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London, Jack - écrivain.

Publié le 29/04/2013

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London, Jack - écrivain. 1 PRÉSENTATION London, Jack (1876-1916), écrivain américain, dont les romans d'aventures soulignent, dans un but de dénonciation, la similitude entre le monde sauvage et la société capitaliste. 2 AVENTURE ET LITTÉRATURE Né à San Francisco (Californie), John Griffith, dit plus tard Jack London, est élevé dans la pauvreté par sa mère et son beau-père, dont il prendra le nom (il ne connaîtra pas son père, astrologue de profession). Destiné à une vie de misère, il quitte l'école à l'âge de 14 ans et part à l'aventure dans l'espoir de faire fortune. Il occupe des emplois divers, voyage aux États-Unis et jusqu'au Japon, se cultive en autodidacte et forge ses convictions socialistes (il devient militant actif en 1894, année où il participe à une marche de chômeurs sur Washington). En 1897 et 1898, il se fait chercheur d'or en Alaska, mais sans trouver la fortune espérée. C'est à son retour dans la région de San Francisco que London commence à écrire des récits journalistiques inspirés de ses expériences, récits qui lui apportent une certaine notoriété : il a décidé que l'écriture, elle, le rendrait riche, ce qu'elle fera effectivement. Il entame sa carrière proprement littéraire avec un recueil de nouvelles, le Fils du loup (The Son of the Wolf), publié en 1900. Une cinquantaine de livres se succèderont, dont beaucoup connaissent aussitôt un vif succès, sans que London cesse de mener une vie aventureuse, ponctuée de voyages et de croisières, à laquelle sa fortune d'écrivain à succès a du mal à suffire. Il se suicide à l'âge de 40 ans, marqué par l'alcoolisme, une carrière littéraire déclinante après la Première Guerre mondiale, et l'incendie de la superbe « Maison du loup « qu'il achevait de faire construire. 3 LA LUTTE POUR LA SURVIE Nombre des histoires de London, comme l'Appel de la forêt (The Call of the Wild, 1903) ou Croc-Blanc (White Fang, 1906), traitent du retour d'une créature civilisée à l'état primitif ou de la lutte pour la survie dans une nature hostile, qu'elle soit celle des déserts glacés ou celle de la mer. Dans le Loup des mers (The Sea Wolf, 1904), l'écrivain s'inspire ainsi de son expérience de marin pour peindre un héros nietzschéen libéré des liens de la morale traditionnelle. Meilleur conteur que théoricien, il donne d'âpres récits d'action où la société humaine est montrée dans toute sa brutalité. Il est parfois, à tort, considéré comme un auteur pour la jeunesse, alors que ses textes véhiculent un discours politique subversif (pas toujours cohérent), où des influences socialistes, anarchistes et individualistes se mêlent pour condamner le capitalisme sauvage qui broie les hommes. Dans le Peuple des abysses (The People of the Abyss, 1903), l'auteur, après enquête, décrit la misère qui règne alors à Londres. Le Talon de fer (The Iron Heel, 1907) préfigure le système de dictature nazie. Martin Eden (1909) et le Cabaret de la dernière chance (John Barleycorn, 1913) sont tous deux des romans autobiographiques, où London raconte sa rage d'écrire, sa lutte contre l'alcoolisme et ses aventures, qui toute sa vie n'ont fait qu'un avec lui et avec son talent d'écrivain. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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