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Ma bohème plan détaillé

Publié le 16/04/2011

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Poésie et Insouciance

  1. Enfance

Rimbaud est un jeune garçon quand il écrit ce poème et les thèmes de l’enfance sont présents :

-« Les poings dans les poches » : colère contenue de l’adolescent révolté.

-l’allusion au petit poucet : issu des comtes de Perrault pour enfant. Mais le petit poucet sème des cailloux/du pain pour se retrouver alors que Rimbaud sème des rimes pour s’éloigner.

 

  1. Le langage

Volonté de Rimbaud d’explorer tous les possibles du langage. Cherche à inventer le verbe, à innover en matière de syntaxe. Il mêle le lyrique et la prosaïque le simple et le complexe …

-« Oh ! Là ! Là […] rêvées » : recul amusé sur un passé qui ne peut pas être très éloigné.

 

 

 

 

 

 

Poésie et sensation

  1. Les sens

Tous les sens chez Rimbaud sont souvent en éveil et constituent une part importante de son expérience : « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou », sollicite à la fois la vue, l’ouïe et le toucher.

«  Ces bons soirs de septembre » le poète semble goûter un bonheur certain dans une atmosphère sereine, saine : « je sentais des gouttes […] vigueur » -> énergie.

 

  1. La nature

Elle est synonyme de bien-être et de liberté. Elle permet au poète de se libérer et de créer. Elle est infinie et ne connaît pas de bornes :

-« j’allais sous le ciel »

« Mon auberge étais à la grande ours »

« Les gouttes de rosée »

« Ombres fantastiques»

->Les imparfaits à valeur d’inachèvement accentue cette idée de plénitude et de liberté.

 

 

 

 

 

Poésie et Liberté

  1. Le vagabondage de l’esprit

Rimbaud est un esprit libre malgré sa volonté d’imitation au début de sa carrière poétique. Il a du mal à se soumettre à une quelconque autorité ; sauf celle de la Muse : « J’étais ton féal »

Son esprit vagabonde : « mon paletot aussi devenait idéal » cela signifie qu’il est transfiguré par cette vie de « bohème». (cf. titre)

« Que d’amour splendide j’ai rêvés » -> on est du côté du rêve et pas de la réalité (qui ne convient pas au poète). « Je les écoutais […] les bons soirs de septembre » : le décalage sémantique du COD accentue cette idée.

 

  1. Les errances du poète

L’absence de C.C de lieu ou utilisation de C.C.L très imprécis ainsi que les imparfaits (cf. II, 2) renforcent l’idée de liberté et d’errance : le poète ne sait vraiment où il va, n’a pas de but précis.

-le petit poucet + les méandres de la phrase : une seule phrase pour les 7 derniers vers et 3 enjambements.

 

 

 

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