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mentale, déficience - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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mentale, déficience - Mécedine. mentale, déficience, facultés intellectuelles inférieures à la moyenne, repérables dès la naissance ou la petite enfance, caractérisées par un développement intellectuel insuffisant, des difficultés d'apprentissage et d'adaptation sociale. La déficience mentale est décomposée en quatre niveaux. Ceux-ci vont de léger (QI de 52 à 68), modéré (QI de 36 à 51), sévère (QI de 20 à 35) à profond (QI inférieur à 20), le quotient intellectuel moyen étant égal à 100. Les individus légèrement affectés représentent 75 p. 100 de la population déficiente, mais ne peuvent pas être distingués des autres enfants jusqu'à ce qu'ils aillent à l'école. Les sujets légèrement déficients parviennent généralement à suivre l'école normalement, bien qu'à un rythme plus lent que les autres ; à l'âge adulte, ils sont, en général, capables d'assumer seuls la plupart des tâches de la vie courante. Dans la majorité des cas, on n'observe aucun symptôme physique apparent bien qu'il existe un taux d'épilepsie supérieur à la moyenne. Les déficients moyens représentent environ 20 p. 100 des cas. Lorsqu'ils sont adultes, ils sont capables de travailler à des tâches peu ou pas qualifiées, dans un environnement protégé. Les individus sévèrement déficients ne développent que des capacités limitées de langage et de communication, et les déficients profonds ont de grandes difficultés à se déplacer et à communiquer. Les déficients sévères doivent être surveillés en permanence, mais sont capables de prendre soin d'eux-mêmes, alors que les déficients profonds requièrent des soins courants. Les causes de la déficience mentale sont maintenant connues. Elles sont diverses : une infection contractée par la mère pendant la grossesse, comme la rubéole ; des lésions d'origine chimique, comme dans le cas du saturnisme ou de la foetopathie alcoolique ; un traumatisme tel qu'une blessure à la tête ; des troubles du métabolisme comme la phénylcétonurie ou la maladie de Tay-Sachs ; une maladie cérébrale telle que la neurofibromatose ou un cancer ; un état résultant d'une affection prénatale méconnue, comme l'hydrocéphalie ; la naissance prématurée ; des aberrations chromosomiques, comme dans la trisomie 21 ; des troubles du comportement, tels que l'autisme ; et enfin une influence de l'environnement comme la malnutrition ou l'isolement sensoriel. La déficience mentale due à la phénylcétonurie peut être prévenue en soumettant le nourrisson à un régime spécial avant que les lésions n'apparaissent. L'objectif essentiel du traitement et du suivi de la déficience mentale est le développement physique et psychologique optimal du patient, la prise en compte de ses intérêts propres, de son expérience personnelle et des possibilités d'intégration dans la société. Un autre objectif très important est le développement de qualités d'adaptation sociale afin d'aider le patient à vivre aussi normalement que possible. Il est également primordial que les enfants souffrant de retard intellectuel reçoivent une éducation spécialisée dès leur petite enfance. Ce type d'éducation s'est révélé très bénéfique et a été étendu ces dernières années, avec des résultats positifs, aux enfants profondément atteints. Le pronostic concernant les individus déficients est davantage lié à la durée et à la qualité du traitement, à la motivation des parents et du personnel soignant, aux possibilités de formation, et aux conditions médicales et environnementales, qu'à la déficience mentale elle-même. En intervenant le plus tôt possible avec un système de soutien efficace, de nombreuses personnes souffrant de ce trouble ont réussi à s'intégrer dans le monde du travail. Un suivi réussi permet à certains de vivre en toute indépendance ou dans un environnement protégé. Voir aussi Mentaux, troubles. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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