du pluriel :

un chou-fleur, des choux-fleurs ; un chef-lieu, des chefs-lieux.

S'ils sont formés d'un nom et  de son complément introduit ou non par une préposition, le premier nom seul prend la marque du pluriel :

un chef-d'œuvre, des chefs-d'œuvre ; un timbre-poste, des timbres-poste ; une pomme de terre, des pommes de terre.

S'ils sont formés d'un mot invariable et d'un nom, le nom seul prend la marque du pluriel :

une avant-garde, des avant-gardes ; un en-tête, des en-têtes.

S'ils sont formés de deux verbes ou d'une expression, tous les mots restent invariables :

un va-et-vient, des va-et-vient ; un tête-à-tête, des tête-à-tête.

S'ils sont composés d'un verbe et de son complément, le verbe reste invariable, le nom reste en général au singulier (ainsi dans les composés de abat-, cache-, porte-, presse-) :

un abat-jour, des abat-jour ; un presse-purée, des presse-purée ; un porte-plume, des porte-plume ; un cache-col, des cache-col ; un gratte-ciel, des gratte-ciel.

ATTENTION

Dans un certain nombre de noms composés de cette façon, le nom prend la marque du pluriel :

un couvre-lit, des couvre-lits ; un tire-bouchon, des tire-bouchons.

Dans les noms composés avec le mot garde, celui-ci peut être un nom ou un

verbe. S'il est un nom, il prend la marque du pluriel, et le nom qui suit reste invariable ; s'il est un verbe, il reste invariable, et le nom qui suit peut prendre ou non la marque du pluriel, selon le sens :

un garde-pêche, des gardes-pêche («garde« désigne la personne chargée de la surveillance de la pêche) ;

un garde-boue, des garde-boue (ici «garde« est un verbe : le nom composé désigne un objet qui garde, protège de la boue).

Dans les noms composés avec l'adjectif grand, celui-ci est resté longtemps invariable s'il accompagnait un nom féminin :

une grand-mère, des grand-mères, mais un grand-père, des grands-pères.

Toutefois, on écrit souvent aujourd'hui : une grand-mère, des grands-mères.

Liens utiles