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malayo-polynésiennes, langues - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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malayo-polynésiennes, langues - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION malayo-polynésiennes, langues, également appelées langues austronésiennes, l'une des plus grandes familles de langues au monde, en termes de nombre -- supérieur à 500 -- et de couverture territoriale -- de Madagascar à l'île de Pâques et à Hawaii. Les langues rencontrées en Australie et en Nouvelle-Guinée n'appartiennent pas à cette famille. 2 CLASSIFICATION Les langues malayo-polynésiennes se subdivisent en une branche indonésienne, ou occidentale, et une branche océanique, ou orientale. La branche indonésienne compte plus de 200 langues, parlées par environ 170 millions de personnes en Indonésie, aux Philippines, en Malaisie, à Madagascar et dans certaines parties du Viêt Nam et de Taïwan. La branche orientale ou océanique compte environ 300 langues parlées par environ 1 million de personnes dans les îles de l'océan Pacifique. Les langues de la branche océanique se répartissent en trois groupes : les langues polynésiennes, les micronésiennes et les mélanésiennes. On rencontre la plupart des langues polynésiennes, environ deux douzaines, à l'intérieur d'un grand triangle délimité à l'est par l'île de Pâques, au nord par Hawaii et au sud par la Nouvelle-Zélande. Les plus célèbres sont l'amoan, le tongan, le tahitien, le maori (parlé en Nouvelle-Zélande) et l'hawaiien. Leur grammaire et leur phonologie sont remarquablement uniformes (mais non leur vocabulaire). Elles possèdent un système riche en voyelles et pauvre en consonnes. Leur littérature orale est extrêmement abondante. Les langues mélanésiennes (environ 200) sont parlées sur une bande constituée d'îles qui s'étend de la Nouvelle-Guinée, à l'est, jusqu'aux îles Fidji. Elles sont extrêmement diversifiées et constituent un groupe géographique bien plus qu'un groupe linguistique. De nombreuses langues mélanésiennes ont subi des transformations frappantes par rapport à l'hypothétique langue proto-océanique. Celles de Nouvelle-Guinée témoignent de l'influence des langues papoues non malayo-polynésiennes. Les langues micronésiennes sont au nombre de neuf, parlées dans des îles disséminées au nord de la Mélanésie, entre les Philippines et la Polynésie. Les sept langues qui sont les plus étroitement apparentées forment une unité linguistique appelée le micronésien nucléaire ; ce groupe est toutefois, beaucoup moins homogène que le groupe polynésien. 3 ORIGINES Il est maintenant généralement admis que les langues malayo-polynésiennes, dont l'origine géographique se situe quelque part en Indonésie ou en Nouvelle-Guinée, se propagèrent vers l'ouest et vers l'est puis dans toute l'Océanie il y a environ 2 000 à 3 000 ans. 4 CARACTÉRISTIQUES En général, les langues malayo-polynésiennes utilisent des affixes (suffixes, infixes, préfixes) attachés à des mots de base pour en modifier le sens ou pour indiquer la fonction du mot dans la phrase. Dans certaines langues, en particulier en Polynésie, les affixes sont devenus des particules indépendantes juxtaposées au mot de base. Les mots de base ont souvent deux syllabes. La réduplication permet de formuler le pluriel et les autres changements de sens. Ainsi, en malais, rumah signifie « maison «, et rumah-rumah signifie « maisons «. Les systèmes verbaux et nominaux sont souvent complexes ; en filipino (ou pilipino, également appelé tagalog), par exemple, les verbes ont trois formes passives. Le javanais ainsi que d'autres langues ont des formes de discours correspondant à des situations sociales différentes (telles qu'informelles ou déférentielles). Les langues malayo-polynésiennes se notent au moyen de l'alphabet romain ou encore avec des alphabets formés à partir des écritures indienne et arabe. Parmi les mots anglais d'origine malayo-polynésienne, on trouve taboo (tabou), tattoo (tattoo), ukelele (du polynésien) ; amok (fou), gingham (étoffe), kapok (du malais) ; batik et junk (jonque) (du javanais) ; et boondocks, du filipino bundok, « montagne «. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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