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L'homme est-il l'être « contre-nature » ?

Publié le 18/01/2004

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L'objet du travail est donc la réalisation de la vie générique de l'homme. L'homme ne se recrée pas seulement d'une façon intellectuelle, dans sa conscience, mais activement, réellement, et il se contemple lui-même dans un monde de sa création. »     II. « Suivre la nature » a-t-il un sens pour l'homme ?   Pourtant, l'homme ne peut refuser complètement son inclusion dans l'ordre naturel, ne serait-ce que parce qu'il partage certains traits, notamment certains besoins, avec les animaux, et parce que le monde technique qu'il se crée a pour matériau de base la nature. L'homme doit donc penser son rapport à la nature, et certaines philosophies, comme le stoïcisme, ont fait de cela un point central de leur doctrine (les stoïciens préconisent ainsi un mode de vie qui suive la nature).   Sénèque, La vie heureuse « La nature, en effet, est le guide qu'il faut suivre; c'est elle que la raison observe et consulte. C'est donc une même chose que vivre heureux et vivre selon la nature. Ce que c'est, je vais le développer : cela consiste à conserver, avec soin et sans effroi, les avantages du corps et ce qui convient à notre nature, comme choses données pour un jour et prêtes à fuir; à ne pas nous y soumettre en esclaves, et à ne pas nous laisser posséder par les objets étrangers; à reléguer tout ce qui plaît au corps, tout ce qui lui survient accidentellement, comme dans les camps on place à l'écart les auxiliaires et les troupes légères. Que ces objets soient des esclaves, et non des maîtres; c'est uniquement ainsi qu'ils sont utiles à l'esprit.

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