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L'homme a-t-il une nature ?

Publié le 30/10/2013

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Il y a-t-il une nature humaine ? NATURE : originelle, catégorie, espèce, genre, race, société, contraint, pur, spontané, instinct, apprêté, brut, vierge, tout, tempérament, comportement, constitution, personnalité, intuition, sentiment.(Antonymes : franc, sincère) HUMAIN : individu, personne, philanthropie, individualité, être conscient, savoir, libre arbitre, créature, être, hominidé, hominien, humain, individu, mortel, bonhomme, coco, créature, garçon, gonze mâle, mari, mec, quidam, type, époux, hère, jules, mari, mec, prochain, semblable, amant, amoureux, époux, jules, mari, mec, soupirant, adolescent, adulte, enfant, humain, humanité, monde, terre.(Antonymes : femme, concubin, épouse, gamin, bestialité, cruauté, businessman, apparatchik, auteur, écrivain, homme de plume, littérateur, poète, prosateur, arrêtiste, jurisconsulte, juriste, légiste, mercenaire, prête-nom, auteur, écrivain, homme de lettres, littérateur, poète, prosateur, reître, soldat) Defs : La nature, c'est l'essence de quelque chose, c'est son origine, son présent, et parfois même son futur. La nature de quelque chose, c'est tout ce qui le fait. L'humain, ou plutôt l'humanité désignerait un ensemble de caractéristiques qui relierait des être au même ensemble de celui d'Homme. Il peut aussi désigner le caractère et la personnalité d'un individu. 2eme : L'homme a été défini comme étant une race à part entière, il a été présenté comme un être pensant et supérieurs aux autres êtres vivants grâce entre-autre à son savoir ou sa conscience. La Nature qui l'a créé lui a donné une apparence physique facilement discernable et différente des animaux, mais est-ce que son genre, sa race serait seulement sa distinction physique avec les autres vivants ? Ce qui montre que l'individu serait un homme, c'est ce qui le relie aux autres, ce qui fait de lui un être humain, et non un animal. Prob : L'humain, prétendu comme un être individuel pourrait-il correspondre à un genre, une race qu'une essence issue de sa nature pourrait déterminer ? enjeux : La nature serait donc la même pour tous ou particulière à chacun ? Tous les hommes sont de la même nature, et pourtant tous les hommes sont différents les uns des autres. Plan :I ) La société et l'individu : 1 La société face à l'individu. 2 L'individu face à la société. II ) Étude des enfants sauvages : 1 Un enfant sauvage est-il un homme ? 2 L'enfant sauvage est-il plus proche de la nature de l'homme ? III ) Les libre arbitre de l'humain est-il contraints par des instincts ? 1 L'envie et le besoin 2 Les péchés capitaux. 3 Interdire les péchés capitaux serait rendre l'homme à l'état d'homme parfait ?

« d’un côtésurlavieille façade noireetridée delaMaison-aux-Piliers, del’autre surlesbras depierre dugibet. Parmi lesmille visages quecette lueur teignait d’écarlate, ilyen avait unqui semblait plusencore quetous les autres absorbé danslacontemplation deladanseuse.

C’étaitunefigure d’homme, austère,calmeetsombre. Cet homme, dontlecostume étaitcaché parlafoule quil’entourait, neparaissait pasavoir plusdetrente-cinq ans ; cependant ilétait chauve ; àpeine avait-il auxtempes quelques touffesdecheveux raresetdéjà gris ; son front largeethaut commençait àse creuser derides ; maisdanssesyeux enfoncés éclataitunejeunesse extraordinaire, unevieardente, unepassion profonde.

Illes tenait sanscesse attachés surlabohémienne, et tandis quelafolle jeune filledeseize ansdansait etvoltigeait auplaisir detous, sarêverie, àlui, semblait devenir de plus enplus sombre.

Detemps entemps unsourire etun soupir serencontraient surseslèvres, maisle sourire étaitplusdouloureux quelesoupir. La jeune fille,essoufflée, s’arrêtaenfin,etlepeuple l’applaudit avecamour. « Djali », ditlabohémienne. Alors Gringoire vitarriver unejolie petite chèvre blanche, alerte,éveillée, lustrée,avecdescornes dorées, avec despieds dorés, avecuncollier doré,qu’iln’avait pasencore aperçue, etqui était restée jusque-là accroupie sur uncoin dutapis etregardant dansersamaîtresse. « Djali, ditladanseuse, àvotre tour. » Et s’asseyant, elleprésenta gracieusement àla chèvre sontambour debasque. « Djali, continua-t-elle, àquel mois sommes-nous del’année ? » La chèvre levasonpied dedevant etfrappa uncoup surletambour.

Onétait eneffet aupremier mois.La foule applaudit. « Djali, repritlajeune filleentournant sontambour debasque d’unautre côté,àquel jourdumois sommes- nous ? » Djali levasonpetit piedd’oretfrappa sixcoups surletambour. « Djali, poursuivit l’égyptienne toujoursavecunnouveau manègedutambour, àquelle heuredujour sommes-nous ? » Djali frappa septcoups.

Aumême moment l’horloge delaMaison-aux-Piliers sonnaseptheures. Le peuple étaitémerveillé. « Il ya de lasorcellerie là-dessous », ditune voix sinistre danslafoule.

C’était celledel’homme chauvequine quittait paslabohémienne desyeux. Elle tressaillit, sedétourna ; maislesapplaudissements éclatèrentetcouvrirent lamorose exclamation. Ils l’effacèrent mêmesicomplètement danssonesprit qu’elle continua d’interpeller sachèvre. « Djali, comment faitmaître Guichard Grand-Remy, capitainedespistoliers delaville, àla procession dela Chandeleur ? » Djali sedressa sursespattes dederrière etse mit àbêler, enmarchant avecunesigentille gravitéquele cercle entier desspectateurs éclataderire àcette parodie deladévotion intéressée ducapitaine despistoliers. « Djali, repritlajeune filleenhardie parlesuccès croissant, commentprêchemaîtreJacques Charmolue, procureur duroi encour d’église ? » La chèvre pritséance surson derrière, etse mit àbêler, enagitant sespattes dedevant d’unesiétrange façon que, hormis lemauvais françaisetlemauvais latin,geste, accent, attitude, toutJacques Charmolue yétait. Et lafoule d’applaudir deplus belle. « Sacrilège ! profanation ! » repritlavoix del’homme chauve. La bohémienne seretourna encoreunefois. « Ah ! dit-elle, c’estcevilain homme ! » puis,allongeant salèvre inférieure audelà delalèvre supérieure, elle fit une petite mouequiparaissait luiêtre familière, pirouettasurletalon, etse mit àrecueillir dansuntambour de basque lesdons delamultitude. Les grands-blancs, lespetits-blancs, lestarges, lesliards-à-l’aigle pleuvaient.Toutàcoup ellepassa devant Gringoire.

Gringoiremitsiétourdiment lamain àsa poche qu’elle s’arrêta.

« Diable ! » ditlepoète entrouvant au fond desapoche laréalité, c’est-à-dire levide.

Cependant lajolie filleétait là,leregardant avecsesgrands yeux, luitendant sontambour, etattendant.

Gringoiresuaitàgrosses gouttes.

S’ilavait eulePérou danssa poche, certainement ill’eût donné àla danseuse ; maisGringoire n’avaitpaslePérou, etd’ailleurs l’Amérique n’était pasencore découverte. Heureusement unincident inattendu vintàson secours.. »

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