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Louis X

Publié le 13/10/2013

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Louis X hérita la couronne de Navarre au décès de sa mère en 1305, Jeanne de Champagne, reine de Navarre. Le royaume était administré localement par un gouverneur nommé par les souverains français. Philippe IV qui maintenait ses fils sous sa dépendance et son strict contrôle selon les habitudes héritées de Philippe Auguste, ne l'autorisa à se rendre en Navarre qu'en 1307 pour s'y faire couronner par l'assemblée des nobles, les Corte. Louis X se rendit en Navarre avec son épouse Marguerite de Bourgogne et une forte délégation de nobles français. Ils furent couronnés à Pampelune, le 1er octobre 1307, roi et reine de Navarre. Bien que Louis X n'ait régné que deux courtes années, on peut tout de même noter certains éléments de sa politique. Succédant à PhilippeIV le Bel de 1314 à 1316, il dut faire face aux révoltes suscitées par la politique de son prédécesseur menées par les barons dont Charles de Valois son oncle, qu'il calma par des concessions. Isolé dans un conseil étroit, Louis X dut rechercher l'appui de ses frères Philippe de Poitiers et Charles de la Marche. Les trois frères dont la descendance est douteuse n'ont pas d'héritier mâle. Leurs épouses sont en prison. Le comte de Valois est tout puissant, et il a trois fils dont l'ainé est le futur Philippe VI, il est un de ceux qui mènent la révolte des seigneurs. Louis X s'allia à son frère Philippe de Poitiers en échange de l'héritage de la Franche-Comté. Philippe IV avait acheté les droits de la Comté Franche à Othon IV de Bourgogne en échange d'une alliance matrimoniale. Les deux filles d'Othon IV de Bourgogne épousèrent respectivement Philippe de Poitiers et Charles de la Marche. En acceptant de perdre ses droits de succession sur la Franche-Comté, l'ainéeJeanne II de Bourgogne conservait la jouissance et le titre, la cadette Blanche de Bourgogne recevait en dot 20 000 marcs d'argent. Le comté devait selon le testament de Philippe IV revenir à la couronne si Philippe de Poitiers et Jeanne de Bourgogne n'avaient pas de fils. Philippe de Poitiers monnaya son appui en exigeant que son épouse Jeanne puisse léguer la Franche-Comté à sa fille ainée, en plus de l'Artois qui lui venait de sa mère Mahaut d'Artois. Cet accord, par lequel Louis X payait la stabilité de son début de règne, devait amener sous le règne de Louis XI la difficile succession de la Bourgogne et de l'Artois, réunies entre les mains des Habsbourg par mariage, et sousLouis XIV la guerre de dévolution de l'Artois et de la Franche-Comté. Ne pouvant briser la résistance des nobles, Louis X choisit de négocier. Avec habileté, il mit les abus sur le compte des officiers royaux et joua sur les particularismes locaux. Il octroya ainsi une série de chartes provinciales durant l'année 1315 qui ont pour fonction de répondre aux attentes de la population. Les baillis et sergents royaux intervenant dans tout le comté d'Amiens ainsi que celui de Vermandois, au mépris des droits du comte ont interdiction sur ordonnance de Louis X d'exercer leurs prises, ajournements et autres faits de justice. Il répondit donc aux attentes des ligues nobiliaires en garantissant leurs privilèges, leurs droits de haute justice et y compris celui de port d’armes à travers ces chartes provinciales destinées à satisfaire les différentes requêtes nobiliaires dans les différentes provinces du royaume. D’autres chartes régionales de ce type ont été certainement concédées dans les mêmes conditions. Ces ordonnances qui redonnaient un certain pouvoir aux nobles et à l'aristocratie et les droits et prérogatives qu'ils avaient perdu sous Philippe IV le Bel ont contribué à affaiblir le pouvoir royal au détriment de l'idée d'unité souveraine qu'avaient menée ses prédécesseurs. La fronde menée par les nobles était soutenue par le peuple oppressé par les taxes et impôts et par les ligues nobiliaires. Elle fit de nombreuses victimes, notamment Enguerrand de Marigny qui fut pendu, Pierre de Latilly ou encore Raoul de Presles qui furent torturés. Louis X renonça à les défendre tant la parole du roi était devenue inaudible. La monarchie subit un véritable recul pendant ces deux années de règne, notamment fiscal. Le roi ne pouvait plus lever d'impôts indirects puisque la noblesse voulait battre sa monnaie. Les provinces restaient fidèles à la couronne, mais rebelles à de nouveaux impôts. Louis X dut faire face à un conflit avec les Flamands qui tourna au fiasco. L'expédition qui avait été montée grâce au rappel des Lombards, s'enlisa dans la Lys en crue. Louis X dut rebrousser chemin piteusement. C'est sur le chemin du retour qu'il épousa Clémence de Hongrie àTroyes le 19 avril 1315.

« sous le règne de Louis XI la difficile succession de la Bourgogne et de l'Artois, réunies entre les mains des Habsbourg par mariage, et sousLouis XIV la guerre de dévolution de l'Artois et de la Franche-Comté. Ne pouvant briser la résistance des nobles, Louis X choisit de négocier.

Avec habileté, il mit les abus sur le compte des officiers royaux et joua sur les particularismes locaux.

Il octroya ainsi une série de chartes provinciales durant l'année 1315 qui ont pour fonction de répondre aux attentes de la population. Les baillis et sergents royaux intervenant dans tout le comté d'Amiens ainsi que celui de Vermandois, au mépris des droits du comte ont interdiction sur ordonnance de Louis X d'exercer leurs prises, ajournements et autres faits de justice.

Il répondit donc aux attentes des ligues nobiliaires en garantissant leurs privilèges, leurs droits de haute justice et y compris celui de port d'armes à travers ces chartes provinciales destinées à satisfaire les différentes requêtes nobiliaires dans les différentes provinces du royaume.

D'autres chartes régionales de ce type ont été certainement concédées dans les mêmes conditions.

Ces ordonnances qui redonnaient un certain pouvoir aux nobles et à l'aristocratie et les droits et prérogatives qu'ils avaient perdu sous Philippe IV le Bel ont contribué à affaiblir le pouvoir royal au détriment de l'idée d'unité souveraine qu'avaient menée ses prédécesseurs. La fronde menée par les nobles était soutenue par le peuple oppressé par les taxes et impôts et par les ligues nobiliaires.

Elle fit de nombreuses victimes, notamment Enguerrand de Marigny qui fut pendu, Pierre de Latilly ou encore Raoul de Presles qui furent torturés.

Louis X renonça à les défendre tant la parole du roi était devenue inaudible.

La monarchie subit un véritable recul pendant ces deux années de règne, notamment fiscal. Le roi ne pouvait plus lever d'impôts indirects puisque la noblesse voulait battre sa monnaie.

Les provinces restaient fidèles à la couronne, mais rebelles à de nouveaux impôts. Louis X dut faire face à un conflit avec les Flamands qui tourna au fiasco.

L'expédition qui avait été montée grâce au rappel des Lombards, s'enlisa dans la Lys en crue.

Louis X dut rebrousser chemin piteusement.

C'est sur le chemin du retour qu'il épousa Clémence de Hongrie àTroyes le 19 avril 1315.. »

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