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Martínez de la Rosa, Francisco - écrivain.

Publié le 28/04/2013

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Martínez de la Rosa, Francisco - écrivain. Martínez de la Rosa, Francisco (1787-1862), homme politique et écrivain espagnol, chef du gouvernement en 1822 et de 1834 à 1835. Né à Grenade, professeur de philosophie, Martínez de la Rosa est élu député libéral aux Cortes de Cadix (1811-1813), mais se voit exilé lors de la restauration absolutiste de Ferdinand VII en 1814. Pendant le Triennat libéral (1820-1823), qui fait suite au renversement de Ferdinand VII par les libéraux, il obtient un nouveau mandat de député et est nommé à la tête du gouvernement de février à juillet 1822. Le retour de la monarchie en 1823 l'écarte une nouvelle fois du pouvoir. Il se réfugie à Paris, où il se familiarise avec le romantisme. En 1834, la veuve de Ferdinand VII, Marie-Christine de Bourbon, qui assure la régence, le nomme président du Conseil des ministres afin d'assurer à sa fille Isabelle II le soutien des libéraux. Il élabore l' Estatuto Real (le « Statut royal «), fortement inspiré de la Charte constitutionnelle octroyée à la France par Louis XVIII. Tentative de conciliation entre absolutisme et libéralisme, ce « Statut « marque l'avènement d'un système politique modéré, qui réserve à la Couronne toute initiative en matière juridique, limite la liberté de la presse et d'association et introduit un suffrage restreint. Mais cette modération est contestée par l'aile la plus libérale de l'opinion, qui provoque sa démission en 1835. Martínez de la Rosa revient à la politique en 1844 comme ministre d'État. Il est également ambassadeur à Rome et à Paris, et président du Conseil d'État en 1858. Chef de file du mouvement romantique en Espagne, bien que non complètement détaché du goût classique, Martínez de la Rosa est l'auteur de nombreux drames historiques dont la Veuve de Padilla (la Viuda de Padilla, 1814), OEdipe (1829) et Aben Humeya ou la Révolte des Maures (1830) -- ces deux derniers ont été d'abord écrits en français lors de son exil à Paris. Il a aussi composé des poèmes (réunis dans Poesías, 1833), plusieurs romans (dont Doña Isabel de Solís, 1837) et deux essais politiques : el Espíritu del siglo (« l'Esprit du siècle «, 1835) et Bosquejo de la política de España (« Esquisse de la politique en Espagne «, 1855). En 1839, il a été élu à la tête de l'Académie royale d'Espagne. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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