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Quel Regard de La Philosophie face au VIH/SIDA ?

Publié le 03/06/2012

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Surnommé le mal du siècle, le VIH/SIDA est une infection transmissible par plusieurs voies notamment la transfusion sanguine, de la mère à l’enfant, par les objets tranchants et pointus (lames seringues etc.) contaminés mais la principale est celle par voie sexuelle.

Le SIDA fait de nos jours des ravages dans le monde entier et malgré les avancées de la science en général et de la médecine en particulier, aucun remède ne lui a été trouvé ; elle est un mal irréversible.

Face donc à cette pandémie qui menace l’humanité toute entière quel regard la philosophie jette elle sur ce qui éloigne l’homme de son bonheur, vu que la visée de la philosophie est le bonheur de l’homme ? En clair que peut faire la philosophie, que fait-elle et que ne peut elle pas faire ?

Ce sont à ces grandes questions que nous allons nous atteler à répondre le long du présent exposé.

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« Exposé De Philosophie Quel Regard de La Philosophie face au VIH/SIDA ? Raymond C.

Gnamien , Université de COCODY Reproduction interdite sauf avec autorisation 2 dira-t -on.

Mais l’urgence dure depuis plus de vingt ans.

En fait, l’intérêt principal de cette approche est d’éviter d’aborder des questions délicates.

Les questions fo ndamentales que se pose tout adolescent et qui précisément intéressent l’éducateur : l’amour d’un être pour un autre, le sens et la valeur que prend la re lation sexuelle dans cet enseignement affectif ; la mort, la souffrance inacce p- table et scandaleuse ou génératrices du sens de la vie ; qu’est -ce qu’être normal et sur quoi se fonde l’exclusion ? Le rôle de l’éducateur est donc d’aider l’adolescent dans sa quête, l’aider à apprendre à p oser les questions, ses questions, à construire ses propres réponses, car en l’occurrence il n’y a pas de réponse universelle .

Mais il est vrai que pour aborder ces questions fondamentales en milieu scolaire, l’éducation en g énéral et l’éducation à la santé en particulier ne peuvent pas se contenter d’interventions ponctuelles isolées, effleurant subrepticement la conscience studieuse des élèves.

2 – Penser les méfaits du SIDA Face aux défis de la propagation rapide de la pa ndémie, l’urgence d’une réflexion en vue de freiner l’avancée du sida est imminente.

Les populations et principalement la jeunesse sont exposées et il est urgent que les philosophes a u- jourd’hui fassent réagir cette classe d’âge qui est inexpérimentée et donc vulné- rable.

Faire réagir les adolescents et les jeunes aux risques encourus par eux lors des rapports sexuels et au lieu de faire la promotion du préservatif, il serait pl us efficace de faire celle de l’abstinence, seule voie pour éviter le sida par le sexe.

Problématiser le sida comme mal irréversible fera réfléchir par deux fois tous ceux qui voudrons avoir des rapports sexuels ou non -protégés.

Cette initiative peut s’avérer efficace, seulement il faut arriver à faire réagir les hommes.

1 – Les défis face au mal du siècle S’il n’existe pas encore ce qu’on pourrait appeler la philosophie du sida, une réflexion bioéthique centrée sur ce phénomène est indispensable dans la m e- Deuxième Partie : LES ACTIONS DE LA PHILOSOPHIE FACE AU SIDA. »

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