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Lutter contre le VIH et le SIDA

Publié le 11/01/2015

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LUTTER CONTRE LE VIH ET LE SIDA Isolé en 1983 à l'institut Pasteur de Paris par l'équipe du Dr Luc Montagnier, le VIH fait partie de la famille des rétrovirus. Les premières manifestations diagnostiquées du sida remonte à 1981, au Etats-Unis. Fin 1999, 34.3 millions de personnes vivent avec le VIH dont 24,5 millions en Afrique (qui est le pays le plus touché à ce jour). Cependant de nombreux chercheurs, soutenus par des associations de « lutte contre le Sida », tente de trouver des traitements et des vaccins afin d'améliorer le quotidien, des populations victimes de cette épidémie. Quels sont les traitements, préventions, etc... à adoptés afin de lutter contre le Sida ? Quels en sont les limites ? Nous allons parler des différentes recherches médicales, puis nous allons aborder les principaux traitements, et ensuite nous allons débattre sur les préventions pour lutter contre ces rétrovirus, et tout ceci à différentes échelles (mondiale, nationale et régionale). Recherches médicales Á l'échelle mondiale  Depuis le début de l'épidémie, les progrès scientifiques réalisés ont été majeurs. Les trente dernières années ont vu les chercheurs unir leurs forces à celles des associations, pour mettre au point un arsenal thérapeutique contre le VIH. Depuis l'arrivée des multithérapies antirétrovirales en 1996, l'espérance de vie des patients s'est nettement améliorée. Mais ces thérapies antirétrovirales ne permettent, toutefois pas, de guérir du VIH. En effet, si le patient interrompait son traitement, le virus investirait de nouveau massivement son organisme. Ainsi, les recherches sur le VIH et le SIDA étant réalisées, notamment, par le Réseau Internationale des Institut Pasteur, continue à faire des recherches sur des thérapies, qui aurait moins d'effets indésirables aux long cours au quotidien, et cherches donc, finalement, à alléger le traitement. Notons, toutefois, que les recherches n'ont toujours pas aboutit à un vaccin contre le virus du SIDA, à ce jour. Á l'échelle nationale L'Agence de recherche ANRS (France Recherche Nord&Sud Sida-HIV Hépatites), couvre tous les champs de la recherche nécessaires à la lutte contre l'épidémie de sida en France. Les différents Services scientifiques de l'ANRS sont chacun en charge d'un domaine spécifique : il y a tout d'abord le domaine de la recherche fondamentale, qui a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance du VIH, de l'immunpathologie liée à l'infection par ce virus. Puis le domaine de la recherche clinique, appelé également « essais clinique », qui élabore des nouvelle stratégies thérapeutiques et donc de nouveaux traitements, en partenariat avec le milieu associatif et l'industrie pharmaceutique qui produit les molécules. Et enfin le domaine de la recherche vaccinale, avec la recherche d'un vaccin dit « préventif », contre le sida reste une priorité. Elle regroupe la recherche fondamentale (connaitre le virus du VIH) et clinique (améliorer les candidats-vaccins, dans le cadre d'essais rigoureux) à la fois, afin de mettre au point un vaccin qui soit accessibles à tous. L'ANRS soutient largement les équipes françaises ainsi que des partenariats internationaux. En 2012, elle a participé à la création de l'institut de recherche vaccinale (VRI). Les traitements Á l'échelle mondiale  Aujourd'hui, le sida est toujours une maladie dont on ne guérit pas. Depuis l'avènement des trithérapies(ou multithérapies), des populations entières en sont privées (seuls 28% des enfants de 0 à 14 ans admissibles à un traitement vital en bénéficient). Cependant, grâce aux progrès durables réalisés pour améliorer l'accès au traitement du VIH, l'objectif est de parvenir à fournir une thérapie antirétrovirale à 15 millions de personnes d'ici 2015, notamment dans les pays pauvres. En juillet 2013, l'ONUsida s'est joint à l'OMS, au Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le Fonds mondial de lutte contre le sida, afin de lancer l'initiative « Traitement 2015 » qui vise à garantir le succès d'un accès universel au traitement du VIH. Selon l'ONUsida, 54% des 15 millions de patients qui ont besoin d'antirétroviraux dans les pays pauvres y ont accès. En effet, selon des évaluations précédentes, en Afrique subsaharienne, pays le plus touché par le virus, le Rwanda a récemment indiqué que 86 % des personnes ayant entamé une thérapie antirétrovirale, ne présentaient plus aucune charge virale au bout de 18 mois. Par ailleurs, les efforts déployés pour améliorer l'accès à la thérapie antirétrovirale, sont principalement concentrés sur les pays à faible revenu. En effet, afin d'accroître la durabilité à l'accès au traitement du VIH, et de réduire des coûts, les directives 2013 de l'OMS sur le traitement antirétroviral recommandent que les patients bénéficient d'un traitement simplifié à dose unique quotidienne, et réduisant par la même occasion, les effets indésirables à long termes. Malgré ces progrès, il reste, cependant, grand nombres de populations qui restent exclues des soins. (En Afrique subsaharienne il y a eu 1,8 million de nouvelles infections en 2009, ce qui porte à 22,5 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH dans cette région, soit deux tiers (68 %) du total mondial.) Á l'échelle nationale Sur la base de l'avis du Conseil National du SIDA (CNS) du 30 avril 2009, le plan VIH/SIDA 2010-2014, s'appuie sur l'intérêt du traitement comme outil novateur de la lutte contre le Sida. En effet, le patient aura la possibilité d'être traité précocement et de façon continue, dès la découverte de sa séropositivité pour le VIH avant d'atteindre une baisse de son immunité. Ainsi, l'objectif sera de traiter des personnes dans le seul but d'être prévention, sans pour autant en faire une recommandation dite « formelle ». Par ailleurs, en France, cette technique est utilisée depuis 1994, notamment dans la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant. Ainsi, avec la prise de traitements prophylactiques (utilisant les mêmes médicaments que les traitements thérapeutiques), les femmes enceintes infectés par le VIH, ont beaucoup moins de chances de transmettre le virus à leur enfant, soit inférieur à 1%. Á l'échelle régionale Après une forte baisse en 1996, avec l'arrivée des multithérapies, on constate que, le nombre de nouveaux cas de sida semble à nouveau à la baisse depuis 2008, en Martinique. Cependant, le petit nombre de cas et un certain retard à l'enregistrement des nouveaux cas, incitent à la prudence. En effet, selon les données du COREVIH, les nouveaux cas étant porteur du virus, ne connaissent pas leur statut sérologique et ne peuvent bénéficier d'un traitement que très tardivement. Ainsi, malgré une baisse de la mortalité dût au virus, le nombre de patient étant infectées suivis par le service de maladies infectieuses du CHU de Fort-de-France ne fait qu'augmenter (soit 848 patients en 2010). La prévention À ce jour, il n'existe aucun médicament permettant de guérir le VIH. La prévention est donc primordiale. Elle passe principalement par l'adoption du préservatif pour éviter les transmissions par voie sexuelle. Dans le cas d'usage de seringues ou d'aiguilles, le matériel doit rester personnel pour empêcher les contaminations par voie sanguine. Á l'échelle nationale La prévention fait appels à une palette d'outils. En effet, Les Agences Régionales de Santé (ARS), en lien avec les Coordinations régionales de lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (COREVIH), sont chargées du déploiement d'un plan de prévention, afin de lutter contre le sida, en France. Il y a tout d'abord, le dépistage, qui est l'un des outils majeurs de la Réduction des Risques. On estime, au niveau national, qu'environ une personne sur trois qui vit avec le VIH l'ignore. Or le retard au dépistage accroît fortement le poids de l'épidémie. On remarque que, plus d'un français sur 4 qui a découvert sa séropositivité au cours des cinq dernières années, était à un stade avancé de sida. Ainsi, les associations, tel que l'ARS, fait la promotion de dépistage, et incite les populations à faire le test. Il y a également l'utilisation du préservatif, qui soit dit en passant, est le numéro 1 en termes de Réductions des Risques contre la maladie. En effet, son utilisation a joué un rôle crucial dans la prévention de la transmission sexuelle du VIH dès le début de l'épidémie. Au cours des dernières années, les données provenant d'études d'observation ont montré l'efficacité de l'utilisation systématique du préservatif dans la prévention de l'infection par le virus. Á l'échelle régionale En Martinique, il y a des préventions du VIH et des réductions de risque par l'association AIDES qui se déploie sur de nombreux supports tels que les publicités (panneaux, télévision...), les flyers, livrets et distributions de préservatifs, et sur différents terrains. Cette association aide les personnes à dialoguer sans être jugées. Il effectue des dépistages à résultats rapide (15 à 30 min) qui est réalisée par des militants formés aux personnes vivant dans des contextes où le VIH/Sida est particulièrement présent. Ces dépistages sont gratuits et anonymes. Conclusion La lutte de ces rétrovirus est différente d'un pays à l'autre. Elle progresse : avec une baisse d'un demi million des décès liés au sda dans le monde entre 2005 et 2011 avec l'accès aux thérapies antirétrovirales qui ont permis d'économiser 14 millions d'années de vie dans les pays à faible et moyen reveni, dont 9 millions en Afrique subsaharienne depuis 1995 avec la chute de plus de 50% des nouvelles infections à VIH dans 25 pays à revenu faible ou intermédiaire. Mais pas assez vite : 34 millions de personnes touchées par le VIH/Sida, dont 3,3 millions d'enfants ( la majorité dans des pays à revenu faible ou intermédiaire). La moitié ne connaissent pas leur statut sérologique 2.5 millions de nouvelles infections en 2011 (20% en mois qu'en 2001) à peine plus d'une personne sur deux qui a besoin d'un traitement antirétroviral y a effectivement accès seuls 28% des enfants de 0 à 14ans admissibles à un traitement vital en bénéficient 1.7 millions de maades sint décédés en 2011 330 000 enfants infetés en 2011 seules 30% des femmes enceintes admissibles au traitement suivet une thérapie antirétrovirale pour leur propre santé.

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