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MALRAUX, André (3 novembre 1901-23 novembre 1976) Ecrivain Le premier article d'André Malraux paraît alors qu'il n'a pas vingt ans.

Publié le 02/02/2013

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MALRAUX, André (3 novembre 1901-23 novembre 1976) Ecrivain Le premier article d'André Malraux paraît alors qu'il n'a pas vingt ans. Au même âge il est directeur littéraire des Editions du Sagittaire. Ce rôle lui vaut de rencontrer aussitôt Paul Morand, Jean Cocteau, Drieu la Rochelle, Marcel Arland, de nouer des liens d'amitié avec des peintres comme Braque, Picasso, Léger. C'est ce dernier qui illustre son premier livre, Lunes en papier. Après son mariage, il commence à vingt et un ans à collaborer à la Nouvelle Revue française. Puis il part voyager. Allemagne, Italie, Autriche, et la Chine et le Cambodge. Des fouilles hâtives lui valent d'être condamné pour pillage de ruines. Acquitté, Malraux fonde un journal, L'Indochine enchaînée. Il y dénonce le sort des indigènes. A son retour, il publie La Tentation de l'Occident et, dans la foulée, trois romans qu'inspire l'Asie. La Condition humaine, publiée en 1933 et consacrée par le prix Goncourt, lui vaut immédiatement une renommée internationale. Dans les années qui suivent, Malraux s'engage dans la lutte contre le fascisme. Il prend part aux combats des brigades internationales au côté de la République espagnole. Il écrit et tourne L'Espoir (1937). Blessé pendant la guerre de 1940, il se retire dans la zone libre. Les Noyers de l'Altenburg paraissent en Suisse en 1943. Une fois encore, dans ce dernier roman, Malraux s'interroge sur ce que sont les civilisations et les cultures, sur ce qu'est la vie, sur leur sens. Il devient le colonel Berger au printemps de 1944, et participe à la libération de Strasbourg. En août 1945, il rencontre le général de Gaulle. Sa vie prend une nouvelle dimension politique. Brièvement ministre de l'Information, il est l'un des fondateurs du RPF. Il met à nouveau son talent d'orateur au service de De Gaulle lorsque commence la Ve République. C'est pour lui qu'est créé le ministère des Affaires culturelles. A ce poste, le choix qu'il fait de faire ravaler Paris et la création des Maisons de la culture semblent être les symboles de l'enjeu de son action : amener chacun à prendre conscience de la force de vie de la culture. Après la démission du général, Malraux consacre son temps à des essais sur les raisons et les puissances des créations artistiques.

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