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Magnus

Publié le 22/03/2015

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Analyse détaillée :   l. 1-6 : l’orchestre l. 1 : « le mugissement » : cri d’animaux d’espèce bovine, cri puissant. l. 2 : « assourdissants » : empêche la perception d’autres bruits « le vrombissement » : bruit strident de certains insecte  => mélange de bruits de tonalité opposée, images métaphoriques pour décrire la guerre. l. 1 : l’orgue : instrument à vent, puissant, solennel, de l’Eglise ! dimension religieuse. l. 4 : « instruments d’acier, de feu » : expriment la puissance, la force l. 5 « son tumulte » : bruit confus d’une foule. « s’engouffre » sous la terre.   l. 7-14 : ici le chœur Ce chœur, « blotti sous la terre » répond à l’orchestre. l. 7-9 : « discordant » « hurle » : même champ lexical du manque d’harmonie répéré dans le paragraphe précédent. Ici les animaux « chiens » se mêlent aux êtres humains. l. 10-13 : le mouvement du chœur : d’abord unifié, il se disperse, « se répand » « court » : il est comme une maladie contagieuse, la peste. l. 13-14 : « Il » : on ne sait pas qui c’est, même si on le devine. Sylvie Germain le présente comme un anonyme parmi d’autres. Etre solitaire, le « il » se confond avec tant d’autres victimes dont l’identité est inconnue. La narration est omnisciente. On voit la déchirure « lambeau », « pulvérisé ».   l. 15 – fin : on suit le « il » ne connaissant toujours pas son identité. l. 15 : « se déflagrer » : subir une combustion accompagnée d’une explosion. l. 17 : « soufré » couleur jaune. l. 16-17 : « lave noire » s’oppose aux « éclairs blanc » : vision apocalyptique ! Le monde explose. l.17 « l’orchestre fou joue du feu » => rappel de la l. 3-4 : « l’orchestre fou joue dans le ciel (…) de feu. » l. 19-22 : Métamorphose : des hommes en « torches », de « l’asphalte », des trottoirs est « liquéfié » : passe à l’état liquide « éventrées » « déchiquetés » : l’ouverture violente est à nouveau exprimée. l. 23-26 : les arbres se font « armes » « javelots » « échevelés » (=désordonné, toujours !), c’est la destruction de la ville. « gicelent », « volent » : on est toujours dans cette explosion de la ville. => le massacre de Sodome et Gomorrhe !   l. 27-30 : « L’eau s’embraser » : les contraires s’attirent, l’ordre n’est plus respecté, puis accumulation des surfaces d’eau. Une lutte s’installe entre l’eau (=symbole de la vie) et le feu (=symbole de la destruction, de la mort) avec la victoire de ce dernier. « chuintant » bruit continu. Pire encore, l’eau « s’évapore » : disparition l. 31 : l’odorat cette fois, mais moins important que le sens de la vue. « pestilence » : odeur infecte, « fadeur nauséeuse » : manque de vie, commun. « viscère » : boyaux. l.33-34 : on retrouve ici les termes, un peu modifié, des lignes 25-26 : cette fois, la destruction est totale : ces éléments sont réduits en poussière : destruction complète de l’environnement du « il ».  comme pour la ligne 29, quand l’eau s’évapore. Ici les éléments solides disparaissent à leur tour. Plus qu’une destruction, c’est une disparition. La ligne 46 vient nous le confirmer : « Et – plus rien. » !   l. 35-39 : Retour de la vision avec un champ lexical de la tâche, du mélange et de la démesure : « éclaboussure », « orgie », « visqueuses », « gigantesques crachats » l. 35 : torsade : mouvement de la spirale. l. 37 : lacérer : déchirer.   l. 40-45 : même champ lexical du dégoût « crachats » l. 43 : « danser une valse solitaire » : image de la mère au Fragment 1. l. 35 et l. 45 « torsade », « se tordre » : le mouvement en spirale, semblable à une flamme qui brûle. La spirale comme quelque chose qui ne connaît pas la fin.   l. 46 – 56 : La perte des sens, la perte de sa mère. l. 49 : « femme-flambeau » : rappel (ou annonce ?) de la mère qui meurt. l. 50-52 : « Sa mère ?... » Ce questionnement montre qu’il ne reconnaît plus sa mère. Elle se perd dans l’anonymat, dans la mort. l. 53-56 : ici le texte sans se poursuivre à l’infini, comme un cauchemar qui n’en finit pas. « Il la regarde » débute et clôt le passage. Répétition que l’on retrouve dans les segments « s’effacer de sa vue », « s’effacer de sa vie » : une seule voyelle change !  

« l.

15 - fin : on suit le « il » ne connaissant toujours pas son identité. l.

15 : « se déflagrer » : subir une combustion accompagnée d'une explosion. l.

17 : « soufré » couleur jaune. l.

16-17 : « lave noire » s'oppose aux « éclairs blanc » : vision apocalyptique ! Le monde explose. l.17 « l'orchestre fou joue du feu » => rappel de la l.

3-4 : « l'orchestre fou joue dans le ciel (...) de feu. » l.

19-22 : Métamorphose : des hommes en « torches », de « l'asphalte », des trottoirs est « liquéfié » : passe à l'état liquide « éventrées » « déchiquetés » : l'ouverture violente est à nouveau exprimée. l.

23-26 : les arbres se font « armes » « javelots » « échevelés » (=désordonné, toujours !), c'est la destruction de la ville.

« gicelent », « volent » : on est toujours dans cette explosion de la ville. => le massacre de Sodome et Gomorrhe !   l.

27-30 : « L'eau s'embraser » : les contraires s'attirent, l'ordre n'est plus respecté, puis accumulation des surfaces d'eau.

Une lutte s'installe entre l'eau (=symbole de la vie) et le feu (=symbole de la destruction, de la mort) avec la victoire de ce dernier. « chuintant » bruit continu.

Pire encore, l'eau « s'évapore » : disparition l.

31 : l'odorat cette fois, mais moins important que le sens de la vue. « pestilence » : odeur infecte, « fadeur nauséeuse » : manque de vie, commun.

« viscère » : boyaux. l.33-34 : on retrouve ici les termes, un peu modifié, des lignes 25-26 : cette fois, la destruction est totale : ces éléments sont réduits en poussière : destruction complète de l'environnement du « il ».  comme pour la ligne 29, quand l'eau s'évapore.

Ici les éléments solides disparaissent à leur tour.

Plus qu'une destruction, c'est une disparition. La ligne 46 vient nous le confirmer : « Et - plus rien. » !   l.

35-39 : Retour de la vision avec un champ lexical de la tâche, du mélange et de la démesure : « éclaboussure », « orgie », « visqueuses », « gigantesques crachats ». »

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